Le Congres danse
Mercredi 23 novembre 1814
Grand carrousel impérial, à l’École Impériale d’Équitation (Hofreitschule), sans doute la manifestation la plus coûteuse de tout le Congrès. Le tsar, souffrant, n’est pas là.
Le soir, il y avait le carrousel. J’ai eu deux billets, mais je n’y suis pas allé. (Gentz)
Après de longs préparatifs[i], cet évènement[ii], qui met en jeu des moyens considérables, prend place dans le Manège d’hiver[iii]. Il nous faut ici donner largement la parole à La Garde-Chambonas (mais Lord Clive y consacre également de longues pages dans son Journal.).
Le jour du carrousel impérial, jour si impatiemment attendu, était arrivé enfin. Tant de semaines avaient été employées aux préparatifs, qu’on ne doutait pas que la cour n’y déployât toutes les merveilles de luxe et toutes les ressources de la richesse (…)
Le prince de Ligne voulut bien disposer en ma faveur de l’un des billets que le grand maréchal Trauttmansdorff lui avait envoyés. À sept heures, nous nous rendîmes ensemble au palais du Burg (…)
Plusieurs officiers, sous les ordres du grand-maître des cérémonies, le comte de Wurmbrand, attendaient aux portes les personnes invitées, pour les conduire aux places qui leur étaient réservées. Telle était la curiosité générale, que de faux billets d’admission avaient été, disait-on, fabriqués et vendus à très haut prix. Aussi, la police viennoise avait-elle dû recourir aux plus minutieuses recherches.
Le manège impérial, construit par Charles VI, et appelé depuis la salle du Carrousel, avait été disposé pour cette solennité. Ce bâtiment, dont le vaste vaisseau est presque égal à l’étendue d’une église ordinaire, a la forme d’un parallélogramme prolongé. Tout autour, règne une galerie circulaire qui communique avec les appartements du palais. Des bancs disposés en gradins, pouvaient recevoir mille à douze cents spectateurs. Cette galerie était coupée par vingt colonnes corinthiennes, où se voyaient appendus les écussons des chevaliers, ornés de leurs armes et de leurs devises.
À chaque extrémité de cette vaste arène, on avait élevé deux tribunes occupant toute la longueur du bâtiment, et drapées des plus riches étoffes : l’une destinée aux monarques, aux impératrices, aux reines, aux princes souverains, l’autre, précisément en face, était réservée aux dames des vingt-quatre paladins qui allaient prouver qu’elles étaient belles entre les belles. Au-dessus de ces tribunes on avait disposé les orchestres: tout ce que Vienne possédait de musiciens distingués s’y trouvait réuni.
Une des galeries latérales était destinée aux ambassadeurs, aux ministres, aux plénipotentiaires de l’Europe, aux célébrités militaires et aux illustres familles étrangères. La noblesse autrichienne, hongroise et polonaise était rangée dans l’autre galerie.
Il y a d’abord un « jeu de bague »
Les chevaliers doivent en enlever les anneaux avec leurs lances et sans s’arrêter, pendant que leurs chevaux sont lancés avec rapidité.
Autour de la salle, de distance en distance, des têtes de Turcs et de Maures, couvertes de leurs turbans, sont placées sur des piliers et servent également de but aux combattants. Sans doute ainsi autrefois, en entretenait la haine des guerriers allemands contre leurs envahisseurs et implacables ennemis les Turcs.
Afin de prévenir les accidents, le sol du manège est couvert d’un sable fin à la hauteur d’un demi-pied. Enfin, à la porte de la salle, une barrière marque rentrée de la lice. Derrière cette porte, se tiennent les hérauts d’armes avec leurs trompettes, et revêtus de leurs magnifiques costumes. Une multitude de lustres, garnis de bougies, répandaient dans cette vaste enceinte un foyer de lumières qui pouvait le disputer au jour.
Pour les spectateurs, l’occupation principale est sans doute de reconnaître, dans les tribunes, le « Who is Who » de la Vienne impériale, et notre narrateur ne s’en prive pas :
Nous étions placés entre le feld-maréchal Walmoden et le prince Philippe de Hesse-Hombourg. Près de nous on remarquait le prince Nicolas Esterházy, revêtu de son uniforme de hussard hongrois, dont la riche broderie pouvait déjà elle seule servir d’objet à la curiosité[iv]. Le premier rang de notre galerie était occupé par les plus jolies et les plus éminentes dames de la société viennoise : les princesses Marie Esterházy, de Waldstein, Jean de Liechtenstein, de Starhemberg[v], de Colloredo, de Metternich, de Schwarzenberg, les comtesses Batthyány, de Durkheim, etc. La galerie en face était garnie de dames étrangères. Sur le rang de derrière, les altesses, les excellences diplomatiques de tous les pays, de toutes les importances, formaient une ligne d’or et de diamants, tant leurs habits de cour ou d’uniforme étaient chargés d’ordres et de broderies. Pour en couper un peu l’uniformité, le costume rouge du cardinal Consalvi ; plus loin, le turban du pacha de Widin, le caftan de Maurogeny, et le colpack du prince Manug, bey de Mirza, semblaient jeter quelque variété au milieu de cette incomparable magnificence (…)
Le souvenir aime à rencontrer des noms historiques: en vérité, à quelques exceptions près, tous les personnages qui, depuis un quart de siècle, avaient occupé en Europe la voix de la renommée, se trouvaient réunis là: M. de Talleyrand, à côté du prince de Hardenberg; non loin du cardinal Consalvi, lord Castlereagh, le comte de Lœvenhielm, M. de Palmella[vi], M. de Labrador, le commandeur Alvaro Ruffo, M. de Nesselrode, le duc et la duchesse d’Argyle, lord Clancarty, M. Pozzo di Borgo, Ypsilanti, toutes les illustrations du passé et de l’avenir.
Le clou de la fête est un combat simulé, dont les règles, cependant, interdisent les blessures, et auquel vont assister 24 dames, ayant chacune son champion :
Toutes, par leur grâce et leur beauté, méritaient le nom de belles d’amour qui leur avait été donné: c’étaient les princesses Paul Esterházy, Marie de Metternich, les comtesses de Périgord, Rzewouska, de Marassé, Sophie Zichy, etc. On ne peut se figurer un spectacle plus gracieux et plus éblouissant. Ces dames s’étaient divisées en quatre quadrilles qui se distinguaient par la couleur de leurs costumes : le vert émeraude, le rouge cramoisi, le bleu, le noir. Toutes les robes étaient de velours, garnies des plus riches dentelles, et étincelantes de pierreries.
L’ensemble de ces toilettes était copié avec une minutieuse exactitude sur celles du seizième et du dix-septième siècle. Le quadrille qui avait choisi la couleur verte portait le costume national hongrois. Il consistait en une longue tunique ouverte, avec un dessous de satin blanc, agrafée depuis le corsage jusqu’au genou par des épingles en diamants. Placées à des intervalles réguliers, ces épingles laissaient entrevoir le satin dont la blancheur et le brillant formait un délicieux contraste avec le vert foncé du velours. Des agrafes nouaient également d’autres ouvertures depuis le bas de la taille jusqu’à l’épaule. Le corsage, plat par-devant, était couvert des joyaux les plus riches. Une première manche en velours, large et flottante, ouverte sur l’épaule, tombait en suivant la forme du bras; dessous, était une seconde manche flottante en satin blanc, brodée comme le corsage, mais en or et en pierreries de couleur. Sur la tête, était placée une petite toque aussi de velours, entièrement couverte de pierreries. Enfin, un long voile transparent, broché d’or, attaché à la coiffure de ces danses et tombant jusqu’aux pieds, les enveloppait entièrement.
Les autres quadrilles avaient adopté les costumes polonais, autrichien, et français du temps de Louis XIII. La coupe et la forme des habits étaient variées, mais tous étalaient le même luxe, la même magnificence. En les voyant on aurait pu penser que toutes les richesses de la monarchie autrichienne avaient été mises en réquisition. Tous ces joyaux étaient évalués à près de trente millions de francs. Ceux de la seule princesse Esterházy, née de la Tour-et-Taxis, figuraient dans cette somme pour six millions environ (…).
Une nouvelle fanfare annonce l’arrivée des souverains. À leur entrée, tout le monde se lève: les vingt-quatre belles d’amour rejettent leurs voiles en arrière, et apparaissent dans tout leur éclat. Des applaudissements unanimes viennent se mêler aux acclamations qu’a excitées la présence des monarques.
C’est de nouveau l’occasion pour La Garde d’énumérer les personnalités présentes.
Au premier rang de la tribune impériale, à droite et à gauche des impératrices, on distingue la reine de Bavière, l’archiduchesse Béatrice d’Este, la grande-duchesse d’Oldenburg et sa sœur Marie de Weimar; sur le second rang, les rois de Prusse, de Danemark, de Wurtemberg, de Bavière, les princes de Prusse, de Wurtemberg, de Bavière, le prince Eugène Beauharnais, enfin les archiducs Charles, Albert, Ferdinand[vii], Maximilien d’Este, Jean et Regnier[viii] (…)
Bientôt, les paladins apparaissent, au nombre de 24, répartis en quatre quadrilles (cf. plus bas)
C’était la fleur de la noblesse de l’empire. La plupart, lors des dernières guerres, avaient dans une autre arène gagné vaillamment leurs éperons. Si tous brillaient par leur gloire personnelle ou par l’illustration de leurs familles, ils n’étaient pas moins distingués par leurs avantages extérieur». Il y avait eu, disait-on, de véritables rivalités pour obtenir l’honneur d’un rôle dans ces scènes imitées des anciens temps. Enfin, le choix, qui semblait être un brevet d’élégance et de grâce, s’était arrêté sur les plus jeunes et les plus beaux.
Comme il se doit, chaque palatin a sa dame, avec laquelle, plus tard, il dansera le quadrille.
Les combats peuvent alors commencer.
La lice est ouverte : alors commencent les différents jeux où doivent se développer la force et l’adresse des combattants. Six chevaliers reparaissent suivis de leurs pages et de leurs écuyers. On exécute la passe de la lance : les chevaux sont mis au galop ; chaque cavalier emporté avec rapidité vient enlever, à la pointe de sa lance, les bagues placées devant la tribune impériale.
Trois fois chaque quadrille recommence la course jusqu’au moment où, presque tous les anneaux ayant disparu, l’on put juger de la dextérité des jouteurs.
Quand ce premier exercice est terminé, les lances, ornées des bagues conquises, sont remises aux écuyers : la seconde course commence. Chaque combattant, armé d’un court javelot, le dirige avec une adresse rare vers les têtes des Sarrasins, et toujours au galop, avec une seconde javeline recourbée relève de terre le dard qu’il vient de lancer. Puis bientôt, tirant leurs épées, penchés sur le cou de leurs coursiers, ils se précipitent vers leurs adversaires immobiles, les visent, les frappent, en tâchant de les abattre d’un seul coup.
Enfin, armés d’un cimeterre à lame recourbée, on les voit, emportés de toute la vitesse de leurs chevaux, couper en deux une pomme suspendue à un fil et la recouper d’un revers : ce dernier exercice demandait autant de coup d’œil que d’adresse. Le fils du prince Trauttmansdorff y excella (…)
Bientôt les scènes varièrent : on simula une véritable rencontre. Les cavaliers rompirent par quatre : les chevaux furent mis au galop. Deux troupes se formèrent, et se serrant de près, s’efforcèrent de se démonter comme dans les luttes de l’ancienne chevalerie. Des règlements avaient posé les limites de l’attaque et de la défense : dès qu’un combattant apportait trop de vivacité dans la lutte, à l’instant des hérauts d’armes intervenaient, la faisaient suspendre, et de nouveaux chevaliers prenaient la place. Les orchestres exécutaient alors des airs dont le rythme vif et pressé respirait l’ardeur des combats.
Dans ce moment, un accident, qui faillit devenir très grave, jeta pour quelques instants un peu de trouble dans la royale assemblée : le prince de Lichtenstein venait d’être renversé de son cheval, et gisait sans connaissance dans l’arène. Les mesures avaient été si bien prises, qu’en un instant il fut relevé et transporté hors du manège. Peut-être même, au milieu de la mêlée, ne se serait-on pas aperçu de cette chute, sans quelques cris d’épouvanté partis de la tribune des dames.
Quand cette dernière manœuvre fut achevée, la cavalcade entière vint et se sépara en deux troupes, chacune était composée de douze chevaliers et de leurs écuyers. Alors on les vit tour à tour se mêler, se dégager, se mettre en ligne sur douze, sur six ou quatre de front, et exécuter différentes évolutions aussi élégantes que rapides. Enfin, pour dernière preuve de l’agilité et de l’intelligence de leurs coursiers, ils terminèrent par une sorte de danse dont la musique réglait les mouvements. De bruyantes acclamations éclataient de toutes parts: la dextérité des cavaliers, la souplesse de leurs montures étaient l’objet de l’enthousiasme général.
Cependant tout est fini : les paladins viennent saluer les souverains et leurs dames, font une fois au pas le tour de l’enceinte, et la quittent dans le même ordre qu’ils étaient entrés.
Pour ce carrousel, l’archiduc Rodolphe avait commandé à Ludwig van Beethoven, une musique, qui a disparue, sans laisser d’autre trace que cette lettre:
Je vois que Votre Altesse Impériale veut encore faire essayer les effets de ma musique même sur les chevaux. Soit, voyons si de la sorte les cavaliers pourront faire quelques culbutes adroites. Ha ! Ha! Je ris de la façon qu’a Votre Altesse Impériale de penser à moi, même en cette occasion. Aussi serai-je ma vie durant, votre serviteur empressé.
NB. La musique de cheval demandée arrivera au plus grand galop chez Votre Altesse Impériale
À l’issue de la fête, un souper est servi aux invités :
Dans la salle principale était une première table servie en vaisselle d’or, et placée sur une estrade élevée de quelques pieds : elle était consacrée aux hôtes royaux du Congrès. À gauche, une autre table, où se déployait la même magnificence, était destinée aux princes, aux archiducs, aux chefs de maisons régnantes, aux ministres des grandes puissances. À droite, s’élevait une troisième table, de quarante-huit couverts, pour les acteurs du tournoi. Autour de la salle et dans les pièces adjacentes on en avait dressé d’autres plus petites, auxquelles les invités prirent place sans distinction de rang. Le parfum des corbeilles odorantes, le luxe des parures, où le feu des diamants se mariait à l’éclat nuancé des fleurs, le jour des lumières, scintillant dans des milliers de cristaux et mêlant leurs rayons à cet arc-en-ciel éblouissant, les corbeilles d’or circulant chargées de fruits, présentaient l’ensemble le plus magnifique. La magie d’un tel tableau transportait le spectateur dans un de ces rêves que l’imagination seule peut créer. Pendant le repas, des ménestrels vinrent, s’accompagnant sur la harpe, chanter des lais à la beauté et des sirventes à la valeur.
Il est suivi d’un bal masqué (les souverains ont des masques vénitiens)[ix], auquel participent 2.000 personnes, et durant lequel, les héros du jour et leurs belles dansent le quadrille
– Premier quadrille (en costumes nationaux hongrois)
Comte Johann Trauttmansdorff – Comtesse Périgord
Prince Windisch-Graetz – Princesse Leopoldine Liechtenstein
Comte Vinzenz Esterhazy – Comtesse Czecheny-Guilford
Comte Constantin Wartensleben – Comtesse Marie Batthyány[x]
Prince Paul Esterházy – Comtesse Thérèse Kinsky
Prince Carl Liechtenstein – Princesse Taxis
– Deuxième quadrille (en costumes nationaux de Bohème)
Comte Heinrich Hardegg – Princesse Löwenstein[xi]
Comte Moritz Woyna – Comtesse Julie Zichy
Baron Pfeil – Comtesse Sophie Zichy
Comte Ladislaus Wrbna – Princesse Windisch-Graetz
Comte Schönfeld[xii] – Comtesse Flore Wrbna
Comte Wollenstein – Comtesse Fries
– Troisième quadrille (en costume de chevaliers allemands du Moyen-Âge)
Comte Schlick – Duchesse de Sagan
Comte Eugen Wrbna – Princesse Kaunitz
Comte Wratislav – Comtesse Wrbna
Comte Felix Woyna – Princesse Lichnovska[xiii]
Baron Mengen – Comtesse Vaffenheim
Comte Gattersburg – Comtesse Saurau-Hunyady
– Quatrième quadrille (en costumes français de la cour de Louis XIII)
Comte Franz Zichy – Comtesse Stackelberg
Comte Ferdinand Zichy – Princesse Jablonowska
Comte Franz Palffy – Princesse Marie Esterházy
Comte Edouard Woyna – Comtesse Fuchs-Gallenberg
Baron Hammerstein – Comtesse Bernstorff
Comte Johann-Baptist Batthyány – Comtesse Esterhazy-Roisin
Talleyrand n’est pas peu fier de la prestation de sa nièce :
Dorothée a eu hier le plus grand succès au carrousel. Elle était certainement l’une des plus jolies et une des mieux mises. Tout le monde avait contribué à la toilette, et comme elle est fort aimée à Vienne, on s’était empressé de lui prêter de jolies et belles choses. L’écharpe de son chevalier a eu beaucoup de succès On a trouvé qu’il était de fort bon goût de faire paraître au milieu d’un Congrès et d’une fête de grand éclat les chiffres de la Maison de Bourbon. (Talleyrand à la duchesse de Courlande)
Ce Carrousel sera répété les 1er et 5 décembre.
[i] Auxquels, croit savoir un informateur de Hager, Marie-Louise a assisté, ce que confirme le baron de Bausset.
[ii] Karoline Pichler, victime de migraine la veille de la fête, ne peut, à son grand regret, y participer.
[iii] Construit durant le règne de Charles VI (1685 – 1740), par l’architecte Joseph Fischer von Erlach. Une galerie entoure un manège de 55 m de long sur 18 m de large.
[iv] C’est dans cet uniforme que le représente le peintre Martin Knoller en 1793.
[v] Maria-Louisa d’Arenberg, fille de Charles de Ligne.
[vi] Celui-ci a un appartement dans la Renngasse, au numéro 163.
[vii] Il est ici difficile de savoir de quel Ferdinand il s’agit (trois archiducs se prénommant ainsi).
[viii] Lire Rainier (voir l’index biographique)
[ix] « Il y avait très peu de masques de caractère, et le peu qu’il y avait, sans signification. Par conséquent il ne fut pas question des petites intrigues, qui, pour moi, sont le sel d’un bal masqué. Se chercher, se trouver, s’attraper, se taquiner, c’est autrement le plaisir habituel. Les 24 chevaliers du carrousel, en costume tudesque, de même que les jolies Dames, couvertes de bijoux et de perles. Je suis resté jusqu’à une heure du matin » (Wernigerode, qui n’a assisté qu’à cette deuxième partie de la manifestation, pour des raisons de santé).
[x] Sans doute la fille du comte Nikolaus Batthyány (1774 – 1842). Les Batthyány ont un salon littéraire dans le faubourg de Landstrasse.
[xi] Épouse du Prince (depuis 1812) Johann Karl Ludwig zu Löwenstein-Wertheim-Virneburg (1740 – 1816).
[xii] Il pourrait s’agir de Johann Ferdinand Ritter von Schönfeld (1750 – 1821), collectionneur et écrivain qui reçoit, durant le Congrès, la Croix de Chevalier de l’Ordre de Danebrog (Danemark). Mais il y a également au Congrès un comte Louis Schönfeld, ancien ministre de Saxe à Vienne.
[xiii] Peut-être Christine, l’épouse du prince Carl Alois de Lichnowsky-Woschütz (1761 – 1814), lequel fut un des mécènes de Beethoven.