Wagram – La prise de Sachsengang

6 juillet 1809

 

Le château de Sachsengang - Photo Hardy
Le château de Sachsengang – Photo Hardy
Le château de Sachsengang - Photo Hardy
Le château de Sachsengang – Photo Hardy

A la veille des deux journées de Wagram, le château était partie intégrante du système de défense mis en place par l’archiduc Charles, dans l’optique du retour des français sur la rive gauche du Danube. Mais, situé à l’extrême gauche de son dispositif, il n’avait été doté que de quelques pièces d’artillerie, ainsi qu’une très faible garnison (un bataillon de la brigade Nordman, du corps de Hiller), car, à ce moment, l’Archiduc croit toujours à un second passage des Français entre Aspern et Essling.

Marmont:

« L’archiduc se contenta  d’occuper le château de Sachsenhausen, poste isolé, placé au delà de Enzersdorf….les ouvrages occupés étaient destinés seulement à leur sûreté particulière et à présenter momentanément une première défense, pour retarder les mouvements de l’armée française.. »

Dans la nuit du 4 au 5 juillet, l’ordre est donné aux corps d’armées de Masséna, Davout et Oudinot (qui sont stationnés dans la Lobau) de passer le Danube, en dessous de Groß-Enzersdorf. Le passage effectué, c’est Oudinot qui a la charge du secteur situé vers Mülheiten, où il engage sa droite. Le château de Sachsengang est cerné, puis criblé d’obus. Au lever du jour, Oudinot remonte la plaine du Marchfeld, laissant à son arrière garde le soin d’en finir avec le Sachsengang. De fait, son commandant, se voyant comme noyé au milieu des 150 000 soldats français, n’attend pas plusieurs sommations et se rend.

Marmont: « 

Le bataillon placé dans le château de Sachsenhausen, ne s’étant pas retiré assez tôt, fut fait prisonnier. »

Petite victoire, mais évènement important, car il enlevait toute inquiétude à Napoléon, quant à une possible incursion des autrichiens (l’archiduc Jean aurait pu s’engouffrer par là, dans le dos des Français)