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Sir John Moore (1761-1809)

Sir John Moore - Thomas Lawrence - National Portrait Gallery:
Sir John Moore – Thomas Lawrence – National Portrait Gallery:

Sir John Moore, naît le 13 novembre 1761 à Glasgow, fils de John Moore, physicien et écrivain. Il fait ses études au lycée de Glasgow, mais, alors qu’il n’a que 11 ans, il accompagne son père et le duc d’Hamilton en voyage en France, en Italie, en Allemagne, et en Suisse. Là, il séjourne à Genève deux ans, durant lesquels il poursuit son éducation.

Il rejoint l’armée britannique en 1776, comme enseigne au 51e fantassin, qui se trouve à Minorque. Deux années plus tard, il voit le feu pour la première fois durant la guerre d’indépendance des États-Unis d’Amérique, en tant que lieutenant dans le 82e sous les ordres de Douglas Hamilton. En 1783, il revient Angleterre, et en 1784 il est élu au Parlement écossais, représentant de Lanark, Selkirk, Peebles et Linlithgow, siège qu’il occupera jusqu’en 1790.

Nommé commandant en 1787, il rejoint, pour une courte période il intègre brièvement le 60e avant de retrouver le 51e. En 1791, il est avec son unité sur le théâtre d’opération de Méditerranée, participant à la campagne de Corse (il est blessé à Calvi). Il est bientôt  nommé adjudant général par le général Charles Stuart. Mais des divergences entre Moore et le nouveau vice-roi britannique en Corse amènent son rappel et à son affectation en Indes occidentales, sous les ordres de Ralph Abercromby.

En 1798, Moore est nommé major-général et conduit la répression de la rébellion républicaine en Irlande. Il intervient personnellement à la bataille de Foulksmills le 20 juin et reprend le contrôle de la ville de Wexford avant que le général Gérard Lake, n’écrase brutalement la rébellion. Moore se tient en dehors de toutes ces exactions.

En 1799, durant l’expédition d’Egmont-op-Zee, Moore commande une brigade. Il est battu, sérieusement blessé. Remis, il commande le 52e régiment durant la campagne d’Égypte.

Moore rentre en Angleterre en 1803 pour commander une brigade au camp de Shorncliffe près de Folkestone, où il établi un système de formation innovant et plus humain pour l’époque, à l’origine des premiers régiments permanents d’infanterie légère.

Lorsque Napoléon projette l’invasion de l’Angleterre, Moore est nommé responsable de la défense de la côte de Douvres à Dungeness. C’est à lui que l’on doit les célèbres tours de Martello (complétant la redoute de Shorncliffe déjà construite), d’après un modèle qu’il avait vu en Corse. Il recrute une milice d’environ 340.000 volontaires pour défendre le Sud des Downs au cas où des troupes d’invasion parviendraient à traverser les défenses régulières.

En 1804 Moore est promu lieutenant-général. En 1806 il est reprend du service actif en Méditerranée, puis, en 1808, en Baltique pour aider les Suédois. En désaccord avec le roi Gustave Adolphe de Suède, il rentre en Angleterre.

En 1808, Moore reçoit le commandement des forces anglaises dans la péninsule ibérique, au moment où Burrard, Dalrymple et Wellesley doivent répondre, à Londres, pour répondre des termes de la convention de Sintra, qui a permis aux Français de quitter le Portugal, non comme des vaincus, mais avec leur équipement et leur « biens personnels » à bord de navire de la flotte britannique.

Lorsque Napoléon arrive en Espagne avec 200.000 hommes, Moore bat en retraite vers La Corogne et Vigo. Il établi une position de défense sur les collines en dehors de la ville de La Corogne, mais est mortellement blessé durant la bataille, « … frappé dans son sein gauche et à l’épaule par un boulet de canon, qui brise ses côtes, son bras, lacère son épaule et la totalité de son côté gauche et poumons », il reste conscient durant les longues heures de son agonie, s’enquérant même de l’état de santé de ses officiers : « Est-ce que le colonel Graham et mes aides de camps sont saufs ? ».

Il meurt le 16 janvier 1809. Il sera inhumé sur les remparts de la ville.

 

LIEUX DE MÉMOIRE

  • A Glasgow, sur la place George Square, se trouve la statue du général John Moore (oeuvre de John Flaxman)

  • A La Corogne,

sur le campus de l’Université (situé à l’emplacement de la bataille) monument à la mémoire de Sir John Moore, sur lequel figure le texte que le maréchal Soult avait fait gravé sur un rocher

Calle Canto Grande, plaque commémorative indiquant l’emplacement de la maison où mourut Moore.

Plaza de San Francisco, mémorial Moore et buste du général.

  • A Elvinà, au sud de La Corogne, pas moins de quatre plaques commémoratives rappelent le souvenir de la bataille de La Corogne et du général Moore.
Tombeau de Moore
Tombeau de Moore
Plaques commémoratives à Elvina
Plaques commémoratives à Elvina
Monument Moore
Monument Moore