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L’île d’Elbe

Ce sera l’île du Repos !

Ces quatre itinéraires permettent de visiter tous les lieux gardant le souvenir du « règne » éphémère de Napoléon sur l’île d’Elbe. Compte tenu de leur nombre, et bien que l’île soit de dimensions modestes – après tout, le nouvel « empire » de l’empereur déchu n’était pas plus grand que l’actuel département de Seine-Saint-Denis ! – il faut compter de deux à trois jours. L’île offre alors de nombreuse possibilités d’hébergement, dont l’un des plus évocateurs sera sans doute l’Hotel Napoleone, près de la maison de San Martino, à quelques kilomètres au sud de Portoferraio.

 

Portoferraio

On se rend dans l’île d’Elbe, le plus communément, en empruntant l’un des nombreux ferries qui relient Piombino, sur le continent, à Portoferraio. La traversée ne prend pas plus d’une heure.

L’empereur Napoléon devait débarquer à la porte de mer qui donne dans le port qu’on a l’habitude d’appeler la Darse. Le port est presque tout entouré par les remparts de la place. Le général Dalesme avait permis la communication du chemin de ronde, ce qui mettait le faîte des remparts à la disposition du public. Les quais du port étaient encombrés de population. La population était aussi compacte sur les remparts.

Ce premier coup d’oeil avait vraiment quelque chose de beau. Suivons maintenant la disposition de la partie de Porto-Ferrajo que le cortège impérial devait parcourir. La porte de mer du coté de la ville donne sur une place formant un carré long, et cette place communique par deux rues marchandes à la place d’armes, vaste carré, sur deux cotés duquel il y a, en face l’un de l’autre, la maison commune et la paroisse. Les deux places sont entourées de jolies maisons. Toutes les populations elboises étaient sur ces deux places. Toutes les croisées étaient ornées des plus belles tentures que l’on avait pu trouver; elles étaient plus ornées encore par les dames de Porto-Ferrajo qui y avaient pris place dans tout le luxe de leur grande toilette. Il était impossible d’ajouter à ce faste du pays (Pons de l’Hérault)

Arrivée à Porto Ferrajo
Arrivée à Porto Ferrajo
L’arrivée dans le port de Portoferraio est encore aujourd’hui,  tout simplement merveilleuse et permet de s’imaginer l’arrivée de Napoléon, au soir du 3 mai 1814, à bord de la frégate anglaise Undaunted. A l’extrémité de la jetée, ne manquez pas d’observer le drapeau qui flotte au vent : c’est celui de l’île d’Elbe, le même, près de deux siècles après l’arrivée de l’Empereur, que celui voulu par Napoléon

Le Caffee Roma
Le Caffee Roma
Une fois débarqué, nous nous dirigeons vers la vieille ville, en bordure du vieux port, et dans laquelle on pénètre par la porte de la Mer, encadrée, sur la droite, par les Salines, et, à gauche, par un grand bâtiment, qui abrite aujourd’hui, notamment, le Caffee Roma. En 1814, c’était la Casa Cantini : le général Drouot, nommé gouverneur de l’île par Napoléon, avait ici ses quartiers.
L'hotel de Ville
L’hotel de Ville

 

Nous arrivons bientôt sur la Plazza della Republica, la plus grande place de la ville. Ici se trouve l’Hôtel de Ville, qui fut la première résidence de Napoléon, qui y resta du 4 au 21 mai 1814. Il occupe alors un appartement situé au premier étage, occupé quelques années auparavant par le chef de bataillon Joseph Hugo, le père du poète.  Une plaque commémorative a été apposée :

C’est dans cette antique siège de la mairie,
dont Napoléon Ier
fut l’hôte dès son arrivée,
qu’il inaugura la gouvernement
de la principauté d’Elbe,
4 mai 1814
4 mai 1914

Lorsque Napoléon s’installe aux Mullini, le général Bertrand lui succède dans cet appartement.

Dans la cour intérieure, une autre plaque commémorative rappelle le passage du général Hugo :

Ici à Portoferraio
En 1802 fut amené tout enfant
Vctor Hugo
Ici naquit sa parole
qui plus tard telle une lave de feu sacré
devait couler dans les veines des peuples
et trois ans peut-être
ayant vécu sous ce ciel auquel le fer et la mer donne des atomes (sic) en donnant des forces à son corps malade
gardé
l’orgueil de sa naissance à la France, la gloire de son nom au siècle
et à l’humanité
un apôtre et un génie immortel.

Nous empruntons maintenant la via Garibaldi. Peu après avoir quitté la place, nous rencontrons, sur notre gauche, l’église du Très Saint-Sacrement. Dans le choeur, une plaque commémorative a été apposée

Ici
Où une municipalité patriote
pour honorer le grand empereur des Français
institua la fête de Saint Napoléon martyr
et où le 12 juin 1814
Sa Majesté
accompagna solennellement le Saint-Sacrement
Paul Gruyer historien parisien
a offert libéralement l’effigie funèbre
faite à Sainte-Hélène par le Dr Antommarchi
1904

Nous arrivons ensuite à la via Napoleone, où se trouve l’église de la Miséricorde. Ici venait prier Laetitia Bonaparte (qui habitait non loin de là – voir ci-dessous), et où se rendait également, de temps en temps, Napoléon. Chaque 5 mai, jour anniversaire de la mort de l’Empereur, une messe est dite dans cette église. Sur le coté, une plaque commémorative précise :

Aujourd’hui
un siècle après le 5 mai 1814
la Révérende Miséricorde de Porto ferrajo
dans une cérémonie solennelle célébrant
l’anniversaire des funérailles de Napoléon Bonaparte
a commémoré et consacré
en plus de la funeste journée de Sainte-Hélène
le jour où l’Empereur vaincu mais indompté
a pris temporairement la souveraineté
et le gouvernement de l’île d’Elbe
l’unifiant en elle-même
hâtant son évolution et la rendant glorieuse dans l’histoire
Elle a interprété et affirmé ainsi
le coeur du peuple
reconnaissant à la munificence du prince Anatole Demidoff
lequel
par amour de l’île impériale
et par le culte qu’il portait au héros
a fondé le merveilleux musée de San Martino
précieux et éloquent par ses souvenirs napoléoniens
et qui a légué à cette confrérie
le soin d’entretenir ses oeuvres pieuses et charitables
pour le salut et la bénédiction de la grande âme.

Une fois entrés dans l’église, on remarque, à gauche du choeur, vers une porte qui conduit normalement au petit musée adjacent (pas toujours ouvert !!), une vitrine, surmontée d’une grosse couronne en bois doré. C’est celle qui ornait la loge impériale du théâtre aménagé dans l’église de la piazza Grameei. Une autre plaque commémorative est apposée  ici :

1814-1815
Afin de garder le souvenir des vicissitudes
d’une chapelle funéraire
consacrée à la vierge « del Carmine »
transformée par Napoléon Ier
en théâtre municipal
dont le titre impérial fut si éphémère
cette couronne
autrefois insigne de la loge impériale
fut en ce lieu saint déposée
Oh caducité des tr1ones
Oh versatilité de la gloire et de la fortune
Oh vanité de toute oeuvre humaine

Une autre plaque se trouve sur la droite du choeur :

L’An 1914
Pour que l’histoire et le peuple elbois se souviennent
que fêtant le 29 mai 1814
dans l’église paroissiale de Porto Ferrajo
non pas l’empereur des Français, mais
le souverain incontesté de l’île d’Elbe
Napoléon le Grand
s’est incliné avec respect devant les Saintes Reliques
de Saint Christin, son glorieux patron
La Confrérie de la Révérende Mis
éricorde

a posé ce marbre.

 

 

Villa Mullini
Villa Mullini
En suivant toujours les indications Palazzina dei Mulini (Museo Napoleonico), nous arrivons à la Villa des Mullini, magnifiquement située au-dessus de la ville, sur la Piazza Napoleone, entre les deux forts : le fort Stella – le plus proche de la villa, où casernèrent les grenadiers de la Garde Impériale (nommant l’endroit le « fort Montebello » !) et le fort Falcone, où logèrent les troupes polonaises (nommant l’endroit « Saint-Cloud » !)

Napoléon fit effectuer des travaux dans ces bâtiments qui, en 1814, abritait la direction de artillerie et du génie de l’île, faisant en particulier aménager un premier étage dans la partie centrale, pour Marie-Louise et son fils, qui n’y vinrent jamais, et où Pauline Bonaparte s’installa.

Sur un des murs, une plaque commémorative :

5 mai 1814 – 26 février 1815
Cette maison petit et auguste
où tomba et ressuscita un empire
fut pendant presque une année le logis du premier exil
de Napoléon le Grand
C’est en lui que s’accomplit l’unité d’une Elbe divisée
Ici solennellement il prédit celle de l’Italie
Pris de la nostalgie de son heureuse épopée
il conclut l’audacieux projet
d’échapper à l’ennemi qui l’épiait.

Villa Mullini
Villa Mullini
La visite de la villa nécessite une heure.  Elle doit être complétée par celle du jardin, dans lequel on découvre une statue de Pauline Bonaparte (copie de celle qui se trouve dans la galerie Demidoff, à San Martino), ainsi qu’une Minerve, de l’époque romaine.

De la terrasse, où se trouve un énorme écusson impérial, installé par le prince Demidoff,  entre deux bancs de pierre, on découvre un magnifique panorama.

En contre-bas de la Piazza Napoleone, on n’oubliera pas de remarquer une intéressante rangée de petites maisons à un étage. Ici logeaient les officiers de la cavalerie polonaise. Cette petite ruelle mène au tunnel que Napoléon avait fait creuser pour accéder plus directement à la ville. sans risquer d’être trop importuné.

San Martino

San Martino ne se trouve qu’à une quinzaine de kilomètres de Portoferraio. Sortir de la ville en prenant la direction de Procchio. Suivre ensuite les indications Villa Napoleonica San-Martino. Se garer au niveau des boutiques de souvenir, près de l’Hôtel Napoleone. Emprunter ensuite la longue avenue qui mène à la villa.

C’était particulièrement une campagne convenable que l’Empereur désirait trouver. Tous les propriétaires offraient les leurs. L’Empereur fixa son choix sur la campagne de M. Manganaro, située dans la jolie vallée de Saint-Martin, et qui pouvait facilement être agrandie. M. Manganaro était certainement l’une des plus belles notabilités de l’île d’Elbe. Son fils aîné comptait déjà parmi les plus braves officiers de l’armée française; le plus jeune de ses enfants était cadet dans la marine impériale de l’île d’Elbe. Un troisième étudiait pour suivre la carrière du barreau dans laquelle il s’est fait un nom distingué. L’Empereur pouvait traiter aveuglement avec le père d’une famille si honorable : le marché ne traîna pas en longueur; on fit estimer, l’Empereur paya le prix de l’estimation, et tout fut fini. Néanmoins, cette propriété devint chère par le développement que l’Empereur lui donna, par la  manière dont il la fit orner, et par le chemin qu’il dut faire faire pour pouvoir y aller avec la somptuosité d’un souverain. Saint-Martin coûta 180,000 francs à l’Empereur, tout compris : c’était trop. (Pons de l’Hérault)

Une fois passée la grille surmontée d’aigles napoléoniennes, on se trouve devant une imposante construction neo-classique : ce n’est évidemment pas la résidence de Napoléon, mais la galerie construite en 1851 sur l’ordre du prince Demidoff, le mari de Mathilde Bonaparte, la fille de Jérôme. L’intérêt de cette construction – qui détruit complètement le paysage dans lequel vécu l’Empereur –  est d’abriter, régulièrement, des expositions, souvent à caractère napoléonien (comme lors de notre passage – en juin 2004 – avec la présentation des collections Giovanni Spadolini), et de conserver la célèbre Galatée, oeuvre du sculpteur Canova, et pour laquelle Pauline Borghèse aurait posé.

Contourner la galerie par la gauche, pour accéder à la villa que Napoléon, après l’avoir acheté au lieutenant Giuseppe Manganaro, du 35e de ligne, fit aménager comme résidence d’été. Dans le jargon de l’époque, la résidence devint bientôt « Saint-Cloud ».

Avant l’entrée, on remarque à gauche une petite statue de Napoléon, au-dessus d’une fontaine.

La visite de la villa demande une petite heure. On s’intéressera en particulier à la salle égyptienne, et on n’oubliera pas de demander à voir la salle de bain, située au rez-de-chaussée (la villa est en fait adossée à une petite colline), pour y voir la célèbre fresque  de la Vérité.

A coté de la villa se trouve un olivier, dont on vous dira qu’il fut planté par Napoléon lors de son séjour….

De la terrasse, une superbe vue s’étend jusqu’à Portoferraio. Entre deux aigles, un blason montre les différentes batailles de Napoléon.

L’Ermitage de la Madonna del Monte

Cet itinéraire permet de se rendre au troisième lieu « culte » de l’île d’Elbe : l’Ermitage de la Madonna del Monte. Quitter Portoferraio en prenant la direction Procchio/Marciana Marina.

L’Empereur partit donc pour Marciana; il ne prit que la suite indispensable. Mais à coté de l’ermitage, il fit dresser sa tente de campagne qu’il n’oubliait pas, même dans ses courses ordinaires, et, comme les rois de l’antiquite, c’est sous la tente qu’il éleva son trône voyageur. Madame Mère se rendit auprès de son fils. Elle habita l’ermitage. (…) Aussitôt que Mme la comtesse Walewska fut arrivée à la tente de l’Empereur, 1’Empereur ne reçut plus personne, pas même Madame Mère, et l’on peut dire qu’il se mit en grande quarantaine. Son isolement fut complet. (Pons de l’Hérault)

Île Pauline
Île Pauline
Peu après Procchio, dans la direction de Marciana Marina, se trouve l’indication Spiaggia Paolina. Selon la tradition, la soeur de Napoléon venait ici se baigner nue.
Napoléon avait lui-même visité le port le 19 mai.
La fontaine Napoléon
La fontaine Napoléon

Prendre la direction de Poggio. Quelques kilomètres après Marciana Marina, sur la gauche de la route, se trouve la Fontaine Napoléon. Napoléon avait trouvé cette eau très à son goût. Elle fait aujourd’hui l’objet d’une exploitation et on la trouve souvent dans les restaurants (l’installation d’embouteillage se trouve à droite de la fontaine). Une plaque commémorative (difficile à lire) a été apposée :

Une très antique tradition salutaire
et des suggestions présentes de son peuple
amenèrent Napoléon le Grand
à s’en remettre avec confiance à cette source
y cherchant une nouvelle santé et une nouvelle vigueur
pour l’aile brisée par cent vols victorieux
du 23 août au 14 septembre 1814
dictant ici à ses fidèles les mémoires éternels du passage fulgurant
guérissant des maux corporels
et en repartait guéri en liant son nom à l’eau bénéfique
pour reprendre son fatal chemin

La montée
La montée

 

En arrivant à Marciana, suivre les indications Santuario Madonna del Monte. Se garer sur le parking non loin du chemin forestier qui mène à l’Ermitage. Le chemin de croix commence quelques centaines de mètres plus loin : il est en pierre, et relativement fatiguant, mais l’effort (compter 45 minutes pour la montée) est récompensé lorsqu’on arrive à l’église – que Napoléon visita – et, en face, l’humble maison qu’il fit construire. Il logera un moment dans sa tente qu’il avait fait apporter. Il séjourna ici du 23 août au 5 septembre 1814 (et non pas le 14, comme l’indique de façon erronée la plaque commémorative apposée sur le mur de la maison). C’est ici qu’il reçut Marie Walewska – les 1er et 2 septembre 1814 – avant qu’elle ne reparte rapidement (les elbois étaient persuadés que Marie-Louise et le roi de Rome étaient sur l’île).

Napoléon Ier
ayant vaincu les empires
et asservi les rois
invaincu par les armes
mais terrassé par le climat russe
dans cet ermitage
par lui transformé en palais
habita
du 23 août au 14 septembre 1814
et
ayant reforgé son génie immortel
le 24 février 1815
d’ici il s’élança pour émerveiller
à nouveau le monde
par ses exploits.
La municipalité de Marciana
par reconnaissance et respect
envers un si grand nom
décida d’ériger cette plaque
le 18 février 1863.

Portoferraio – Marina di Campo – Lacona – Porto-Azzuro – Rio-Marina

Ce dernier itinéraire permet, tout en visitant la presque totalité de l’île, de retrouver la trace de Napoléon dans quelques endroits peu connus. Sortir de Portoferraio en prenant la direction de Procchio, puis prendre la direction Marina di Campo. La route est très agréable, traversant de belles forêts.

Au centre de Marina di Campo, sur la piazza Vittorio Emanuele, au n° 14, se trouve la maison où, le 19 mai 1814, Napoléon s’arrêta, au cours d’une visite de l’île, qui le mena également à Marciana, San Ilario et San Piero in Campo, où il passa la nuit. Une plaque commémorative rappelle l’évènement :

En mai 1814
dans cette modeste maison
dont était propriétaire
Tommaso de Gregori
Napoléon le Grand
lors de sa visite au nouveau royaume
que les évènements
plus forts que son génie
voulaient lui imposer
reçut l’hospitalité
En souvenir éternel
dans l’anniversaire historique
du premier centenaire.

Quitter Marina di Campo en prenant la direction de Lacona/Porto Azzuro.

Au niveau de la petite localité de Lacona, à un croisement, sur le coté droit de la route, une petite maison porte une plaque commémorative :

Napoléon le Grand
passant ici en 1814
prit dans un cham voisin
la charrue d’un paysan
et s’essaya lui-même à labourer
mais les boeufs rebelles à ses mains
qui avaient su mettre un mors à l’Europe
s’échappèrent du sillon.

 

Notre route rejoint bientôt celle qui mène de Portoferraio à Porto-Azzuro. A l’entrée de cette localité, sur la droite, l’anse Mola, où Marie Walewska et son fils réembarquèrent après le très court séjour à Marciana.

Dans Porto-Azzuro – qui s’appelait jusqu’en 1947 Porto-Longone – au n° 30 de la via d’Alarcon (près de l’église) une plaque commémorative rappelle le passage de Napoléon, chez l’un de ses six officiers d’ordonnance elbois :

Pour se souvenir que Napoléon Ier
ici a reçu l’hospitalité de Giorgio Perez.
Le fils chevalier Biagio en 1883. QMP 

La ville est dominée par la forteresse San Giacomo, construite à l’époque de Philippe III d’Espagne. Napoléon y résida du 5 au 24 septembre 1814 (on ne visite pas – les bâtiments étant transformés en prison).

Sortir de Porto-Azzuro en prenant la direction de Rio Marina. Juste à la sortie de la ville, suivre les indications : « Madonna di Monserrato« . Laisser la voiture à la fin de la route goudronnée (circulation réglementée) et continuer à peid. Au bout de dix minutes environ, on arrive à la chapelle, où Napoléon, Bertrand et Pons de l’Hérault se rendirent. L’ermitage est en très mauvais état, mais la vue sur le golfe de Porto-Azzuro est magnifique.
Notre route continue maintenant en direction de Rio Marina, en passant par Rio nell’Elba.

A Rio Marina, emprunter (à pied) la via Magenta, qui se termine en cul-de-sac, au niveau de la via Castelfidardo. Au n° 1, une maison avec balcon : c’était en 1814 l’hôtel de l’administration, occupé par Pons de l’Hérault, le directeur des mines de fer de l’île. Napoléon y vint le 6 mai 1814, à peine arrivé sur l’île. Ici se situe l’anecdote du parterre de lys rapportée par Pons.

En continuant la route en direction de Cavo, dès la sortie de la ville, on remarque les restes des installations minières, principales richesses de l’île en 1814.

On rejoint Portoferraio en repassant par Rio nell’Elba et la très belle route qui rejoint la cote nord de l’île, avec de très belles vues sur le golfe.

 

Bibliographie

  • Chappet, R. Martin, A. Pigeard, A. Robe. Répertoire Mondial des Souvenirs Napoléoniens. SPM, Paris, 1993.
  • Tulard, L. Garros. Itinéraire de Napoléon au jour le jour. Tallandier, Paris, 1992.