[ed-logo id=’7324′]

Latest Posts

Le champ de bataille d’Essling

Kaiser-Ebersdorf

Pour rejoindre cet ancien petit village, quitter la ville par la Schwarzenberg Platz, puis le Rennweg et enfin la Simmeringer Hauptstrasse, en direction du Cimetière Central (« Zentral Friedhof »).

Avant d’y arriver, au n° 2 de la Enckplatz, le musée de l’arrondissement (Bezirkmuseum) offre quelques évocations de la bataille d’Essling (Aspern).

Arrivé au cimetière, se garer devant l’entrée principale (Haupt-Eingang).

Dans l’allée principale qui conduit au Bosquet des Artistes se trouve, à droite, une belle tombe en bordure d’allée, surmontée de l’aigle autrichien. Ici repose le baron Léopold baron von Richler (1754 – 1830), officier dans l’armée autrichienne.

À gauche dans l’allée principale, dans le Bosquet des Artistes, se trouve la tombe de Ludwig van Beethoven. Toujours dans le même emplacement, une simple dalle marque la tombe de Aloys Liechtenstein (1780 – 1833), Feld-maréchal dans l’armée autrichienne, cousin du prince Jean, commandant une division sous Merveldt à la bataille de Leipzig, présent aussi en 1814-1815.

À l’angle nord-est du cimetière, dans le secteur français (Gruppe 88 – Ici reposent également les tombes de français morts ou disparus de la IIe Guerre Mondial), se trouve une petite stèle du Souvenir français de marbre gris portant l’inscription “ 1809 ”. Ici reposent les restes de 47 soldats français découverts lors de travaux de fouilles à Aspern, en avril 1980, et transférés ici lors d’une cérémonie officielle, le 22 mai 1980. Il s’agit de soldats des 6e, 12e, 24e, 64e, 72e régiments d’infanterie de ligne, du 11e cuirassiers et du 14e chasseurs à cheval.

En quittant le cimetière, tourner à droite en direction de Kaiser-Ebersdorf, puis à gauche dans la Etrichstrasse. On atteint bientôt Kaiser-Ebersdorf.

C’est de Kaiser-Ebersdorf que Napoléon supervisa les travaux de construction des ponts sur le Danube, dont on peut approximativement situer la position au niveau du barrage et de l’écluse (pour s’y rendre, prendre la direction Freudenau-Hafen)

Tourner à droite en direction de l’église, et se garer non loin du restaurant Thurnlhof.[1]L’établissement a fermé ses portes depuis 2017-les propriétaires se sont installés à Rust, dans le Burgenland

Ce restaurant est installé dans un ancien petit château, où Napoléon installa son quartier-général, avant les batailles d’Essling et de Wagram. Il y séjourna du 18 mai au 4 juin, ne le quittant que pour la durée de ces deux batailles. C’est là qu’il apprendra la mort de Lannes.

La tradition voulait que l’empereur, de retour de la Lobau, dormi 36 heures d’affilé dans la « Napoleon Zimmer »

Le Thurnlhof, à Kaiser-Ebersdorf (Photo : C. Hardy)
La « Napoleon-Zimmer » (Photo : C. Hardy)

 

 

 

 

 

 

 

Non loin de là, l’église de Kaiser-Eberdorf, dont les cloches sonnèrent le glas lorsque l’on apprit la mort de Lannes, non loin de là, dans ce qui était alors un bâtiment d’une brasserie, qui existe encore, mais rénovée, dans la Mailergasse, au n° 12, en se dirigeant sur Vienne.

Après y avoir organisé mon service, je m’empressai d’aller visiter S. E. le duc de Montebello, qu’on avait placé dans une maison d’un brasseur à Ebersdorf : il occupait une chambre fort petite, répondait d’un côté à la brasserie, et de l’autre à une cour humide et assez malsaine. (Larrey)

Les chirurgiens transportèrent le maréchal dans un petit village au bord du fleuve, appelé Ebersdorf, et voisin du champ de bataille. On trouva dans la maison d’un brasseur une chambre au-dessus d’une écurie, dans laquelle il faisait une chaleur étouffante, que rendait encore plus insupportable l’odeur des cadavres dont la maison était entourée… Mais il n’y avait rien de mieux: il fallut s’en contenter. (Constant)

L’église de Kaiser-Ebersdorf (Photo : C. Hardy)
12, Mailergasse. (Photo : C. Hardy)

 

 

 

 

 

 

 

Aspern/Essling

En 1809, le Danube, juste après avoir quitté Klosterneuburg, se partage  en de nombreux bras, entre lesquels se sont formées de nombreuses îles, dont les plus importantes, au niveau de Vienne, ont pour nom : Schwarze Lacken Au, Tabor, Prater et Lobau, cette dernière, à hauteur de Kaiser-Ebersdorf et de Groß-Enzersdorf, étant séparée de la rive droite par deux bras, de la rive gauche par un seul.

Cette année là, en mai, les pluies ont été importantes et la fonte prématurée des neiges a fait soudainement monter les eaux du Danube de façon dramatique : le fleuve est alors large de 450 m de la rive droite  aux bancs de sables du Schneidergrund, de là au Lobgrund, 225 m, enfin, de la Lobau jusqu’à la rive gauche, 130 m.

C’est à cet endroit que Napoléon va faire installer les ponts qui permettront de passer dans le Marchfeld (les ponts de Tabor, contrairement à 1805, n’ont pas été sauvés par les Français, mais brûlés par les Autrichiens, lorsqu’ils ont évacué la ville) De l’autre coté du fleuve, deux villages, qui vont jouer un rôle si importants, à gauche, Aspern, à droite, Essling. Plus à droite, Groß-Enzersdorf.

 

Le Prater et l’île de Lobau

Notre visite commence par l’île de Lobau

Partant du Ring, nous traversons le canal du Danube (Donaukanal) par le Aspern Brücke et empruntons la Praterstrasse. En 1809, celle-ci se nommait la Jägergasse. C’est par là que, le 13 mai 1809, vers 7 heures du matin, les troupes françaises pénètrent dans Leopolstadt, en direction des ponts de Tabor. Deux soldats de la Landwehr, qui cherchent à se réfugier dans le Gasthaus « Zum goldene Lamm », sont tués par deux hussards. Un boulet, tiré de la Rotenturmbastei – sans doute le dernier – fait reculer ces derniers.

La Jägergasse en 1825. Franz Scheyerer. Museum Wien Karlsplatz. A Gauche le théâtre de Leopoldstadt (qui n’existe plus) et l’église Johann Nepomuk. Au fond, le Prater.
La Jägergasse (Praterstrasse) aujourd’hui. L’église Johann Nepomuk est toujours là. (Photo : R. Ouvrard)

 

 

 

 

 

 

 

 

Au Praterstern, nous verrons, sur notre droite, la grande allée du Prater, qui nous conduirait (après 4 km !), jusqu’à la Lusthaus, position si importante lors du siège de la ville en 1809.

La Lusthaus de nos jours (Photo : R. Ouvrard)

 

La Lusthaus au Prater, 1783. Johann Ziegler. Museum Wien.

 Nous rencontrâmes l’empereur, avec la suite duquel, prenant par la droite, nous contournâmes la ville, jusqu’au faubourg de Landstrasse, de là jusqu’à un bras du Danube, entourant le Prater. En face se trouvait la Lusthaus que les Autrichiens avaient abandonnée. (Wilhelm von Baden, aide de camp de Masséna)

Les voltigeurs de Masséna venant de Simmering passèrent aussitôt le petit bras du Danube, s’emparèrent sans rencontrer de résistance, du pavillon de plaisance du Prater, menaçant ainsi la liaison avec la rive gauche du Danube. On ne s’aperçut du danger que trop tard. Les Français étaient maîtres du passage dès huit heures du soir. La nuit était déjà tombée quand, par ordre de l’archiduc, deux bataillons de grenadiers voulurent prendre position dans le pavillon. Tout semblait y être calme et sans vie. Mais en un instant jaillit le feu, quinze canons lancèrent une grêle de mitraille sur la masse compacte des grenadiers qui les foudroya. En un clin d’œil, la belle allée de marronniers qui mène au pavillon de plaisance, fut couverte de cadavres et de mourants. (Czernin)

 

Le Prater fit, en 1809, l’admiration des occupants français, et leurs descriptions nous laissent penser qu’il n’était pas si différent de maintenant :

On y trouve des bois de hautes futaies, des allées à perte de vue, d’immenses pelouses, des bosquets impénétrables au soleil, des guinguettes, des restaurateurs et des cafés. Dès le retour des beaux jours, on y accourt à pied, à cheval, en voiture. C’est le champ de l’Égalité, le rendez-vous de toutes les classes. La baronne aux seize quartiers et la fillette au bonnet de drap d’or s’y plaisent également. (Fantin des Odoards).

Il fut en fait fermé au public jusqu’au 18 juillet mais, le jour de sa réouverture, on dénombra pas moins de 23.000 visiteurs. Le 1er août, l’engouement pour le Prater ne se ralentissant pas, force est d’y réglementer la circulation !

La grande allée du Prater, qui conduit à la Lusthaus. (Photo : R. Ouvrard)
L’assemblée aux cafés dans la grande allée du Prater

 

 

 

 

 

 

 

Le 18 octobre 1814, les souverains alliés et leurs généraux déjeuneront à la Lusthaus, pour célébrer le premier anniversaire de la bataille de Leipzig.

Empruntant la Lassalle Strasse (dont le nom n’a rien à voir avec le général Lasalle, qui se fera tuer au soir de la bataille de Wagram, mais avec l’homme de loi et écrivain, fondateur du mouvement social-démocrate international, mort en duel à Genève en 1864), nous traversons le Danube sur le Reichsbrücke, à la sortie duquel nous tournons à droite, pour emprunter l’autoroute, en direction de Brno-Linz.

Nous continuons toujours tout droit, en direction de la grande raffinerie de l’ÖMV, sur le parking de laquelle nous garons notre véhicule. Ici commence le parcours dans la Lobau, qu’il faut faire à pied. En effet, l’île de Lobau étant classée parc national, toute circulation automobile y est formellement interdite.

La « route Napoléon » (« Napoleonstrasse ») fait le tour de l’île de Lobau et est longue d’environ 11 kilomètres, nécessitant  environ 3 heures de marche. En 1909, six stèles (toutes récemment rénovées) ont été placées le long de cette route, commémorant la présence de la Grande Armée sur l’île entre le 10 mai et le 6 juillet 1809. Elles sont accompagnées de plaques portant des indications, quelquefois approximatives.

Stèle Tête de Pont des Français (Photo : C. Hardy)
Plaque explicative (Photo : C. Hardy)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après la prise de Vienne, Napoléon, le 19 mai 1809, commença, avec ses troupes, la traversée du Danube. Son but était de battre l’armée principale de l’archiduc Charles, dans le Marchfeld. Les Autrichiens réussirent plusieurs fois à détruire les ponts, sans toutefois en empêcher le passage.

Sur le parking où nous sommes, la première stèle marque l’emplacement de la tête de pont française, les troupes arrivant de Kaiser-Ebersdorf. Traversant la route ainsi que  la voix du chemin de fer, on tourne immédiatement à gauche, le long des champs. On arrive bientôt à la deuxième stèle marquant la position du quartier-général de Napoléon en mai 1809.

Stèle Quartier Général de Napoléon (Photo : C. Hardy)
Les tentes de l’Empereur dans l’île Lobau. Dessin colorié de Hulk, d’après Schwarz. Heeresgeschichtiches Museum Wien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De là, on suit la  » route Napoléon « , qui conduit bientôt au petit bras du Danube (aujourd’hui Stadtlauer Arm), où l’on trouve une autre stèle. D’ici, les soldats français passèrent dans le Marchfeld, en mai 1809.

Nous traversâmes la pointe de l’île et trouvâmes un second pont que nous passâmes au galop ; les chasseurs à pied passèrent les premiers, débouchèrent dans la plaine et firent un à gauche en colonne, au lieu d’un à droite. La fausse manœuvre ne put e réparer, il fallut se mettre de suite en bataille, notre droite près du bras du Danube. (Coignet)

Des redoutes avaient été construites pour protéger le passage, dont les vestiges sont encore visibles : pour y accéder, traverser le bras mort, au petit pont qui se trouve en amont (attention : ce n’est pas celui de 1809 !), et repartir sur la rive opposée, jusqu’au rentrant bien visible.

Szene aus den Napoleonischen Kriegen : Brücke in der Lobau. Joseph Rebell. Österreichische Galerie Belvédère
Vue de l’endroit présumé où fut jeté le petit pont permettant le franchissement du bras du Danube. Derrière les arbres, le Marchfeld, au début duquel se trouvaient les redoutes Molitor. (Photo : C. Hardy)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce qu’il reste aujourd’hui des redoutes Molitor. (Photo : C. Hardy)

Nous continuons en direction de Gross-Enzersdorf (suivre les panneaux), passant devant une maison forestière (qui accueille un petit musée écologique, avec quelques vagues allusions aux journées de 1809) et atteignant bientôt deux stèles; l’une marque l’emplacement du cimetière français qui, selon la tradition, recueillit, dans une fosse commune, 2-3000 soldats français tués à Aspern et Essling (les blessés étant transportés dans les hôpitaux de Vienne); l’autre marque l’emplacement du dépôt français de munitions, où se trouvait la réserve principale de poudre et de munitions, durant la bataille d’Essling (les deux stèles originales se trouvent devant le musée d’Aspern – voir ci-dessous).

Nous terminons notre promenade en continuant vers la « Ufer Haus » (où on trouve un agréable Gasthaus), et repassant un vieux bras du Danube, nous trouvons la dernière stèle (« Übergangsstelle der Franzosen » – passage des Français), à l’endroit où, dans la nuit du 4 au 5 juillet, 1809, par un terrible orage dont tous les protagonistes se souvinrent, les Français franchirent une deuxième fois le Danube et entrèrent  dans le Marchfeld, avant la bataille de Wagram.

Passage du Danube pendant la nuit du 4 au 5 juillet 1809 (Musée de Deutsch-Wagram)
Un des points de passage dans le Marchfeld aujourd’hui (à la « Ufer-Haus ») (Photo : C. Hardy)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Le 4 au soir, les armées furent réunies dans la grande île de Lobau. Une flottille portant trois mille hommes de débarquement, commandée par le commandant Baste, capitaine de vaisseau, était destinée à protéger le passage de l’armée sur le dernier bras du fleuve, et à enlever les postes avancés de l’ennemi retranché sur ses bords. Toutes ces opérations devaient être exécutées en même temps. Le signal est donné précisément à l’instant où un orage éclate avec la plus grande violence. Le bruit des fortes canonnades des deux armées est couvert par les éclats fréquents et terribles du tonnerre, accompagnés de grêle et de torrents de pluie. Dans les ténèbres épaisses et lugubres où nous sommes plongés, il n’est plus possible de se reconnaître qu’à la lumière électrique et instantanée des éclairs » (Mémoires de Larrey)

Retrouver sa voiture en prenant la direction Ölhafen, retourner jusqu’au Reichsbrücke et emprunter, à droite, la Wagramerstrasse. Peu après avoir franchi le vieux Danube, tourner à droite dans la Erzherzog Karl-Strasse, jusqu’à Aspern.

 

Aspern

Peu avant l’entrée du village, se trouve la petite église et son cimetière. Elle fut le centre des combats acharnés des 21 et 22 mai 1809.

Le village de Gross-Aspern est considérable ; il s’étend de l’est à l’ouest ; une grande rue le traverse d’un bout à l’autre. A l’extrémité est se trouvent l’église et le cimetière, entourés d’un mur d’enceinte : de ce point, on enfilait la grande rue. C’est dans ce village que le 18e combattit, les 21 et 22 mai. (Pelleport)

L’église d’Aspern en 1806
L’église d’Aspern en 2007 (Photo : C. Hardy)

 

 

 

 

 

 

 

Sur la place, c’est l’imposant Lion d’Aspern qui attire les regards. L’architecte Anton-Dominik von Fernkorn a choisi de représenter ici l’antique symbole de la puissance militaire qui, au prix de milles souffrances (il est transpercé d’une lance), vient à bout de l’armée napoléonienne, dont il écrase sous lui et entre ses griffes les symboles (aigles, casques, drapeaux). On notera qu’il s’agit ici du premier monument commémoratif monumental de la monarchie des Habsbourg. Enfin, le touriste devra savoir que durant les mois d’hiver, le monument est totalement enfermé dans un coffre de bois le protégeant des intempéries et du froid.

Le Lion d’Aspern (Photo : C. Hardy)

Sur les murs de l’église, une plaque commémore le souvenir de la Grande Armée et du Maréchal Lannes, mortellement blessé à Essling, lors de la retraite l’après-midi du 22. Mais les combattants autrichiens sont bien sûr également à l’honneur: les noms des généraux des Corps d’Armée de Hiller et Bellegarde figurent sur une dalle, et la vaillance des fantassins du régiment d’infanterie Klebek (n° 21) est rappelée sur autre plaque apposée sur un des murs de l’église.

La plaque souvenir de la Grande Armée et du maréchal Lannes (Photo : C. Hardy)
L’ordre de bataille autrichuen à Aspern (Photo : C. Hardy)
Plaque commémorative du régiment d’infanterie Klebek (n° 21) (Photo : C. Hardy)

Sur le terre-plein, on peut voir deux des anciennes stèles de la Lobau, transportées ici pour éviter leur corrosion : la stèle du cimetière des Français et celle du magasin à poudre.

Stèle du magasin à poudres (Photo : C. Hardy)
Stèle du cimetière des Français (Photo : C. Hardy)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grâce à la ténacité de passionnés, de nombreux souvenirs de la bataille ont été rassemblés dans le petit musée, installé dans la chapelle Saint Sébastien voisine (ouvert seulement le dimanche matin, de 10 h à midi).

Le musée napoléonien d’Aspern (Photo : C. Hardy)
Le musée napoléonien d’Aspern (intérieur) (Photo : C. Hardy)

 

 

 

 

 

 

 

On pourra, visiter les pages qui lui sont consacrées sur ce site.

Sur la route qui mène à Essling, sur la droite, une colonne élevée à la gloire des artilleurs autrichiens, porte sur un coté la date: 1809.

 

Essling

Laissant Aspern, nous nous reprenons notre route en direction d’Essling, que nous atteignons rapidement. Au passage, nous avons laissé sur notre gauche l’usine de construction d’automobiles…….. C’est à cet emplacement que se déroulèrent les grandes charges de cavalerie de Bessières, Espagne, d’Hautpoul et où furent découverts des restes de soldats français notamment (voir plus haut9

Du village de 1809, il ne reste que peu de chose, d’autant qu’Essling, est également intégré (depuis 1938) au XXII ème arrondissement de Vienne (Leopoldau). Toutefois, la rue principale emprunte le même tracé qu’autrefois.

L’église, au sommet du clocher de laquelle Masséna et Berthier observèrent les positions autrichiennes, ne date pas de cette époque, car elle fut entièrement détruite pendant les combats, mais reconstruite à l’identique. Presqu’en face, de l’autre coté de la rue, se trouvait le « château », à l’emplacement duquel se trouve aujourd’hui un restaurant.

Mais c’est au grenier d’abondance (la « Grange d’Essling ») que le souvenir des combats est surtout vivace.

La grange d’Essling (Photo : C. Hardy)
La porte conserve encore les impacts de balles (Photo : C. Hardy)
22 mai, midi : les grenadiers d’Aspre à l’assaut de la grange défendue par Boudet
L’archiduc Charles lance les grenadiers à l’assaut de la grange

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Point central de la défense française, la Grange d’Essling se trouve (demander la « Schüttkaste ») dans la Simongasse, une petite rue parallèle à la Eßlinger Hauptstrasse (la rue principale). Joliment récemment rénovée, elle abrite aussi un petit musée (ouvert le dimanche matin seulement) présentant, notamment, un diorama de la bataille. Le bâtiment lui-même est toujours imposant. Les portes de fer ont encore les empreintes des balles qu’elles reçurent.

References

References
1 L’établissement a fermé ses portes depuis 2017-les propriétaires se sont installés à Rust, dans le Burgenland