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Les Vélites de la Garde impériale

Entre 1804 et 1806, Napoléon crée une école militaire de terrain en formant des bataillons de Vélites à pied et à cheval. Le terme de Vélites est emprunté aux légions romaines, vélitare, dont ils forment une fraction légèrement armée destinée aux escarmouches.

Les premiers Vélites

            Le 21 janvier 1804, un arrêté impérial crée deux corps de Vélites de la Garde, un est attaché aux chasseurs à pied et le second au grenadiers à pied. Les premiers en garnison à Ecouen et les seconds à Fontainebleau. Napoléon cherche avec ce corps particulier à attiré dans l’armée via la Garde Impériale les jeunes gens instruits, issus de la petite bourgeoisie du royaume afin de rapidement fournir l’armée d’officiers [1]Le père du Vélite rhodanien Paul Louis d’Hauteville, né à Châtillon-sur-Chalaronne, qui entre aux grenadiers à pied de la Garde Impériale le 17 fructidor an 12, est maire de la commune de … Continue reading .

C’est une école militaire pratique. Pour entrer dans les Vélites il faut mesurer entre 1m67 et 1m73 et justifier d’un revenu de 200 francs par an. C’est avec le décret du 29 juillet 1804 qui organise les bataillons de Vélites attachés aux chasseurs et aux grenadiers en 2 compagnies. Les Vélites à pied en l’an 12 sont composés en partie de conscrits de chaque année de conscription et pour la première formation de 4 conscrits de réserve des ans 9, 10, 11 et 12.

Le préfet du Rhône est informé par le ministre du décret dès le 25 pluviôse, tandis que c’est le général commandant le département de l’Ain qui apprend la création des Vélites par le chef d’état major de la 6e division militaire le 3 ventôse an 12. Ce sont les préfets qui sont chargés de recevoir les engagements volontaires, ou du moins de désigner les conscrits pour les Vélites et, en cas d’affluence, c’est l’officier commandant le département de choisir les futurs Vélites lors d’une revue au chef-lieu du département.

Dès le 5 ventôse, le préfet de Haute Garonne fait imprimer un avis pour l’engagement des conscrits des ans7, 8, 9, 10, 11 et 12 dans les Vélites : « les jeunes gens ayant finis leur 18e année…pourront être admis dans le corps des Vélites…pour faire partie de sa Garde » [2] A.D. Haute Garonne 4R 30. .

Deux jours plus tard, le 7 ventôse an 12, le préfet du Rhône fait parvenir une circulaire aux maires de son arrondissement expliquant la levée et les informant du nombre de Vélites à fournir par le département, qui est de 16. Dans l’Ain, la formation des Vélites est un échappatoire valorisant à la conscription bien que les 200 francs requis ne constituent pas d’obstacle, tandis que dans la Haute Garonne, le préfet insiste sur l’appartenance à la Garde Impériale pour avoir du recrutement.

Mais les instructions gouvernementales restent floues pour les familles quant à l’avenir des futurs Vélites et le 20 thermidor an 12, le préfet de l’Ain se fait le porte parole de ces familles, désireuses de connaître l’avenir de leurs fils, afin de pouvoir prendre des dispositions en cas de tirage au sort car l’étude des candidatures par le ministère de la Guerre est longue. Même si la proposition de Napoléon semble intéressante, l’engouement n’est pas au rendez-vous en Côte d’Or, où seulement 9 jeunes hommes s’engagent volontairement entre le 9 ventôse an 12 et le 6 nivôse an 14, dates des  d’inscriptions, alors que 18 portent une soumission [3]Cette soumission engage les hommes à partir dès qu’on les appelle. à l’engagement dans les Vélites durant la même période.

De même, la levée n’est pas un succès dans le Rhône, et le 3 germinal an 12, le ministre de la guerre attend toujours l’état signalétique des Vélites du département. Ce n’est que le 1er floréal, que le préfet du Rhône ouvre un registre d’engagement. Ce dernier, ouvert jusqu’au 22 messidor an 12, recueille 17 noms. Plus motivés qu’en Côte d’Or, 8 jeunes gens du Rhône s’engagent volontairement pour 6 soumissions, mais la qualité des recrues ne doit pas être au rendez-vous, puisque le 21 messidor, le préfet du Rhône fait appel aux maires de Lyon pour désigner 12 conscrits de réserve pour compléter les 2 jeunes retenus pour les Vélites dans le Rhône.

Du 25 au 27, les maires de Lyon font parvenir les noms de 11 jeunes gens. Mais là encore, l’engouement militaire n’est pas au rendez-vous et l’idée d’une brillante carrière dans la Garde ne semble pas encourager les rhodaniens puisque 3 jeunes gens désignés par les maires se font remplacer.

Il arrive aussi que certains jeunes gens ne passent pas par le préfet pour entrer dans les Vélites [4]Le 19 thermidor an 12, le ministre de la Guerre refuse l’admission d’un citoyen de Lyon car il est déjà soldat au 22 régiment de chasseurs à cheval. . Le 29 germinal an 12, le général Bessières, commandant la cavalerie de la Garde Consulaire écrit un préfet du Rhône pour lui demander de noter sur sa liste le nom de Claude Bernard, dont l’oncle, fourrier des chasseurs à cheval de la garde, désire le voir entrer dans les Vélites.

Toutefois le nombre de 16 Vélites est atteint et la revue de départ à lieu le 4 messidor an 12 dans la cour de la préfecture. En Haute Garonne, la levée semble être un succès, même si le nombre de volontaires pour les Vélites est peu élevé et même si il manque quelques volontaires, ceux-ci ne concerne qu’un nombre restreint de personne et touche plus particulièrement le monde rural : le 1er germinal an 12, le sous préfet de St Gaudens doit nommer 3 jeunes hommes pour compléter son quota de 4 volontaires. 24 vélites sont inscrits en l’an 12, dont 4 à la mairie de Toulouse : 16 sont admis dans les chasseurs à pied et 9 dans les grenadiers. Sur les 16 Vélites chasseurs, 14 sont déjà inscrits le 25 thermidor.

Ce n’est pas parce qu’un jeune homme déclare s’engager dans les Vélites et qu’il passe la revue à sa préfecture qu’il est retenu pour ce corps. En effet, en Côte d’Or, sur 27 volontaires, seulement 8 d’entre eux sont acceptés parmi les grenadiers à pied de la Garde. Dans le Rhône, seulement 8 Vélites sont acceptés par le ministre de la Guerre, le 14 fructidor an 12, dans les grenadiers à pied et 6 dans les chasseurs à pied de la Garde Impériale. 4 volontaires rhodaniens sont refusés par le ministre de la Guerre, le 15 thermidor an 12, pour défaut de taille et d’âge.

Dans les autres départements, la Dordogne fournie 31 Vélites, les Bouches du Rhône 32 et l’Hérault 35. En temps de paix, les Vélites sont séparés des régiments auxquels ils sont attachés, tandis qu’en temps de guerre ils sont intégrés aux compagnies, l’uniforme est donc celui des corps auxquels ils sont attachés mais ils n’ont pas les épaulettes ni le bonnet d’ourson qui est remplacé par un bicorne.

Après un an de formation, en janvier 1805, Napoléon commence à faire passer les Vélites dans les compagnies de grenadiers en vue de la campagne à venir. A partir d’août tous les Vélites sont versés dans la Garde ou dans la ligne comme sous officiers, tels les vélites rhodaniens Nicolas Bertrand qui passe des chasseurs à pied, sous lieutenant au 15e Régiment d’Infanterie de Ligne le 21 mai 1806, et Jean Marie Morel qui passe des grenadiers à pied comme sous lieutenant mais au 69e Régiment d’Infanterie de Ligne le 10 décembre 1806.

Il en est de même pour des Vélites des Hautes Garonne [5]Le19 avril 1806, un Vélite chasseur passe sous lieutenant au 7e Régiment d’Infanterie Légère et le15 septembre 1806, un grenadier Vélite passe sous lieutenant au 2e Régiment … Continue reading . Les bataillons sont quasiment supprimés. Le 15 avril 1806, Napoléon décide que les Vélites qui ont fait la campagne de 1805 pourront être admis dans la Garde Impériale à compter du 1er janvier 1807.

Les Vélites à Cheval

Le 19 septembre 1805, Napoléon décrète la formation d’un corps de Vélites à cheval de 800 hommes, “ composés des conscrits des trois dernières années à raison de 6 par département ” [6]Pigeard (Alain) : “ les Vélites de la Garde Impériale ” in Tradition Magazine n°157. , volontaires ou désignés par le préfet.

Comme les hussards canaris, avant eux, puis les gendarmes d’ordonnance et les Gardes d’honneur en 1813, “ chaque Vélite devra se pourvoir à ses frais, à l’époque de son admission, d’une culotte de peau de daim, d’une paire de bottes et d’une paire de gants uniformes ” [7]Pigeard (Alain) : “ les Vélites de la Garde Impériale ” in Tradition Magazine n°157. .

Plus prestigieuse, la formation des Vélites à cheval doit attirer plus de candidats à la vie militaire. Si dans le Rhône et dans la Haute Garonne, cette formation est un succès, dans la Côte d’Or ou l’Ain, la formation des Vélites à cheval n’attire pas les jeunes hommes. En Côte d’Or un seul jeune homme de 18 ans, de la classe de 1810, est accepté pour les dragons-Vélites le 25 mai 1808 et dans l’Ain un jeune homme entre dans les Vélites à la suite des Chasseurs à Cheval de la Garde en 1807. Dans le Rhône, si c’est le préfet qui reçoit les engagements dans les vélites à cheval du 1er frimaire an 14 au 11 juin 1806, c’est le général commandant la 19e division militaire qui est chargé de les passer en revue et qui est autorisé « à suspendre le départ de ceux…pas susceptibles d’être admis parmi les Vélites » [8]Lettre du général commandant la 19e division militaire au préfet du Rhône, A.D. Rhône 4R 1496. .

Par ce moyen, le Gouvernement espère sans doute renvoyer le choix et l’acceptation finale dans les Vélites au niveau le plus bas, au département, et ne pas le faire à Paris, comme cela a été le cas pour les Vélites à pied et ainsi engendrer des dépenses inutiles pour le ministère et les familles des rejetés.

Dans la Haute Garonne, le préfet diffuse un avis imprimer, le 11 vendémiaire an 14, pour l’inscription des jeunes gens dans les Vélites à cheval. Les admissions dans les Vélites à cheval se font presque sans discontinuer de 1806 à 1812 et concernent environ 17 jeunes hommes qui sont intégrés dans les Vélites dragons (2), les Vélites chasseurs à cheval (10) et les Vélites chevau-léger-lanciers (4). Si la levée des Vélites à cheval dans la Haute Garonne est un succès, dans le Rhône c’est un succès qui a du mal à se mettre en place.

En effet, au 30 frimaire an 14, le préfet du Rhône n’a toujours pas présenté une liste complète des Vélites à cheval de son département. Pour ce faire, le ministre lui propose de faire appel aux conscrits de l’an 15. Cette mesure est un succès puisqu’outre enregistrer l’engagement volontaire de 7 jeunes gens pour 1 soumission, le préfet du Rhône doit ouvrir un second registre d’engagement le 28 juin 1806 au 10 décembre 1807, puis un troisième du 28 septembre 1808 au 9 juin 1813. En tout ce sont 33 jeunes qui déclarent s’engager volontairement dans les Vélites à cheval pour seulement 2 soumissions [9]Seulement 2 volontaires se rétractent, un pour s’engager dans les Vélites à pied et l’autre pour entrer au 9e régiment de hussards. .

L’arme équestre semble tellement attirer les jeunes rhodaniens que certains, comme Martin Gadet de Lyon [10]De la taille convenable, 1m 72, il fait un curriculum vitae de ses études : études ecclésiastiques, connaissances en mathématiques, géographie, trigonométrie et dessin. , envoient des lettres de motivation. 8 Vélites à cheval du Rhône sont intégrés dans les régiments de la Garde entre avril 1806 et 1808 [11]On trouve parmi eux un Vélite à cheval, Mouneri intégré le 3 février 1808. , un seul est refusé pour défaut d’âge. Ces Vélites sont répartis dans les régiments de cavalerie de la Garde à raison d’un escadron de Vélites par régiment le 15 avril 1806.

En campagne, ils sont répartis dans les compagnies d’anciens et astreints au même service que les autres [12]Le Vélite chasseur à cheval Pierre Eselé de Toulouse, entré au corps le 13 novembre 1806, part peu de temps après son incorporation pour la campagne de Prusse puis d’Espagne. Il décès de … Continue reading . Comme pour les Vélites à pied, ils portent la tenue du corps auquel ils sont attachés mais portent le bicorne. Il faut attendre le 29 juillet 1811 pour que Napoléon ferme l’accès de certains corps de cavalerie de la Garde aux Vélites : chasseurs à cheval, grenadiers à cheval et dragons de la Garde. Désormais tous les Vélites sont versés au 2e régiment de chevau-légers lanciers de la Garde [13]C’est le cas des 11 vélites à cheval du Rhône engagés volontaires entre 1808 et 1813. .

La seconde formation de Vélites à pied

Le 1er novembre 1805, en pleine campagne contre l’Autriche, Napoléon prend un décret portant création de deux nouveaux bataillons de Vélites à pied.

Comme les premiers Vélites, ils sont attachés aux chasseurs et aux grenadiers à pied de la Garde. Ils sont formés de 6 conscrits de l’an 9 à l’an 14 par département. Mais dès le 15 avril 1806, Napoléon réorganise la Garde Impériale et attache à chaque régiment d’infanterie de la Garde deux bataillons de Vélites et à chaque régiment de cavalerie un escadron de Vélites. En campagne, les Vélites, formés en 2 compagnies, marchent avec un bataillon.

Quelques mois plus tard, le 11 juin 1806, un décret impérial décide de la levée de 2 000 Vélites supplémentaires pour compenser les nominations dans la ligne ou les incorporations dans la Vieille Garde ainsi que 160 Vélites pour l’artillerie de la Garde. Chaque département doit fournir 20 Vélites pris parmi les volontaires des an 8 à 14. Là, l’engouement semble plus important de la part des jeunes conscrits. En Côte d’Or, pour 9 engagements volontaires pour les Vélites du 18 juillet au 31 décembre 1806, on ne compte que 8 soumissions pour les Vélites. Dans la Haute Garonne, on inscrit 15 Vélites chasseurs à pied et 14 Vélites grenadiers pour l’an 14. Dans le Rhône, là aussi, la levée est un succès.

Comme pour les Vélites à cheval, le préfet ouvre deux registres d’inscriptions, le 1er va du 9 nivôse an 14 au 14 octobre 1806 et le second du 28 juin 1806 au 10 décembre 1807. Durant cette période, la préfecture du Rhône enregistre 9 engagements volontaires pour 3 soumissions. Comme pour les deux premières levées de Vélites, certains jeunes hommes ne se font pas enregistrer auprès du préfet et se rendent directement auprès des corps de la Garde Impériale pour y faire leur engagement, tel Joseph Boucher de Lyon, qui se présente le 13 mai 1806 devant le colonel des Chasseurs à pied de la Garde.

Comme pour les levées précédentes, ces demandes sont renvoyées par les régiments aux préfets. 16 vélites du Rhône sont intégrés dans les régiments de la Garde entre 1806 et 1808. Comme pour les 1er Vélites, la tenue est celle des corps auxquels ils sont attachés mais portent toutefois un bonnet à poil sans cordon ni plaque.

Mais, le 19 septembre, Napoléon décide de réunir le 1er bataillon de grenadiers-Vélites et le 1er bataillon de chasseurs-Vélites au sein d’un régiment prenant le nom de Régiment des Vélites de la Garde. Ce dernier est attaché aux grenadiers à pied et devient 2e régiment de Fusiliers de la Garde le 15 décembre 1806. Quant aux officiers et sous-officiers du 2e bataillon de grenadiers-Vélites et du 2e bataillon de chasseurs-Vélites, faisant double emploi avec les cadres des 1er bataillons, forment les cadres du nouveau régiment de Fusiliers de la Garde.

Les Vélites italiens

            Au mois de mars 1809, deux unités de Vélites sont créées en Italie, à Turin et Florence, encadrés par des soldats français issus de la Garde, dont Martin Bourgeois, né en 1779 à Coligny dans l’Ain, sergent aux Vélites de Turin qui devient chevalier de la Légion d’honneur le 28 novembre 1813 ou Pierre Peysson, né à Belley en 1769, capitaine aux Vélites de Florence, blessé à la bataille de Montmirail en 1814. Ceux de Florence sont au nombre de 600 et ceux de Turin sont de 475 sous le commandement du major Cicéron [14]Cicéron commandera les troupes françaises dans la région de Furstenwald en 1813. Il passe une convention avec les troupes russes, le 13 février 1813, pour évacuer cette ville et se rendre à … Continue reading .

 

            Le mécanisme d’apprentissage militaire mis en place par Napoléon avec les Vélites marche, à l’exemple de la carrière de François-Cécile Drujon de Beaulieu, né en 1790 à St Rambert dans l’Ain, et volontaire pour les Vélites-Chasseurs en 1806. Après avoir fait les batailles de Ratisbonne, Essling et Wagram, il passe au régiment des Lanciers Polonais de la Garde comme sous-lieutenant avec qui il fait la campagne de Russie. Officier au 8e régiment de chevau-légers lanciers, il est capturé à Leipzig, après avoir vu mourir Poniatowski.

Libéré par Bernadotte contre la promesse de ne plus prendre les armes, il se retire au château de Beaulieu à Lavours. Toutefois, ce succès des Vélites n’est pas immédiat et il faut la mise en place des Vélites à Cheval pour que l’essai de la première levée se transforme en réussite et fournisse rapidement à la Grande Armée des officiers capables, jeunes et expérimentés.

Par Jérôme Croyet,

Historien, assistant archiviste aux Archives Départementales de l’Ain, chargé de conférences à l’Université Lumière Lyon II

References

References
1 Le père du Vélite rhodanien Paul Louis d’Hauteville, né à Châtillon-sur-Chalaronne, qui entre aux grenadiers à pied de la Garde Impériale le 17 fructidor an 12, est maire de la commune de Jalagny.
2 A.D. Haute Garonne 4R 30.
3 Cette soumission engage les hommes à partir dès qu’on les appelle.
4 Le 19 thermidor an 12, le ministre de la Guerre refuse l’admission d’un citoyen de Lyon car il est déjà soldat au 22 régiment de chasseurs à cheval.
5 Le19 avril 1806, un Vélite chasseur passe sous lieutenant au 7e Régiment d’Infanterie Légère et le15 septembre 1806, un grenadier Vélite passe sous lieutenant au 2e Régiment d’Infanterie de Ligne italien.
6, 7 Pigeard (Alain) : “ les Vélites de la Garde Impériale ” in Tradition Magazine n°157.
8 Lettre du général commandant la 19e division militaire au préfet du Rhône, A.D. Rhône 4R 1496.
9 Seulement 2 volontaires se rétractent, un pour s’engager dans les Vélites à pied et l’autre pour entrer au 9e régiment de hussards.
10 De la taille convenable, 1m 72, il fait un curriculum vitae de ses études : études ecclésiastiques, connaissances en mathématiques, géographie, trigonométrie et dessin.
11 On trouve parmi eux un Vélite à cheval, Mouneri intégré le 3 février 1808.
12 Le Vélite chasseur à cheval Pierre Eselé de Toulouse, entré au corps le 13 novembre 1806, part peu de temps après son incorporation pour la campagne de Prusse puis d’Espagne. Il décès de ses blessures à Wagram.
13 C’est le cas des 11 vélites à cheval du Rhône engagés volontaires entre 1808 et 1813.
14 Cicéron commandera les troupes françaises dans la région de Furstenwald en 1813. Il passe une convention avec les troupes russes, le 13 février 1813, pour évacuer cette ville et se rendre à Coepnik, le 14 avril 1813.