Introduction
Depuis l’Antiquité, les chevaux ont été les instruments des conquêtes de l’homme. Tous les grands hommes de guerre ont possédé de nombreux équidés. Napoléon Bonaparte n’échappe pas à la règle.
Napoléon à cheval
L’illustre personnage ne monte pas à cheval de façon académique. En Corse, dans sa jeunesse, il monte le plus souvent à cru et plus tard en France, il n’a pas le temps d’apprendre à monter convenablement. Les quelques leçons dispensées par Monsieur d’Auvergne à l’École Militaire de Paris de 1784 à 1785 ne suffisent pas à faire de lui un cavalier émérite. L’art de l’équitation est long et le temps lui manque pour devenir un bon cavalier, un cavalier ayant du style. Il monte à cheval avec instinct, très à fond dans sa selle, les jambes ballantes. Il ne connaît que le galop, souvent à vive allure, avec les rênes posées sur l’encolure de sa monture. Cela lui vaut quelques bonnes chutes au cours de sa carrière militaire. Néanmoins, Napoléon est très endurant et il lui arrive souvent de fatiguer plusieurs chevaux dans la même journée parcourant entre vingt et vingt-cinq lieues, soit entre quatre-vingt et cent kilomètres, « à cheval, en voiture, de toutes les manières » comme il le dit lui-même.
On ne peut pas dire que Napoléon aime ses chevaux. Il s’intéresse à eux, il aime avoir de bons chevaux, mais il semble n’avoir que peu de sentiments envers ses compagnons d’armes.
Des chevaux de toutes origines.
Napoléon affectionne particulièrement les entiers, bien qu’il possède de nombreux hongres et autres juments parmi ses montures de selle souvent célèbres comme la Belle portraiturée par Pierre Martinet, Jacques-Louis David, Charles Thévenin et Carle Vernet. Dans le registre de l’Équipage de selle de Napoléon conservé aux Archives nationales, on y trouve toutes les origines : autrichienne, normande, basque, limousine, espagnole et bien sûr arabe. Cette fameuse race de chevaux que Bonaparte découvre lors de sa campagne d’Egypte en 1798 et qu’il impose plus tard comme race de base à l’amélioration des chevaux français.
Contrairement à ce que l’on pensait jusqu’à présent, l’appellation dit du rang de Sa Majesté ne s’applique pas uniquement aux chevaux montés par l’Empereur ou portraiturés par des peintres de l’époque, mais à tous les chevaux incorporés au sein de l’Équipage de selle. Que dire des noms de tous ces chevaux sinon qu’ils évoquent : leur origine, une bataille, leurs qualités, voire même, leurs défauts.
De nombreux chevaux reçoivent un surnom, presque toujours attribué par Sa Majesté, en hommage à une victoire gagnée ou à une personne chère à l’Empereur. L’histoire napoléonienne n’a souvent retenu que le surnom de ces chevaux et cela a entraîné une certaine confusion d’identification chez les historiens.
Organisation des Écuries impériales
On appelle Écuries impériales l’ensemble des trois équipages, à savoir : l’Équipage de selle, l’Équipage d’attelage et l’Équipage de campagne ou des transports. Ce n’est pas la mise en place d’une structure fondamentalement nouvelle, elle fait suite à celle instituée par le Premier consul. À Paris, en 1802, Bonaparte installe ses écuries à l’Hôtel de Longueville près de la Place du Carrousel. La création des Écuries impériales remonte à la fin de l’an XII (1803-1804) et c’est à Versailles, dans les Grandes Écuries, que sont hébergés de nombreux chevaux de Napoléon Bonaparte. Il est probable que le dressage particulier de ces chevaux se fasse dans ces prestigieuses installations pouvant recevoir jusqu’à 600 chevaux. Les autres sont répartis dans les multiples « résidences impériales » que côtoie l’Empereur. De ce fait, les châteaux de Compiègne, Fontainebleau, la Malmaison, Meudon, Rambouillet, Saint-Cloud, Saint-Germain-en-Laye, Viroflay et les Tuileries abritent dans leurs propres écuries les chevaux dont Napoléon peut avoir besoin à tout moment et en partance pour toutes les directions.
La taille de l’effectif, calculée à intervalles réguliers, nous donne les grandes lignes de l’évolution du nombre de chevaux de l’Équipage de selle.
On distingue quatre étapes dans cette évolution.
1 – De 1804 à 1808, l’effectif est en constante progression. Le bon fonctionnement de l’Équipage de selle nécessite de plus en plus de chevaux.
2 – De 1808 à 1810, l’effectif se stabilise autour de cinq cents chevaux.
3 – De 1810 à 1814, l’effectif compte près de quatre cent cinquante chevaux avec, en 1813, une tentative de retour vers un nombre plus élevé, après les pertes subies lors de la campagne de 1812.
4 – En 1815, l’Empire s’écroule et l’effectif décroît fortement. On démantèle en partie les Écuries impériales.
La durée moyenne de présence au sein de l’Équipage de selle varie suivant les années et suivant les entrées et sorties. Approximativement, sur l’ensemble de l’Empire, un cheval entre dans l’effectif pour une durée moyenne de quatre ans. Cela peut paraître bref, mais les chevaux de l’Empereur sont intensivement utilisés et ne sont pas exclus des dangers de la guerre. Une trentaine de ces chevaux dépassent les dix ans de présence au sein de l’Équipage de selle. La plupart des dates de mise à la réforme des chevaux reviennent très régulièrement ce qui est logique. Des chevaux entrés à la même date et au même âge sont très souvent réformés à la même époque quelques années plus tard.
Les circonstances de la mort d’un cheval de l’Équipage de selle ne sont pas toujours clairement précisées. On constate que les chevaux âgés, hors d’état de servir ou gravement malades, sont éliminés de l’effectif avant d’avoir une issue fatale. La mort d’un cheval de l’Équipage de selle peut avoir principalement quatre causes :
– une maladie,
– un accident,
– une mort brutale sur le champ de bataille,
– des blessures entraînant une issue fatale.
À l’examen des chiffres, on peut estimer que vingt morts par année est un nombre normal en temps ordinaire durant les périodes calmes de l’Empire. Les années de guerres (de 1806 à 1808 et en 1809) nous donnent un chiffre sensiblement plus important avec le bilan exceptionnel de soixante neuf morts pour la seule campagne de 1812. Comparativement, on recense le chiffre incroyable de cinq cent dix morts durant la campagne de Russie au sein de l’Équipage de campagne, plus le vol de vingt-huit chevaux par les cosaques.
Les conséquences des campagnes militaires sont relativement modérées sur l’effectif de l’Équipage de selle en comparaison des pertes considérables subies par l’ensemble de la cavalerie napoléonienne.
On estime que l’effectif maximal de la cavalerie est de 130 à 140 000 chevaux et que les différentes campagnes de 1805 à 1815 voient environ 200 000 chevaux périr, dont plus de 50 000 lors de la funeste campagne de 1812. L’absence d’intendance (nourriture, ferrage) est la cause principale des pertes dans la cavalerie.
Haras et dépôts d’étalons sous l’Empire
Les haras sont rétablis par le décret impérial du 4 juillet 1806 signé par Napoléon. Ils sont placés sous la tutelle du Ministère de l’intérieur qui délimite six arrondissements avec chacun un haras (Le Pin, Pompadour, Pau, La Manderie de la Vénerie, Langonnet et Deux Ponts) et cinq dépôts d’étalons. On prévoit un effectif de 190 à 360 entiers par arrondissement soit 40 à 60 étalons par haras. Chaque dépôt aura entre 10 et 80 reproducteurs, soit au total entre 1070 et 1395 géniteurs. Les écoles vétérinaires de Lyon et d’Alfort sont intégrées au système des haras au titre d’écoles d’expériences et doivent recevoir 10 étalons pour étudier les croisements les plus favorables et les techniques les plus perfectionnées. L’administration des haras comprend six inspecteurs généraux nommés par l’Empereur sur présentation du ministre de l’intérieur. Ils devront inspecter les haras et dépôts d’étalons au moins une fois par an.
Quelques favoris
Nous citerons tout d’abord deux juments qui accompagnent Napoléon durant de nombreuses années et qui participent à ses premières campagnes.
La Belle d’origine barbe et de robe baie. Elle passe le Grand-Saint-Bernard en 1800 et assiste à la bataille de Marengo. Elle devient ensuite sa monture préférée pour aller à la chasse et meurt le 21 novembre 1811 à plus de vingt ans.
Une autre non moins célèbre est la Stirie, jument autrichienne, isabelle pommelé qui fait aussi partie des chevaux de Napoléon en 1800 et que des témoins oculaires reconnaissent lors des nombreuses parades données aux Tuileries. Elle est réformée en 1810 après avoir été transférée à l’Équipage d’attelage.
Parmi les entiers, on peut noter :

le célèbre Aly, un arabe gris sale offert à Bonaparte par le général Menou après la campagne d’Egypte. Il termine sa vie au haras du Pin à un âge avancé.
Le Cirus, un arabe gris très foncé avec le chanfrein blanc. Il est présent à la bataille des trois empereurs et Napoléon le surnomme Austerlitz à l’issue de la campagne. Il survit à la retraite de Russie en 1812 et termine sa vie aux haras nationaux où il est transféré en 1814.
L’Epicurien, un hongre limousin bai. Indisponible pour la funeste campagne de Russie, il est » récupéré » par M. le duc de Berry à l’abdication de Napoléon en 1814.
Le Fayoume, un autre arabe gris argenté. Endurant, doté d’une force hors du commun, il participe à plusieurs batailles dont celles d’Austerlitz, Eylau et Wagram. Lui aussi rejoint les haras nationaux en 1811.
Le Gonzalve, un entier espagnol bai marron utilisé durant la campagne d’Espagne en 1808. Il fait partie des chevaux de l’Equipage de selle en partance pour Dresde en 1812 et accompagne l’Empereur jusqu’à Moscou. Il est encore en service lors de la campagne de France en 1814 où il a une rêne qui est tranchée net par une balle. Emmené à l’île d’Elbe, il revient en France avec l’exilé et est définitivement réformé le 8 avril 1815.
Il y a aussi:
l’Ingénu surnommé le Wagram, un entier autrichien noir jais et non un arabe gris comme on l’a trop souvent décrit.
L’Intendant, un autre autrichien gris argenté que les grenadiers de la Garde surnomment familièrement Coco.
On trouve encore :
le Jafa, un entier arabe bai qui sera pris par les anglais après Waterloo.
Le Lutzelberg, un hongre gris d’origine inconnue nous dit le registre. Il est souvent monté par Napoléon en Russie en 1812 et finalement, il est capturé par les Autrichiens à Dresde en 1813 à l’issue de cette terrible campagne.
Nous citerons encore :
le Montevideo, un entier espagnol isabelle, glorieux survivant de Moscou lui aussi. Il entre aux haras nationaux le 20 avril 1813.
L’Herodot, un entier prussien gris, fameux étalon du comte von Pless à Ivenach qui est volé par les Français en 1806 et qui le baptisent le Néron. Il perd son oeil droit lors de sa sortie de Moscou à cause d’une flammèche. Il est restitué à son propriétaire par le feld-maréchal Blücher après la destitution de Napoléon.
Les Roitelet car il y en eu deux aux Écuries impériales. Le premier qui » embarque » son illustre cavalier lors d’une revue en 1809 et meurt l’année suivante. L’autre, le plus célèbre, qui entre à l’Équipage de selle en 1812 et accompagne Napoléon durant la campagne de Russie. Il participe à la bataille de Lützen en 1813, puis on le retrouve à Arcis sur Aube en 1814 où l’Empereur le place sur un projectile tombé à terre pour montrer son mépris du danger à ses troupes. L’engin explose sans dommages pour le cavalier ni pour sa monture. Il faut se rappeler que le temps est exécrable en mars 1814 et que cette action s’est déroulée sur un sol détrempé par la neige, la pluie et la boue. Il est tout à fait concevable que cela a amoindri les risques mortels de l’obus. Quoiqu’il en soit, le Roitelet a survécu puisqu’il est réformé le 8 avril 1815.
Pour finir, mais la liste est longue puisqu’elle comprend 1500 chevaux, nous évoquerons le Sara, le Soliman, le Tamerlan, le Tauris qui participe aux campagnes de Russie, de Saxe et de France. C’est ce dernier qui porte Napoléon lors de son retour de l’île d’Elbe. Il est aussi présent à Waterloo et finalement l’Empereur le donne aux bons soins de M. le baron de Montaran qui le garde dans sa propriété de Brazeux. Il est enterré au lieu dit » Le cimetière aux chevaux » avec d’autres congénères non moins célèbres. Et nous terminerons par le Tcherkès, le Turkmen et bien sûr le Vizir, probablement le plus célèbre après le mystérieux Marengo.
Les portraits de chevaux
Si la paternité de la commande des portraits des chevaux exécutés par Horace Vernet (1789-1863) et Alexandre-Ivanovich Sauerweid (1783-1844) est habituellement concédée à l’Empereur, il est maintenant certain que ces portraits sont commandés sur la demande personnelle du Grand écuyer Armand de Caulaincourt (1773-1827) et financés sur son budget.
Un premier satisfecit, le Aly, est commandé à Horace Vernet par l’entremise de M. Vivant-Denon en 1812. Caulaincourt accepte son travail et commande une série de quatre portraits comprenant : le Vizir, le Gisors, le Lowka et le Favori, puis une autre série de six chevaux comprenant : le Harbet, le Néron, le Wagram, le Calvados, le Tamerlan et l’Hyppogriffe.
De son côté, Alexandre-Ivanovich se voit confié la réalisation des portraits de treize chevaux : le Curde, le Labrador, le Cirus, le Cid, le Cordoue, l’Epicurien, le Sara, le Sagonte, l’Intendant, l’Embelli, le Gessner, le Bréant et le Wurtzbourg.


A ce jour, l’auteur de cet article n’a pu retrouver la totalité de ces portraits. Il manque encore à localiser les chevaux dont les noms sont indiqués en caractères gras. A la suite d’une découverte récente, il est maintenant confirmé que les chevaux le Calvados, le Favori et le Lowka sont des chevaux des Écuries de Caulaincourt et non de Napoléon. C’est pour cette raison que l’auteur les avait placé dans son chapitre « Les absents du Registre ». Si d’aventure un lecteur connaissait l’existence d’un de ces chevaux manquant, nous vous serions infiniment reconnaissant de prendre contact avec l’auteur.
Les chevaux de Napoléon Bonaparte aujourd’hui
De nos jours, il nous reste le souvenir tangible de quatre chevaux de l’Équipage de selle de Napoléon Bonaparte. Le premier est enterré dans une propriété en Angleterre, les trois autres sont conservés à divers endroits. Il s’agit du Vizir, du Jafa, du Marengo, et d’un inconnu. Découvrons comment ces chevaux sont parvenus jusqu’à nous :

Le Vizir est un entier arabe, gris étourneau, qui entre à l’Équipage de selle en l’an X, à 9 ans. Il est donc né en 1793. Emmené par Napoléon à l’île d’Elbe en avril 1814, il ne semble pas réintégrer les Écuries impériales à son retour d’exil. On perd sa trace en avril 1814. Confié par Napoléon à M. de Chaulaire, il serait mort le 30 juillet 1826, comme l’indique ce filet d’un journal du temps, Le Pandore :
« Le cheval de Napoléon n’est plus ; la mort l’a fauché le 30 juillet dernier. Ce brave animal n’avait jamais trahi son maître et cependant il était blanc » M. de Chaulaire le vend à Boulogne-sur-Mer à M. D.-W. Clarke peu avant son départ précipité de France pour des affaires ténébreuses cette même année.
Le 23 juillet 1839, M. D.-W. Clarke en fait don à M. John Greaves. Le 25 janvier 1843, ce dernier offre le Vizir à la Société d’histoire naturelle de Manchester qui l’expose et où il devient une des principales attractions durant 25 ans. Le 8 janvier 1868, le Muséum souhaite offrir cette relique de Napoléon 1er à l’Empereur Napoléon III. Le 13 mars suivant, le Ministère des Affaires étrangères britannique donne son accord pour la remise aux Français du cheval de bataille de Napoléon.
En août 1868, les Anglais reçoivent une lettre de remerciements de la part de Napoléon III qui accepte la relique afin de la remettre au Musée des souverains installé au Louvre. Entreposé, abandonné dans un grenier, il est retrouvé après la guerre de 1870. Averti de cette découverte, le Musée de l’Armée réclame et obtient la précieuse relique qui intègre définitivement ses collections, le 7 mars 1904.
Le Jafa est un entier arabe bai, doyen de l’Équipage de selle de Napoléon, il est né en 1791-1792. Il est capturé à la ferme du Caillou, dans la soirée du 18 juin 1815 après la bataille de Waterloo. D’après Jill, Duchess of Hamilton, il est acheté aux enchères en Belgique par M. Green qui l’emmène au manoir de Glassenbury Park. Cette belle demeure est située dans le très beau et vaste domaine qu’il loue au baron Nettlebladt, près de Cranbrook dans le comté de Kent. Le Jafa, très affaibli, est abattu en 1829 à l’âge de 37 ans et enterré dans le parc de la propriété.
Le Marengo est un entier arabe né en 1794, gris fer. Capturé à Aboukir, il ne figure pas sur le registre des chevaux de selle de Napoléon, ce qui en fait la plus énigmatique des montures impériales. Il est capturé à la ferme du Caillou dans la soirée du 18 juin 1815, après la bataille de Waterloo. Le cheval arbore les stigmates de cinq blessures et porte encore une balle dans la queue ce qui en dit long sur son passé de cheval de bataille. Emmené en Angleterre par un certain Lord Petre, il est acheté aux enchères par le lieutenant-colonel J. J. W. Angerstein qui l’emmène dans son élevage de chevaux de New Barnes à l’Isle of Ely dans le Cambridgeshire. D’un caractère très doux, il peut être approché par les femmes les plus craintives du Royaume. Présenté en exhibitions par un certain Captain Howard, qui aurait un lien de parenté avec Lord Petre, il est utilisé pour la saillie en quelques occasions et tous ses produits naissent avec la même robe grise quelle que soit celle des juments. Mort en 1832 à Brandon dans le Suffolk, à l’âge respectable de 38 ans, son squelette est conservé au National Army Museum de Londres.
Il reste un inconnu au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Il s’agit du squelette d’un cheval d’origine andalouse (Nº A 540) offert par M. le baron de Montaran le 15 juin 1826. Il a appartenu à Napoléon Bonaparte qui se plut à le monter longtemps. Il nous est malheureusement impossible de l’identifier avec certitude, son nom n’ayant pas été enregistré sur la fiche signalétique accompagnant le squelette de ce cheval, par ailleurs connu des éleveurs de chevaux espagnols.
Bibliographie
– Augustin-Thierry A. – Notre-Dame des colifichets, Pauline Bonaparte – Albin Michel, 1937.
– Barral G. – Itinéraire illustré de l’épopée de Waterloo – Ernest Flammarion Éditeur, 1896.
– Bazin G. – Géricault, La gloire de l’Empire et la Première Restauration, tome III – Bibliothèque des Arts, 1989.
– Blomac N. de, Bogros D. – L’Arabe, premier cheval de sang – Crépin Leblond, 1978.
– Blomac N. de – La gloire et le jeu – Fayard, 1988.
– Blond G. – La Grande Armée – Robert Laffont, 1979.
– Bucquoy – La Maison de l’Empereur – Jacques Grancher, 1977.
– Caulaincourt, Gal. de, duc de Vicence, Grand écuyer de l’Empereur – En traîneau avec l’Empereur – La Palatine, Genève, 1956.
– Chappet A., Martin R., Pigeard A., Robe A. – Guide Napoléonien – Charles- Lavauzelle, 1981.
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– Clément C. – Géricault, étude biographique et critique avec le Catalogue Raisonné de l’œuvre du Maître – Didier & Cie, 1868.
– Cogoluenhes H. – La Reconstruction des façades de Bellecour – Revue Rive Gauche n° 152, Lyon, mars 2000.
– Collectif – Tout l’œuvre peint de Géricault – Les classiques de l’Art, Flammarion, 1978.
– Cours d’hippologie. Saumur.
– Dagain R. – Napoléon 1er et la Cavalerie impériale – Le Souvenir Napoléonien n° 347, 1986.
– Denniée P.-P. – Itinéraire de l’Empereur Napoléon pendant la campagne de 1812 – Paulin, 1842.
– Dernelle M. – Mémoires intimes de Napoléon 1er par Constant – Mercure de France, 1967.
– Dossenbach M. et J.-D. – Le cheval roi – La Bibliothèque des Arts,1983.
– Dupuy M.-A., Le Masne de Chermont, Williamson E. – Vivant-Denon, directeur des musées sous le Consulat et l’Empire, correspondance (1802-1815), tome 2 – Éditions des Musées nationaux, Paris, 1999.
– Dugué Mac Carthy M. – La Cavalerie Française et son Harnachement – Maloine, 1985.
– Dumas E. – La Cavalerie Française du Premier Empire, 1804-1815 – Thèse n° 79, E.N.V.L, 1992.
– Eilleaux Ctesse et Armand- Louis-Augustin de Caulaincourt – Souvenirs du duc de Vicence, recueillis et publiés par Charlotte de Sor, 2è éd. – A. Levasseur, Paris, 1837 G.
Philippe Osché – avec la collaboration de Frédéric Kunzi
Le livre « Les chevaux de Napoléon » s’achève sur la présentation des harnachements de Napoléon conservés de nos jours et sur les références techniques de toutes les œuvres publiées.
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