Le blocus continental – Le choix de l’arme économique – Le Consulat et le Premier empire

Reprenant l’idée du Directoire, Napoléon employa l’arme économique pour tenter de faire fléchir la Grande Bretagne. Mais pour en garantir l’efficacité, et éviter les écueils dans lesquels sont tombés les révolutionnaires, encore fallait-il assainir l’économie du pays avant de se lancer à l’assaut de l’économie ennemie.

L’économie des protagonistes à la veille du blocus continental

Alors que l’économie française est à l’image du pays, sujette à de profonds bouleversements, l’Angleterre amorce déjà son entrée dans le XIXe siècle en accentuant son avance sur le Continent, affirmant la supériorité de la pensée des mercantilistes sur celle des physiocrates.

La France, une économie à construire.

Dans les premiers temps de la Révolution, la France connu une période économique désastreuse. Proche de la banqueroute, la République dont les déficits avaient été creusés par les années de guerre ainsi que par le « blocus » des produits anglais[1], ne dut son salut qu’à l’intervention énergique d’un homme: Bonaparte. La France passa alors d’une économie déstabilisée à une économie dirigée.

Ni les tableaux de Debucourt, ni les écrits des auteurs de la Révolution décrivant une société idyllique ivre de liberté ne doivent faire illusion. Certes si les classes aisées regroupant anciens riches et nouveaux parvenus se livrent à certaines exubérances, gardons à l’esprit que la France du Directoire reste meurtrie dans sa chair et dans son économie.

Mais passons sur les épisodes sanglants de notre histoire pour ne retenir que l’état de délabrement économique et financier qui fut le sort de notre Nation durant de nombreuses années.

La jeune République est rongée par des corruptions de toutes natures, Tous les profits semblent bons, qu’ils s’opèrent au détriment des citoyens ou des institutions de l’État. Il n’en résultera que l’affaiblissement de la France.

Le spectre du chômage apparut avec son cortège de misère [2], amplifié par les troubles accompagnant toute période de changement radical. Les orphelins de la République meurent de faim dans les hôpitaux, les brigands se multiplient à chaque coin de route ou aux lisières des bois paralysant le peu de transaction financière et commerciale pouvant encore exister [3].

Il faudra attendre le 18 brumaire et Napoléon Bonaparte pour que la situation se stabilise enfin. L’État était en délinquance, et pour retrouver la confiance perdue du peuple il fallait réorganiser les finances par une politique d’emprunts aux banques, et la réalisation d’économies dans tous les domaines possibles.

Le mot d’ordre était donné, chasser les dépenses inutiles [4], tout en évitant de saigner une nouvelle fois la population.

À une économie en décomposition va faire place une économie dirigée par le 1er Consul puis l’Empereur.

Napoléon s’immisça tout au long de son règne dans toutes les matières qui pouvaient intéresser son royaume, mettant un point d’honneur à discuter de tout et à imposer ses décisions, même contre la volonté de ses conseillers. De ce point de vue, l’économie ne fit pas exception.

Le Consulat et l’Empire se caractérisent sur le plan de la réglementation économique par la multiplication des textes, voire des dispositions autoritaires [5].Vont apparaître les grands monopoles d’État (armes, poudre, monnaie, tabac) et l’imposition de certaines cultures [6] (6).

Le blocus continental de 1806 sera l’ultime légitimation d’autant d’implications de l’Empereur dans les affaires économiques de la France. Son intérêt pour ce domaine est flagrant. Il visitera souvent les villes industrielles comme il passe en revue ses différentes armées pour, dans les deux cas, soulever l’enthousiasme et haranguer «ses hommes». On lui fera d’ailleurs souvent le reproche d’aborder les problèmes du pays comme un général d’armées terrestres et non comme un économiste ou un marin, partant du principe que ce qui réussit sur les troupes ennemies doit pouvoir réussir dans les autres domaines d’intérêts de la France.

Quoiqu’il en soit, force est de constater que la plus grande réussite de cette fin de siècle prendra la forme d’une monnaie: le franc germinal. En trois ans la France est parvenue tant bien que mal à sortir du marasme pour devenir l’un des Etats le plus riche et puissant d’Europe. Malgré tous ces efforts la France reste en retard sur sa voisine d’outre-Manche, retard qui ne sera jamais rattrapé, ayant même tendance à se creuser au long des « Guerres napoléoniennes ».

L’exemple britannique

L’économie britannique se révélera tout au long des périodes troublées qui nous intéresse ici comme l’une des plus stables et plus forte du Monde. Même si deux crises viendront ébranler les bases de cette certitude (chapitre II), la faiblesse que les économistes français ont cru déceler en l’économie anglaise, ne se révélera pas comme l’instrument de sa perte.

a) Le commerce extérieur britannique

La Grande Bretagne a forgé sa richesse au cours des siècles sur sa formidable capacité à commercer avec le Monde. La fin du XVIII’ siècle est marquée par une évolution fulgurante des bénéfices commerciaux anglais. Certes, cette hausse du commerce qui a atteint l’un de ses points culminants au cours de cette période n’est que la conséquence de la fin du marasme économique où l’avait plongé la guerre d’indépendance américaine et qui lui avait interdit un débouché traditionnel et important.

Cette période faste pour l’économie anglaise ne sera pas démentie tout au long des guerres révolutionnaires. Le commerce sera certainement marqué par une certaine fluctuation mais il restera globalement positif. 1796 représentant une meilleure année sur ce point que 1792 (Annexe I) qui avait pourtant bénéficiée de la reprise du commerce avec les anciennes colonies.

L’hégémonie du commerce britannique avait déjà été perçue par les révolutionnaires comme une menace lors de « l’expérience de libre échange » réalisée entre la France et l’Angleterre consécutive au traité Eden-Rayneval de 1786. Il fallait alors protéger l’économie française et son industrie naissante des attaques britanniques. La parade fut trouvée dans l’instauration d’un protectionnisme caractérisé par de lourds droits de douane sur les marchandises étrangères, ainsi que sur les denrées coloniales[7].

Mais dans les faits, les répercussions sur l’économie britannique furent quasi nulles comme nous venons de le voir, alors que le commerce extérieur français accusera une diminution de près de 45% de ses activités entre 1787 et 1799.

L’année 1802 marqua un tournant dans l’économie britannique puisque l’on vit un ralentissement de la croissance. Mais en règle générale le commerce britannique se porta bien jusqu’au traité de Berlin. Comment expliquer cet état de bonne santé? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la guerre avec la France n’est pas la raison fondamentale de ce maintien de l’économie.

Certes, elle a permis d’évincer du commerce mondial un concurrent mais qui en définitive occupait des secteurs (tels que les soies) qui n’appartenaient pas au domaine concurrentiel britannique.

Il faut voir dans ce « boom économique » de 1792 à 1802, les impacts de la création de nouveaux marchés (la Grande Bretagne ayant comblé une partie de ses pertes en Europe avec des pays d’Amérique du Sud), une augmentation de sa technologie notamment dans le domaine du coton et du textile, ainsi qu’une hausse des demandes intérieures des États-Unis (Annexe II)

  1. b) L’industrie et le commerce intérieure.

On présente souvent la Grande Bretagne comme le pays qui s’est avant tout autre engagé sur la voie de la Révolution Industrielle. Elle marque une véritable avance sur les pays européens encore peu industrialisés [8] alors qu’en face, la France accumule un retard en matière de technologies.

Il n’était d’ailleurs pas rare de voir des entrepreneurs français ramener dans leurs bagages des ouvriers anglais devant apporter leurs connaissances en matière industrielle. Ce qui suscita également les démarchages effectués entre les concurrents français dans le but de les débaucher.

Bien que les innovations technologiques ne soient pas totalement absentes en France, elles sont généralement déjà dépassées lors de leur mise en œuvre. L’industrie anglaise reste donc florissante en cette fin de siècle et début du nouveau siècle même si la guerre et les embargo (notamment de la ligue des neutres) semblent avoir atteint certains secteurs  [9].

Enfin s’agissant de l’agriculture anglaise, même si contrairement à la France, son intérêt passe au second rang après l’industrie, elle reste à l’époque la première activité britannique, occupant une grande partie de la main d’œuvre disponible. Là encore, l’Angleterre marque une avance certaine sur la France en ayant amorcé une Révolution agricole qui fait encore défaut à cette dernière. Car si la France est avant tout attachée à la valeur de la terre, opposant les pensées physiocrates aux mercantilistes anglais, l’agriculture reste dans une approche traditionnelle ayant eu cours tout au long de l’Ancien Régime. La tradition reste à l’exploitation de petites propriétés, ce qui n’est pas favorable aux grandes récoltes comme en Angleterre.

Cumulé avec l’absence de toute évolution technologique, ceci explique une production médiocre bien que connaissant une certaine croissance, mais à quel prix [10]  . L’importance démographique remplace le manque technologique. Seule une série de mauvaises récoltes fera ressentir à l’Angleterre sa dépendance vis à vis de l’Europe, et plus particulièrement de la France.

Ce rapide tour d’horizon des économies françaises et anglaises a comme principale finalité de s’interroger sur les chances de succès d’un blocus continental. La faible répercussion du blocus révolutionnaire expliquera le peu de crédibilité qu’apporteront les anglais au blocus continental, tout au moins au début, par rapport à sa reconnaissance en 1806.

 

Aux origines du Blocus continental

Le décret de Berlin du 21 Novembre 1806 n’est pas la première interdiction portée aux produits anglais. Il marque cependant un tournant dans un conflit économique qui, de l’état larvaire, va devenir un conflit actif.

De la paix d’Amiens au traité de Tilsit

A la paix d’Amiens en 1802 la France possède sous son emprise la majeure partie de l’Europe occidentale, de l’Elbe jusqu’à Bayonne. L’Angleterre se sentant menacer dans son commerce avec l’Europe va rompre le traité de paix dès 1803.

C’est à l’initiative de la Grande Bretagne que revient l’instauration du blocus [11] . Il n’avait guère alors qu’un aspect plus symbolique que réaliste et ne concernait que le commerce avec la France. La réaction de l’Empereur fut brutale et inattendue [12] . Son intention était simple, faire naître une crise de surproduction et par ce biais obtenir la paix avec l’ Angleterre.

La réaction de Napoléon bénéficia de la foudroyante campagne de Prusse qui lui donna ce qui manquait encore: le contrôle de l’ensemble de l’Europe. Le rêve de réunir tous les pays d’Europe contre l’Angleterre pris vie au traité de Tilsit mettant fin à la 4ème coalition. La Prusse et la Russie vaincues se rangèrent au côté de l’Empereur des Français. Ainsi, l’Europe devait-elle fermer tous ses ports aux navires anglais.

Cette mesure fut accueillie en France avec satisfaction par les grands commerçants soucieux de protéger l’industrie française, et de relancer l’économie qui venait de subir l’année précédente une grave crise économique et financière.

Mais l’anéantissement de la flotte française en 1805 et le peu de volonté mise à sa reconstitution afin d’en découdre avec la Royal Navy ne rendait pas possible le blocus des ports anglais. C’est pourquoi au blocus de l’Angleterre on substituera le terme de blocus continental plus enclin à décrire la réalité des choses. Pour cela encore fallait-il soumettre toute l’Europe. Ce sera chose faite lorsqu’à Tilsit [13]  Alexandre 1er aura reconnu sa défaite sur la grande armée et adhérera aux injonctions de l’Empereur.

A ce moment le blocus continental devint une réalité.

Les traités de Milan et l’extension du blocus

Furieuse de la prise de ces mesures, Londres n’en demeura pas en reste. En novembre 1807 le cabinet britannique étendait son blocus à tous les ports français ainsi qu’à ses alliés. Cette déclaration remettait en cause le statut des « neutre » qui jusque-là pouvaient encore commercer entre l’Empire et l’Angleterre.

Par la même l’Angleterre imposait à Napoléon une surenchère qui vint par les décrets de Milan du 23 Novembre 1807 puis du 17 Décembre 1807 :

« Tout bâtiment, de quelque nation qu’il soit, qui aura souffert la visite d’un vaisseau anglais ou se sera soumis à un voyage en Angleterre, ou aura payé une imposition quelconque au gouvernement anglais, est, par cela, seul, déclaré dénationalisé, a perdu la garantie de son pavillon et est devenu propriété anglaise ».

Par conséquent, s’il entre dans un port français ou allié, il sera déclaré bonne prise de guerre.

Avec le ralliement des pays scandinaves, suite à l’échec de la politique de la canonnière menée par la Grande Bretagne devant Copenhague, l’Empereur peut espérer mettre au pas l’Angleterre. Mais ce blocus ne fut jamais tout à fait hermétique. La mauvaise volonté tant de la part des alliés que des autorités françaises corrompues allait mettre un frein aux intentions impériales D’autre part, restaient toujours deux pays réfractaires, la Suède, mais surtout le Portugal dont la politique envers l’Angleterre sera lourde de conséquences sur l’avenir de l’Empire.

Le blocus continental et l’indifférence britannique

L’Angleterre ne ressentit pas de façon immédiate le contre coups du blocus sur son économie. Malgré l’occupation par les troupes françaises des villes hanséatiques à la fin de l’année 1806 qui avaient continué à commercer avec l’Angleterre jusque la veille du blocus, il n’y eu pas de conséquences sur l’économie britannique.

Pourtant, ces villes regorgeaient de marchandises et de biens anglais divers que l’Empereur avait déclaré « bonne prise » pour l’Armée. Cela allait sans compter sur l’entente qui se produisit entre les habitants et les autorités locales pour les cacher, ni sur l’inaction et la corruption des autorités françaises  [14].

Le traité de Berlin ne fut pas plus pris au sérieux par les anglais qui avaient déjà eu l’expérience du peu d’efficacité du blocus du Directoire. Et comment exercer ce blocus alors que la France n’a pas de flotte? Les marchandises anglaises trouvaient toujours le moyen d’entrer en Europe. Ainsi le port de Tonningen au Danemark faisait-il office de véritable cheval de Troie pour les produits anglais qui une fois débarqués pouvaient déferler dans l’Europe entières [15] . Toutefois, les assureurs britanniques trahirent une certaine peur des retombées du blocus sur l’économie de leur pays par l’augmentation de leurs tarifs (Annexe III).

La crainte de l’accueil que recevraient les navires anglais dans les ports ennemis dissuada les entrepreneurs. L’économie britannique accusa une baisse de ses activités début 1807. Avec le rappel de Brune, et la fin de la guerre en Europe, l’Empereur put tout à loisir s’occuper pleinement du blocus continental. Les troupes renforcèrent les contrôles, ce qui eu pour effet de durcir la situation en Angleterre. Celle-ci se trouvait alors dans la quasi impossibilité de commercer avec l’Europe, même par la contrebande.

Louis, roi de Hollande, lui-même, peut exigeant envers l’application du blocus continental redoutant les effets qu’il en découlerait sur l’économie de son pays tourné exclusivement vers le commerce, du céder aux pressions de son frère en renforçant l’application du blocus.

Dans les pays d’Europe se multiplièrent avec plus ou moins de bonne volonté les arrestations de personnes anglaises ainsi que la saisie de toutes les marchandises en provenance d’Angleterre ou dont il n’aurait été fait la preuve de leur origine européenne. Mais cette situation n’eut qu’un court effet. Donc jusqu’à Tilsit le blocus était resté lettre morte en Europe, sauf en France. Même si certaines industries anglaises furent ébranlées au début 1806, cette période néfaste ne durera pas. Les quelques faillites qui eurent lieu n’hypothéquèrent pas l’économie du pays.

Deux événements vinrent en effet au secours de l’économie anglaise. Le premier fut le refus d’adhésion de la Suède au blocus, et dont le principal effet fut la reprise par le port de Göteborg du trafic jusqu’alors en vigueur à Tonningen [16] . Le second fut l’excellence de la tenue globale du commerce anglais. L’année 1807 ne fut pas une année de crise, même si les derniers trimestres furent éprouvants du fait du renforcement des mesures sur le continent. Mais durant les premiers mois de l’année, jusqu’à l’été, avaient été engrangés des bénéfices importants. Toutefois, ce renversement de tendance en fin d’année ne devait rien présager de bon pour l’année à venir (Annexe IV).


NOTES

 

1] Entre 1787 et 1799 le commerce extérieur diminua de près de 45%.

[2]En 1791 Paris comptait 7000 ouvriers dans les fabriques, en 1799 il n’en restait plus que 1500. Et sur 15000 ateliers qui fonctionnaient à Lyon en 1791, il n’en reste plus que 2000 en 1799. Encyclopédie Histoire de France. Ed. Larousse, Tome IX p. 141

[3] En 1797, la dévaluation globale atteignait 99,966 %.

[4] Un exemple symptomatique de ce que deviendra l’influence française sur les mers. Pour la seule Marine Française une économie de 90 millions avait été réalisée.

[5] Création d’organismes spécifiques à la question économique comme le Conseil Général du commerce en 1801, chambres de commerce en 1803, Conseils Généraux des fabriques et manufactures en 1810, Code de commerce du 15 septembre 1807.

[6] Les pénuries engendrées par les différents blocus de 1789 à 1814 vont porter les intérêts vers les nouveaux produits et nouveaux procédés. Cette volonté se caractérise par une aide allouée aux industriels voulant renouveler leurs matériels. Elles prendront la forme généralement d’exonérations.

[7] Ce franc germinal qui vient du fait que la Banque de France, alors nouvellement créée, a reçu le privilège d’émettre des billets le 24 germinal an XI (14 avril 1803), restera en vigueur pendant plus d’un siècle. Histoire de France. Ed. Larousse. tome IX, p. 144.

[8] Loi du 31 Octobre 1796, en son art.V est réputé anglaise la quasi totalité des produits étrangers.

[9] A l’exception de la Saxe, des pays de Berg et des cantons Suisses qui subiront de ce fait une véritable razzia de la part des troupes d’occupation françaises. Dans leurs industries, les machines seront démontées pour être réinstallées en France.

[10] Ligue des pays scandinaves où l’Angleterre s’approvisionnait notamment en chanvre et en bois, matériaux indispensables aux chantiers navals.

[11] Déclaration du 16 Mai 1809: « les côtes de l’Elbe à Brest sont en état de blocus »

[12] Jean Tulard. Napoléon, édition Fayart p.207.

[13]Traité de Tilsit le 7 juillet 1807.

[14] Le plus représentatif de cette corruption généralisée est certainement celle du Maréchal d’Empire Brune, gouverneur des hanséatiques qui, tant qu’il occupât ce poste, fit tout son possible pour contrer les interventions douanières. Ne dira t-on pas, un peu plus tard, « voler à la Brune ».

[15] Cette connivence avec l’Angleterre fut interrompue quand la Royal Navy bombarda Copenhague entre le 2 et le 7 septembre 1807 pour faire pression sur le Danemark et l’empêcher d’adhérer au blocus continental. Cette intervention malheureuse pour l’Angleterre eu l’effet inverse.

[16] Pour illustration, l’indice du commerce suédois passa de 100 en 1806 à 373 en 1807. Voir l’économie britannique op. cit.