Vivre à Lyon durant le Premier Empire
Alors que l’image révolutionnaire de Lyon est marquée par le sceau du fédéralisme, trop facilement politiquement lié à la contre-révolution, durant l’Empire Lyon a un rapport particulier à ce dernier mais surtout à la figure de l’Empereur. Ce rapport, paternel, apparaît dès le retour de Bonaparte en 1800 : « nous…continuâmes notre course vers Lyon…Toutes les maisons étaient illuminées et pavoisées de drapeaux, on tirait des fusées, la foule remplissait les rues…on dansait sur les places publiques, et l’air retentissait des cris de Vive Bonaparte qui vient sauver la patrie » [1] écrit le général Marbot. En effet, dès 1800, lors de l’étape de Bonaparte à Lyon, les lyonnais l’accueillent avec chaleur et amour, « comme s’il eût été déjà le souverain de la France» [2]. Lors de son 2e voyage à Lyon en 1802, Napoléon est impressionné par l’accueil et par la garde d‘honneur local qui, désormais, constitueront pour lui l’étalonnage de comparaison aux villes visitées.
Lyon est une ville marquée par l’empreinte de la Révolution, dans ses murs, ses esprits et ses habitants. Si une partie de la ville est a reconstruire, la démographie est aussi à remonter : lors de sa session de l’an IX, le Conseil général du Rhône estime la perte en habitants du département à 50 000 personnes durant la Révolution. Lyon va trouver avec l’Empire une stabilité sociale, religieuse, économique et culturelle. Cette stabilisation lyonnaise se vérifie d’abord par un équilibre démographique retrouvé à partir de 1807 et dans certaines villes du Rhône, comme Villefranche, une certaine augmentation de la population.
Une ville en redevenir
Sous le Premier Empire, pour beaucoup de Français, Lyon est la deuxième capitale de l’Empire ce à quoi Napoléon contribue grandement. Malgré « les difficultés économiques de la période post-révolutionnaire et du 1er Empire…d’abord défavorables à la construction » [3] Napoléon dote la ville ; par le sénatus consulte du 28 floréal an XII, qui prévoit d’établir quatre sièges impériaux, Lyon en récolte un. De même, le Consulat urbanise et assainie les rues étroites, dès lors Lyon, sous la relance économique désirée par Napoléon, s’empirise par dévotion pour le grand homme : les « maisons de plaisance et châteaux sont redécorés au goût de la nouvelle classe possédante » [4] et la ville devient ville de garnison. A cela s’ajoute un développement démographique. Si Lyon est une place d’importance pour la proto industrie du textile elle est aussi une ville ou l’économie agricole autour de l’exploitation de la vigne n’est pas négligeable. En effet, des vignes, possédées par 49 personnes dont les Chartreux, sont cultivées dans la ville même alors que des efforts sont entrepris, dès l’an VIII, pour reboiser et remettre en état le peu fertile territoire rural de la ville. Pour cela, le Conseil général décide d’exempter d’impôts les personnes qui entreprennent de reboiser les terres incultes. Avec le blocus continental, des expériences d’acclimatation de plantes et de sélection d’animaux ont lieu afin de favoriser un espace agricole faible nécessitant le soutien frumentaire des départements voisins.
Toutefois, la ville s’ouvre à l’Europe napoléonienne grâce à l’étendue du réseau de communication terrestre soutenu par Napoléon, notamment en direction de l’Italie par la voie du Mont Cenis. Dès l’an IX, le Conseil général, soutenu plus tard par la Chambre de Commerce, loue les bienfaits de l’extension de routes rapides, sûres et peu coûteuses. Dès 1812, 7 routes impériales s’étoilent de Lyon [5] desservies par des services réguliers de diligences et 200 entreprises de roulage.
L’enracinement de la notabilité
Sous l’Empire, la notabilité lyonnaise s’affirme et se cimente dans la cité pour longtemps. Cette notabilité regroupe l’élite sociale, parfois issu de l’Ancien Régime, l’élite économique et la coterie des hommes de loi. Ce ralliement de « la noblesse de robe et de la haute bourgeoisie » [6] se vérifie par la collaboration municipale aux grandes festivités consulaires et impériales, avec plus ou moins de retentissement populaire. L’intérêt impériale pour Lyon permet à la ville de dominer institutionnellement sur la région, propulsant le préfet du Rhône à un rang officieux de préfet de région : en effet, c’est par son truchement que l’Empire fait circuler officiellement dans 10 départements environnant, les nouvelles des grands événements, tel le sacre, le 22 brumaire an XIII.
L’influence maçonnique sur cette notabilité lyonnaise est très importante alors que l’influence des idées issues de la Révolution, assez faible, la révèle peut être plus attachée à un système politique garantissant l’ordre, la rendant capable de résister au changement politique en 1814, qu’à la figure de l’Empereur auquel le peuple lyonnais est plus attaché.
Si les loges influencent la notabilité lyonnaise, c’est que l’essence même de ces loges les y invite. En 1811, elles sont en plaine capacité de leurs moyens. Elles recrutent parmi « les classes conservatrices, inféodées au catholicisme » [7] où se retrouvent beaucoup de fonctionnaires, balayant ainsi le spectre de 1793 d’une politisation des foules par le biais de clubs ou de regroupements sociétaires politiques ouverts.
Capitale des Gaules au détriment du reste
Religieusement, Lyon reste avec la nomination du cardinal Fesch, la capitale religieuse des Gaules même si désormais, avec l’héritage révolutionnaire, les doctrines ne peuvent plus s’abstraire des intérêts temporels. Les faits acquièrent une grande importance. Fesch l’a bien compris : de 1806 à 1813, il se porte acquéreur des biens des chartreux. Son projet est d’utiliser les bâtiments pour établir une maison de retraite pour les ecclésiastiques mais aussi de fonder une maison des missions intérieures. Toutefois la renaissance religieuse à Lyon, liée au mouvement romantique, est lancée et s’exprime largement lors de la venue du Pape en novembre 1804 et l’ouverture de la chapelle de Fourvière en avril 1805. Cette résurgence religieuse se traduit aussi par la participation des catholiques à la résistance politique contre Napoléon, dès 1807. Alors que le cardinal fait rayonner la foi et l’activité catholique sur la ville, en 1809 les grandes activités de prédication des religieux lyonnais sont suspendues et en 1810, le séminaire de Lyon prend du recul politique vis à vis de l’Empereur, faisant de Lyon, un foyer libéral et chrétien.
A côté du culte catholique dominant, se trouve une minorité protestante d’environ 6000 personnes, pour la plus part étrangère et nouvellement arrivées en ville. A Lyon, sous l’Empire, même si le culte réformé se montre favorable et fidèle à Napoléon, son église est en mauvais état et son culte en perte de vitesse. Bien que des efforts soient fait pour le raviver, le culte protestant est sclérosé par une minorité issu de l’élite économique qui le domine et qui ne prend pas en compte économiquement ni socialement la majorité croissantes des croyants pauvres. Le culte réformé ne fait que subsister face au culte catholique puissant. La puissance catholique s’affirme par le retour des Frères des Ecoles Chrétiennes et l’ouverture d’un noviciat à St Paul. Toutefois la fronde religieuse anti-républicaine et anti-bonapartiste trouve dans cette formule un terrain propice à son expansion ce qui, parfois, peut provoquer dans certaines communes du Rhône « un désaccord entre l’autorité civile et le ministre du culte » [8].
Si le réseau des écoles chrétiennes se consolide avec le concours des notables et de l’archevêque, à partir de 1808, l’Etat récupère l’éducation primaire. Jusqu’à cette date, outre les pensions particulières, dans lesquelles les familles lyonnaises aimaient à confier leurs enfants depuis le Directoire, et les maisons des Ignorantins, le système scolaire primaire est de fait inexistant. Dès 1803, le lycée est inauguré à Lyon dans les locaux de l’ancien collège de la Trinité. Si l’équipe professorale comprend presque la totalité des anciens maîtres du collège des Oratoriens et de l’Ecole centrale elle reste aussi faible. Ceci mène à la bourgeoisie lyonnaise à préférer les petits séminaires, les écoles secondaires organisées par les communes ou tenues par des particuliers à ce lycée où l’enseignement est basé essentiellement sur les mathématiques et le latin. Toutefois, l’Empire fait de Lyon une ville universitaire en ouvrant, en 1808, une faculté de Lettres et une faculté de Sciences. Malgré l’absence d’une faculté de médecine, l’école vétérinaire de Lyon se ranime surtout au profit de l’armée.

Capitale française du commerce européen
Avec l’instauration du Consulat, Lyon retrouve un élan économique européen, à l’image de l’entreprise Roux, spécialisée dans la soie et le négoce de vêtements [9] qui achète la soie brute à des négociants nîmois mais aussi des bas à la foire de Leipzig. Dès le Consulat, le marché économique lyonnais dépend fortement du flux économique européen et transite, dans la vallée du Rhône, par voie d’eau tandis qu’il est relié à l’étranger par la route. Grâce aux cols alpins, « Lyon s’approvisionne en organsins de Lombardie, en coton illyrien et levantin, en riz piémontais. Lyon, par ces mêmes itinéraires, renvoie draps, toiles, dentelles, livres. Le transit lyonnais reprend son ancien lustre : dès 1801, il représente les 7/8 du commerce local et occupe 15 000 personnes, soit 1/6 de la ville »[10].
La fabrique lyonnaise bénéficie des avancées mentales révolutionnaires matérialisées par le métier de Jacquard et le système de teinture de Raymond. Toutefois, le milieu du commerce du textile lyonnais est un vase clos où les étrangers ne sont pas admis [11] Afin de soutenir et d’aider ce commerce, ouvert naturellement sur l’Europe, la création de la Chambre de Commerce permet aux notables de régir et de discuter au sein d’une institution délibérative. Toute « cette résurrection attache les lyonnais à Napoléon » [12]
Cet attachement se vérifie dans les manifestations publiques à l’encontre des personnes représentantes ce système politique stable et favorable au commerce. Ainsi, la « bonne ville de Lyon » députe une délégation de notables auprès le Marie Louise, le 14 octobre 1813, afin de « porter l’expression de ses sentiments ». De même, malgré l’ombre du bourbier militaire espagnol, le 26 février 1812, la ville félicite Suchet pour ses victoires en Espagne.
Malgré les délicates attentions impériales, à partir de 1810 [13] la vie à Lyon et dans le Rhône est assez difficile. Si le département est d’une manière générale assez tranquille, à partir du 4e trimestre 1811, une vague d’inquiétude se fait sentir par rapport à l’augmentation du prix du pain et de la rareté des grains, le blé notamment à partir de la fin 1810 [14] A cela s’ajoute, durant toute la période, une relative inaction du commerce que le préfet qualifie de languissant en 1806, déplorant le chômage d’un grand nombre d’ouvriers qui, à partir de février 1810, touche plus particulièrement les ouvriers en soie [15] : « le commerce éprouve, dans toute la France, une baisse terrible, ici la fabrique est réduite de 2/3, les ouvriers souffrent malgré les secours qu’on leur prête. Les soies sont absolument sans demande » [16]Cette crise est du à l’incapacité des fabricants d’étoffes de soie à « proportionner le prix de leurs étoffes à celui de la soie joint à la main d’œuvre » [17]et au manque de matière première. Financièrement cela se traduit, dans certaines entreprises lyonnaises en 1811, par un refus systématique des remises avancées par les fournisseurs sur les achats au profit de remises en numéraire. En 1812, cette crise économique du textile lyonnais, et notamment les chapeliers, est amplifiée par les mesures impériales sur les marchandises débarquées de Hambourg [18] Cela se traduit par le début d’achats de matières premières à crédit qui, dès avril 1812 pour les soyeux, abouti par le refus d’acheter des matières premières venant d’Alais [19] et dès 1813, pour certaines entreprises comme celles des frères Roux, par la faillite en juin, au moment ou se concentre les efforts de guerre régionaux sur Lyon pour la levée des gardes d’honneur.
Un chaudron social en bouillonnement
L’état de richesse générale de la ville attire beaucoup de vagabonds et de mendiants, ce dont se plaint le préfet le 19 avril 1806. A l’amélioration économique désirée par Napoléon, se couple un effort de sécurisation de la part de la municipalité et de la préfecture qui favorise les efforts des bureaux de bienfaisance et lutte activement contre les maisons de jeux qui se trouvent rejetées de la ville aux faubourg où pullulent les tripots illégaux [20]. La chasse à l’immoralité matérialisée est ouverte depuis l’an VIII, lorsque le conseil général propose de prohiber les établissements de jeux de hasard, « ces jardins dont on paie l’entrée, rendez-vous composé généralement des gens immoraux dont l’effet est de pervertir les mœurs et la morale du peuple ».
Socialement, dès l’an VIII, la municipalité suggère de fonder un asile pour les vieillards, un hôpital pour les galeux et les vénériens. A l’image de l’hygiénisation de la ville correspond une volonté de lutte contre la sexualité débridée et ses conséquences, dont la responsabilité incombe aux femmes, qui se traduit par le regroupement des malades mais aussi le contrôle des naissances par la réouverture de l’école gratuite d’accouchement. «On désire ainsi réduire les tentations et les misères »[21].
Cette effort correspond à une volonté de moralisation de la ville qui va à l’encontre de l’envie de vivre de la jeunesse lyonnaise qui traverse le Rhône pour aller faire la fête à St Denis en Isère, le 9 octobre, ou à Ste Foye les Lyon, matérialisant la barrière entre les « bonnes mœurs…et les honnêtes gens » défendus par la mairie et « les obscénités les plus dégoûtantes que se disent réciproquement les individus de l’un et l’autre sexe » [22]En effet, malgré les efforts municipaux de moralisation et de sécurisation de la ville, persiste une opposition sociale entre une classe populaire laborieuse enivrée par la Révolution de 1793 et une aristocratie murmurante dont Imbert Colomès et les petits complots cache la bourgeoisie lyonnaise rattachée à la fermeté du pouvoir impérial en place.
L’élan économique lyonnais, en partie retrouvé, n’est pas un synonyme d’élan culturel. Si la religion trouve un nouvel essors, la vie intellectuelle laïc n’est pas stimulé à la valeur qu’une ville de cette ampleur mérite. Ce qui peut lui donner « toute l’insipidité des petites villes de France » [23] contrairement à l’Ain voisin, où la Société d’Emulation de Bourg rayonne nationalement depuis 1803. Artistiquement la ville connaît un grand renouveau. Même si la tradition classique reste tenace, la mode néo-classique, enivrée par la résurgence des vestiges gallo-romains, exulte avec Hennequin et Chinard.
Lyon et Napoléon
Les lyonnais ont confiance en Napoléon en qui ils voient le « salut de la France, de la reconnaissance de son commerce, de la prospérité de ses manufactures, de l’indépendance de l’Europe » [24] et lorsque la guerre, qui forme la 4e coalition, est déclarée avec l’Angleterre, les lyonnais considèrent l’Empereur comme une victime et pas comme un moteur. De ces faits, les lyonnais partent à l’armée en déférence à Napoléon tandis que dans l’Ain on part à l’armée par devoir et idéologie née de la Révolution.
A Paris, le pouvoir impérial sait son emprise sur Lyon et l’exprime ouvertement :
« Lyon, déjà comblée des bienfaits de celui qui releva ses édifices et repeupla ses ateliers, croit n'avoir plus de vœux à former, et n'éprouve que le besoin d'entourer de ses justes transports le libérateur qu'elle chérit. Mais la sollicitude de l'Empereur pour cette capitale de l'industrie française n'est point épuisée, et, lorsqu'on ne l'entretient que de reconnaissance, son regard découvre encore les moyens d'accélérer les progrès d'une prospérité toujours croissante depuis son règne; les parties méridionales de la ville seront assainies; le Rhône sera contenu dans ses rives et rapproché de la ville qu'il semble vouloir abandonner. De sages règlements fixent la fidélité dans les ateliers et garantissent la confiance du consommateur étranger, sans gêner la liberté de l'industrie; des récompenses décernées par l'Empereur lui-même redoublent l'émulation des ouvriers; une école de dessin assurera le perfectionnement de l'art. Lyon communiquant avec la mer par le midi, bientôt avec le Rhin par le canal Napoléon, avec l'Océan et la Manche par la Saône, la Loire et la Seine, débouché de la Suisse et du Piémont, jouira d'un entrepôt qui, développant le bienfait d'une situation si heureuse, achèvera de la rendre le centre d'un vaste commerce » [25]
Jérôme Croyet,
Docteur en histoire, archiviste adjoint aux Archives Départementales de l’Ain
Collaborateur de la Revue Napoléon 1er
NOTES
[1] Marbot (général) : Mémoires. Mercure de France, tome 1, 1978.
[2] Marbot (général) : Mémoires. Mercure de France, tome 1, 1978.
[3] “Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône ». Editions Horvath.
[4] “Grande encyclopédie de Lyon et des communes du Rhône ». Editions Horvath.
[5] Strasbourg, Genève, Grenoble, Beaucaire, Béziers, Toulouse et Bordeaux
[6] Trenard (Louis) : « Lyon sous le premier Empire » in Revue de l’Institut Napoléon n°73-74, octobre 1959 – janvier 1960.
[7] Trenard (Louis) : « Lyon sous le premier Empire » in Revue de l’Institut Napoléon n°73-74, octobre 1959 – janvier 1960.
[8] Rapport du préfet du Rhône, 3e trimestre 1810. A.D. Rhône 1M.
[9] En deux mois de l’an VIII, les ventes de bas de la maison Roux de Lyon est de 276 paires de bas pour un chiffre de 1612 livres.
[10] Trenard (Louis) : « Lyon sous le premier Empire » in Revue de l’Institut Napoléon n°73-74, octobre 1959 – janvier 1960.
[11] « Il avait parcourus les autres teinturiers qui l’avaient tous refusé pour la raison qu’il était étranger », écrit Roux de Lyon à son fournisseur Bonfils à Anduze, le 22 messidor an XIII.
[12] Trenard (Louis) : « Lyon sous le premier Empire » in Revue de l’Institut Napoléon n°73-74, octobre 1959 – janvier 1960.
[13] En 1810, 226 entreprises françaises font faillites. En janvier 1811, 61 entreprises font faillites en France.
[14] Au 22 octobre 1810, le préfet déplore le manque de vin.
[15] En 1812, le nombre de chômeurs double en France.
[16] Lettre de Roux à Bonfils, 24 février 1810.
[17] Rapport du préfet du Rhône, 3e trimestre 1810. A.D. Rhône 1M.
[18] Les marchandises venant de Hambourg pour la France doivent obligatoirement passer par la Hollande, rallongeant ainsi la route et les frais.
[19] La cause est le doublement des prix des cocons.
[20] Cette sécurisation est appuyée sur la compagnie de réserve du Rhône « qui fait le service de la place de Lyon et contribue par là au maintien de l’ordre et de la tranquillité de cette ville ». Lettre du maire de Lyon, 19 frimaire an XIV, A.C. Lyon.
[21] Trenard (Louis) : « Lyon sous le premier Empire » in Revue de l’Institut Napoléon n°73-74, octobre 1959 – janvier 1960.
[22] Rapport du préfet du Rhône, 3e trimestre 1810. A.D. Rhône 1M. De semblables scènes ont lieu à Ste Foy les Lyon.
[23] Journal intime de Benjamin Constant.
[24] Rapport du préfet du Rhône, A.D. Rhône 1M 110.
[25] Discours sur l’état de l’Empire, 1806.