Amiral Lord Horatio Nelson (1758-1805)

« I have always been a quarter of an hour before my time, and it has made a man of me. »

 

Le révérend Edmond Nelson, recteur de Burnham Thorpe, père de l'amiral Nelson
Le révérend Edmond Nelson, recteur de Burnham Thorpe, père de l’amiral Nelson

Horatio Nelson naît le 29 septembre 1758, à Burnham Thorpe, Norfolk, près de la côte de la mer du Nord. Il est le sixième des onze enfants d’un pasteur, le révérend Edmond Nelson, recteur de Burnham Thorpe, dans le comté de Norfolk, et de sa femme, Catherine Suckling. Celle-ci est une femme de caractère. De santé fragile, elle mourra jeune, en 1767, non sans avoir donner à son mari huit enfants, qui les élèvera seul.

Notons que les Nelson sont des parents éloignés de Lord Walpole : Horatio, le deuxième Lord Walpole de Wolterton (c’est le parrain du futur amiral) était le neveu de Sir Robert Walpole (le ministre influent de Georges II) et la sœur de  Sir Robert, Marie, était la grand-mère de Catherine, la mère de Nelson. 

Catherine Suckling, mère de l'amiral Nelson.
Catherine Suckling, mère de l’amiral Nelson.

Le jeune Horatio est envoyé étudier à Norwich, puis à North Walsham. 

L’oncle de Nelson, le Capitaine Maurice Suckling consent à prendre Horatio Nelson à la mer. Nelson rejoint donc la marine en 1771 (il a 13 ans et il ne la quittera qu’à sa mort), et embarque sur le Raisonnable, un vaisseau de 64 canons que commande justement son oncle. Un an plus tard, il suit son oncle sur le Triumph (74 canons). Son oncle le fait alors embarquer à bord d’un navire marchand, le Mary Ann, qui lève l’ancre en août, à destination des Caraibes. À son retour, il retrouve le Triumph. C’est maintenant un marin confirmé.

En 1773, il embarque en tant qu’aide timonier, à bord du Carcass en partance pour une expédition polaire, du 4 juin au 15 octobre.

L’année suivante, il est envoyé à bord du H.M.S. Seahorse (frégate de 20 canons), commandé par un ancien subordonné de Suckling, le commandant G. Farmer. Il fait partie de l’escadre, commandée par l’amiral Hughes, en partance pour les Indes Orientales. Atteint de malaria, Horatio sera rapatrié sanitaire à bord du H.M.S. Dolphin, qui rejoint Spithead en septembre 1776.

Nelson est ensuite nommé enseigne de vaisseau; il a 18 ans. Il rejoint le Worcester, petit bateau rejoignant la Méditerranée, en mission d’escorteur.

Capitaine William Locker
Capitaine William Locker

Le 8 avril 1777, Nelson est promu lieutenant et fait voile pour la Jamaïque, second lieutenant sur la Lowestoft, une frégate de 32 canons, commandée par le capitaine William Locker. Les Antilles sont alors le théâtre d’opération le plus actif dans la guerre contre les colonies américaines. En juillet Nelson remplace le commandant Locker, malade, et rempli de façon très satisfaisante toutes ses missions. Le 20 octobre, par temps très dur, la Lowestoft se saisi d’un navire de commerce américain. Le premier lieutenant reçoit l’ordre de monter à son bord, ce qu’il refuse de faire, arguant du mauvais temps. C’est Horatio qui s’en chargera. Il y verra plus tard la démonstration de sa nature à toujours tenter ce qui était difficile.

Bientôt, Nelson embarque sur un Schooner, The Little Lucy, où il acquière la parfaite connaissance des passages dans les îles.

En 1779, nommé capitaine de vaisseau, il reçoit son premier commandement, sur une frégate, la Hinchingbrook, et participe à l’expédition contre les possessions espagnoles au Nicaragua, qui sont devenues des cibles depuis que l’Espagne a rejoint la France dans son alliance avec les Révolutionnaires américains. L’attaque de San Juan est militairement couronnée de succès, mais s’avère finalement désastreuse,  la force Britannique étant presque anéantie par la fièvre jaune. Nelson lui-même doit retourner en Angleterre pour se refaire une santé. Son rapatriement s’effectue sur le HMS Lion, que commande Cornwallis.

Charles Cornwallis
Charles Cornwallis

En août 1781 Nelson reçoit le commandement de l’Albemarle.  Il assure l’escorte d’un convoi marchand destiné au Québec. Il restera à bord jusqu’en Juin 1783, date où son bateau est désarmé à Spithead. Entre temps, il croise au large des côtes américaines, et rejoint les Bahamas. En 1783, après la fin de la Guerre américaine d’Indépendance, Nelson retourne en Angleterre.

Dès son arrivée à Londres, au printemps 1784, il reçoit le commandement de la frégate de 28 canons, la Boreas, qui est envoyée vers les Antilles pour mettre en application l’Acte de Navigation, qui stipule que seuls les vaisseaux anglais sont autorisés à commercer avec les colonies des Caraïbes. Cet Acte était devenu un problème majeur à la fin de la révolution américaine, car les vaisseaux américains, désormais étrangers, continuaient à dominer le commerce entre les Antilles et les anciennes colonies. Dans ce contexte l’arrivée de Nelson n’est pas particulièrement la bienvenue. 

Nelson applique si bien, mais aussi avec une grande liberté d’interprétation, la loi contre les bateaux américains qu’il se fait des ennemis non seulement parmi les marchands et les propriétaires de navires, mais aussi parmi les autorités Britanniques résidentes, qui avaient échoué à mettre en application la loi, et qui l’accuse d’indiscipline et de rébellion. Pour Nelson, ce commandement apparaît difficile et solitaire.

La situation s’aggrave quelques mois plus tard, lorsque, croisant au large de Charlestown (Nevis), le zélé jeune commandant se saisi de quatre vaisseaux américains, chargés illégalement de produits de Nevis. Bien que ces vaisseaux violent manifestement  l’Acte de Navigation, leurs capitaines (soutenus, à la rage de Nelson, par la communauté commerçante de Charlestown) lui réclament 40.000 livres pour saisie illégale.

Lors du procès qui suit, le juge, tout de même, confirme le droit de la marine anglaise de saisir les vaisseaux américains. Mais Nelson, pour échapper à l’emprisonnement préventif, passe huit mois à bord de sa frégate – situation qu’il est loin d’apprécier. 

Avant cette séquestration volontaire, Nelson a rencontré Frances Nisbet, nièce du gouverneur, veuve et maman d’un garçonnet de cinq ans, Josiah. Il est séduit par son charme, et par ses capacités à s’occuper seule d’une grande propriété. Elle est une musicienne accomplie et parle couramment le français. Horatio et Frances tombent rapidement amoureux l’un de l’autre. 

Frances Nisbet
Frances Nisbet

Le 11 mars 1787, il l’épouse, à Nevis. Revenu en Angleterre, à Norfolk, et la Boreas vendue, Nelson se retrouve en demi-solde et sans commandement pendant cinq ans. Au moment de la crise avec l’Espagne, en 1790, il essaye d’obtenir un commandement pour servir son pays. En vain : il sait l’Amirauté portée contre lui, probablement pour son exécution stricte des Actes de Navigation. 

Cependant, avec le début des guerres françaises, il reçoit le 30 janvier 1793, le commandement de l’Agamemnon, un 64 canons, de l’escadre de Méditerranée, commandée par Lord Hood.

Lord Hood
Lord Hood

C’est le début de sa carrière. Il va se révéler un grand tacticien, mais aussi montrer une unique capacité à commander de façon loyale et de tirer le meilleur de ses soldats. Sa façon de faire sera bientôt appelée The Nelson touch – le style Nelson. Au contraire des officiers de son temps, il associe ses subordonnés à la préparation tactique de ses combats et beaucoup de ceux qui servent sous ses ordres le considèrent comme un ami personnel tout autant qu’un brillant commandant.

Nelson est envoyé défendre Toulon contre le français et se rend à Naples prendre des renforts.

C’est là que Nelson rencontre pour la première fois Emma Hamilton, épouse de l’ambassadeur de Grande-Bretagne. 

La liaison de Nelson avec Emma (qui prendra corps après la bataille du Nil) fera scandale sur les bords de la Méditerranée, puis à Londres, lorsqu’il reviendra avec elle.

Lorsque Toulon tombe,  Hood déplace sa base en Corse, où Nelson et son équipage débarquent pour aider à la prise de Bastia et de Calvi. Et c’est lors d’un engagement, le 12 juillet 1794, qu’il reçoit à la face des éclats de mortier provenant d’un boulet tiré par l’ennemi. (Une plaque commémore encore aujourd’hui, sur le roc, cet événement historique.)

Amiral Jervis
Amiral Jervis

Fin 1794, Hood est remplacé par l’Amiral William Hotham, lui-même remplacé, en novembre 1794, par Lord John Jervis, un marin très expérimenté. L’arrivée de Jervis coïncide avec des succès terrestres français :  les Anglais sont alors forcés d’abandonner leurs bases en Méditerranée. Nelson se retrouve naviguant au milieu d’une flotte espagnole de 27 navires, alors qu’il fait voile pour un rendez-vous avec Jervis au large du Cap Saint-Vincent. 

La bataille du Cap Saint-Vincent – le 14 février 1797 – vaut à Jervis un titre de comte, qui devient Lord Saint-Vincent et Nelson est anobli. Il reçoit du roi une médaille en or et de la ville de Londres une boite en or. Il est est également promu, en 1796, contre-amiral. Sa première action à la tête d’une force indépendante principale sera, en 1797, l’assaut de Santa Cruz de Ténériffe, où il est gravement blessé au coude droit. Dès son retour à bord, Nelson réclame une amputation immédiate: « Plus vite on me le coupera, mieux cela vaudra« .

Au printemps 1798, Nelson est suffisamment rétabli pour rejoindre Lord Saint-Vincent, qui lui assigne la tâche d’observer une flotte française attendant d’embarquer une force expéditionnaire. Il hisse sa marque sur le Vanguard. Ce sera la bataille du Nil, ou bataille d’Aboukir, à l’issue de laquelle Nelson est fait Chevalier.

Emma Lady HamiltonAprès la bataille, Nelson met le cap sur Naples, pour réparer, et il y est accueilli en héros par Lady Hamilton, qui devient sa maîtresse. Il est élevé à la pairie, devenant le baron Nelson du Nil et reçoit une pension de £ 10,000 par an. Le roi de Naples donne à Nelson le titre de duc de Bronte (en Sicile), en remerciement de ses actions qui ont conduit à la restauration des Bourbons à la tête du royaume de Naples et Sicile.

En 1800,  Nelson donne sa démission et retourne en Angleterre, avec Lady Hamilton. Emma est enceinte de Nelson lorsque celui-ci est nommé commandant en second de l’amiral Lord Hyde Parker, qui doit commander une expédition dans la Baltique. Juste avant de mettre à la voile,  Nelson apprend qu’Emma a donné naissance à une fille, Horatia. Il se sépare alors de sa femme.

Lord Hyde Parker
Lord Hyde Parker

La flotte de Parker fait voile pour Copenhague au début de 1801. Nelson engage son escadre au combat le 2 avril. Les Danois résistent et Parker, craignant que Nelson ne subisse de trop grosses pertes, hisse le signal de désengagement. Nelson n’en a cure. Une heure plus tard, les navires danois sont détruits, leurs pertes s’élevant à 6,000 mort et blessés, six fois plus que ceux des Anglais. C’est durant cette bataille de Copenhague que Nelson aurait tenu son télescope devant son oeil aveugle, disant « je ne vois aucun bateau » avant de désobéir à l’ordre reçu.

Le 19 juin 1801, il est remplacé par l’amiral Pole et retourne en Angleterre. La menace de débarquement français met l’Angleterre aux abois. Nelson, qui a été nommé Vicomte Nelson, succède à Parker comme commandant en chef. L’Amirauté utilise au maximum la popularité de Nelson en lui donnant un commandement au pays. Il met sa marque sur la Méduse. Il projète immédiatement une attaque ambitieuse sur la base navale de Boulogne, le 15 août 1801 (c’est le jour anniversaire de Napoléon !) pour empêcher une possible invasion française. L’opération est un échec. Une deuxième tentative est abandonnée en raison des négociations de paix avec la France et en mars 1802 la Paix d’Amiens a été signée.

Nelson, dont la santé s’est dégradée, quitte son commandement et se retire auprès de Emma Hamilton, qui a acheté, à Merton Surrey, près de Londres, un manoir . Son mari semble d’ailleurs s’être adapté à la situation, mais il meurt en 1803, avec sa femme et son amant à son chevet. La liaison de Nelson avec Lady Hamilton fait scandale en Angleterre. Ses relations tendues avec l’amirauté ne s’en amélioreront pas.

Le 16 mai de cette année là, l’Angleterre ayant déclaré la guerre à la France, Nelson reçoit le commandement en chef en Méditerranée. Son vaisseau amiral s’appelle le Victory. De nouveau,  il bloque Toulon, dans le but d’empêcher un rendez-vous entre les bateaux français et espagnols. Une force combinée pourrait permettre à Bonaparte d’envahir l’Angleterre. 

Le 8 avril, la flotte française, sous les ordres de l’amiral Villeneuve, s’échappe de Toulon et fait voile sur les Antilles. Nelson part à ses trousses, mais les manque. Il retourne alors en Europe.

Le 21 octobre 1805, ce sera  la bataille de Trafalgar.

Lorsque les flottes qui s’affrontent sont proches l’une de l’autre, Nelson envoie le célèbre signal, « l’Angleterre s’attend à ce que chaque homme fasse son devoir. » 

La bataille de Trafalgar fait rage autour du Victory.  Juché dans les hauts du Redoutable (commandant Lucas), le matelot français Robert Guillemard, fusilier d’origine provençale  repère facilement, au milieu de la fumée et des débris du pont du Victory, un petit homme mince, arpentant la dunette. Une silhouette fragile, bien connue de tous, dont la manche droite de la vareuse était rattachée au gilet. Les nombreuses décorations qui constellent l’uniforme, suffisent à lever le moindre doute quant au grade de leur détenteur. Guillemard ajuste son tir : la balle pénètre par l’épaule gauche, fracture l’acromion, la seconde et la troisième côte, traverse le poumon puis sectionne une branche de l’artère pulmonaire et écrase la moelle à la hauteur de la 6ème vertèbre dorsale.

(Note : la balle endommage également la petite ancre de marine en or que porte l’amiral. Cette ancre se trouve aujourd’hui au château de Lapalisse – près de Moulins)

Paralysé aussitôt, Nelson est transporté dans l’entrepont. Il est rapidement clair qu’il est mortellement blessé. Il va être assisté par le chirurgien Beatly. L’agonie va durer 2 h 45 minutes. Quand il apprend que 15 vaisseaux ennemis ont été pris, Nelson répond, « c’est bien, mais j’avais négocié pour 20. » Thomas Hardy, son capitaine, embrasse son front en guise d’adieu et Nelson prononce ses derniers mots, « Maintenant je suis satisfait. Remerciez Dieu, j’ai fait mon devoir. »

Ramené à Londres dans un baril de rhum, le corps embaumé de Nelson sera, après des funérailles d’une ampleur exceptionnelle, enterré dans la cathédrale Saint-Paul, où son sarcophage, de marbre noir et blanc, est toujours visible, dans la crypte. Le cercueil de l’amiral est fait du bois du grand mât de l’Orient, qui sauta à Aboukir. Sa marque, arborée à Trafalgar, est conservée à Portmouth.

Peu avant Trafalgar, Horatio Nelson avait ajouté un codicille à son testament, en faveur d’Emma et de son fils, et demandant que l’on prenne soin d’eux, après sa mort (Ce sont les uniques faveurs que je sollicite de mon Roi et mon Pays, au moment où je m’apprête à combattre pour eux). Ces dernières volontés ne furent pas observées. Le frère de Nelson fut nommé comte, reçu 99.000 livres et une pension annuelle de 5.000 livres. Frances, qui restait officiellement l’épouse de Nelson, se vit doter d’une pension de 2.000 livres par an. Emma et Horatia ne reçurent rien.

Emma Hamilton et sa fille tombèrent rapidement dans l’oubli. Emma, poursuivie par sa réputation d’extravagance, sombra dans la pauvreté, faisant même quelques séjours en prison pour dettes. Elle se réfugiera à Calais, où elle mourra an janvier 1815.

La statue de Horatio Nelson (oeuvre de Bailey) sera inaugurée à Trafalgar Square en 1849. La base de la colonne de granit (60 m) porte à sa base des bas-reliefs rappelant les batailles de Saint-Vincent, Aboukir, Copenhague et Trafalgar.

La statue de Nelson à Trafalgar Square
La statue de Nelson à Trafalgar Square

Les lieux de mémoire.

Les monuments et souvenirs à la mémoire de Nelson sont, de par le monde, nombreux :

  • A Montréal (Canada), près de l’Hôtel de Ville, une colonne porte trois bas-reliefs représentant les batailles d’Aboukir, de Copenhague et de Trafalgar.
  • A Dublin (République d’Irlande), une colonne se dresse depuis 1809, sur la Sion Hill.
  • A Port-Royal (Jamaïque), une plaque rappelle le séjour qu’y fit Nelson.
  • A Bath (Angleterre) une plaque se trouve sur la « Maison de Nelson »; l’auberge « Crystal Palace » lieu de séjour de Nelson;
  • A Burnham Thorpe (Angleterre) l’église conserve des souvenirs de Nelson. La poutre traversière du chœur et la croix du milieu, le lutrin sont faits de bois provenant du Victory. Un buste de l’amiral est dans le chœur. Les tombes de ses parents sont à proximité.

    L'église de Burnnham-Thorpe
    L’église de Burnnham-Thorpe
  • A Littleham (Angleterre – Devon), dans l’église Sainte-Marguerite et Saint-André, monument à la mémoire de l’épouse de Nelson, Frances Nisbet, et sa tombe est dans le cimetière attenant.
  • A Londres (Angleterre), à l’Hôtel de Ville, monument dans la grande salle; dans la Cathédrale Saint-Paul (voir ci-dessus).
  • A Porchester (Angleterre) , un monument, face à l’entrée du port, érigé par les combattants de Trafalgar.
  • A Portsmouth (Angleterre – Hampshire), une plaque rappelle le séjour de Nelson dans l’hôtel George, avant son embarquement sur le Victory, le 14 septembre 1805.
  • A Southsea (Angleterre – Hampshire), plaque prés d’une ancre du Victory, rappelle le dernier embarquement de Nelson, le 13 septembre 1805; non loin, statue de l’amiral, dans l’uniforme qu’il portait à la bataille de Trafalgar.

    Statue de Nelson à South-Sea
    Statue de Nelson à South-Sea
  • A Edimbourg (Écosse), monument en forme de télescope, à Calton Hill.

    Le monument Nelson à Calton Hill, Edimbourg
    Le monument Nelson à Calton Hill, Edimbourg
  • A Forres (Écosse), Cluny Hill, la Tour de Nelson avec, à l’intérieur, un buste en marbre de l’amiral.

    Forres (Écosse), Cluny Hill, la Tour de Nelson
    Forres (Écosse), Cluny Hill, la Tour de Nelson
  • A Nevis (Petites Antilles Anglaises), restes de la propriété où Horatio Nelson épousa Frances Nisbet; l’acte de mariage  se trouve dans l’église; un musée Nelson conserve des souvenirs du capitaine Nelson.

(Renseignements issus du « Guide Napoléon »