Juin 1809 – La bataille pour la forteresse de Graz
Les évènements de Saint-Leonhard
Arrivant de Dalmatie, Marmont séjournait, depuis le 6 juin, à Laibach, pour renforcer ses troupes et atteler son artillerie Son corps d’armée (divisions Clausel et Montrichard) compte alors environ 9.000 hommes. Le rôle assigné par Napoléon est de se glisser entre les forces de Gyulai et celles de Chasteler, qui viennent de Styrie, et de marcher sur Graz.
Depuis le 15 mai, Gyulai, renforcé des troupes de l’Insurrection croate, se trouvait à Marburg (Maribor), disposant de 22.000 hommes, dont à peine la moitié de troupes de ligne, le reste étant constitué de troupes de l’Insurrection. Il est donc en supériorité manifeste, devant les 9.000 hommes de Marmont et les 3.000 de Broussier, mais il ne pouvait compter, en grande partie, que sur des troupes peu ou mal entraînées. D’après les instructions de l’archiduc, il doit, soit repousser Marmont de Laibach, au minimum l’observer, repousser Broussier hors de Graz et approvisionner la citadelle.
Marmont ne se met en route que le 18 juin et se dirige sur la Drau. Impressionné par la supériorité de Gyulai, il fait une simple « démonstration » devant Marburg, mais effectue, avec le gros de ses forces, les 21 et 22 juin, un grand arc de cercle vers l’ouest, par Unterdrauburg et Völkermarkt. Ce qui retarde ses opérations, et provoque l’irritation de Napoléon. Après avoir franchi la Drau, il avance avec sa première colonne (division Clausel), par le Lavanttal, le Pack puis Voitberg, et entre le 25 juin à Lieboch. La deuxième colonne (division Montrichard), elle, passe par Mahrenberg, le Radelbergpass et Deutschlandsberg.
Cette manœuvre de Marmont rend caduque une partie des instructions de l’archiduc. Mais la suite va montrer que Gyulai n’est pas vraiment pressé d’aller au contact de Broussier, et semble obnubilé par le ravitaillement de la citadelle de Graz. Dans ce but, il partage ses troupes en trois colonnes : une avant-garde sous Splényi, un corps principal sous son autorité et celle de Knezevich, et une réserve sous Zach.
L’avant-garde, qui remonte la rive droite de la Mur, se trouve le 15 juin déjà à Ehrenhausen, le 16 juin à Wildon, et opère, le 24 juin, entre Kalsdorf, Feldkirchen et Ligist.
Gyulai lui-même quitte Marburg le 23 juin et atteint Wildon le 24 juin, où il passe, de nuit, la Mur, avec le gros de se troupes, pour arriver, à la fin de l’après-midi du 25 juin, à Graz. La cavalerie (hussards) a atteint la ville dans e courant de la journée, mais l’infanterie (Munkácsy) n’arrive que le soir. Cette dernière prend ses quartiers sur le glacis, tandis que le gros des troupes s’installe à Sankt-Peter et Harmsdorf. L’arrière-garde est à Fernitz.
La défaite de l’archiduc à Raab a rendu Gyulai très prudent [1]. Il s’occupe donc essentiellement de la remise en état de la citadelle (ce que d’ailleurs a déjà fait Hackher, avec l’aide de la population, dès le 22 juin)
Broussier a fait bivouaquer ses troupes, l’après-midi du 24 juin, à Gösting. Là, il reçoit, enfin, la nouvelle de l’arrivée de la tête de la colonne Marmont à Voitsberg. Afin d’attirer l’attention des autrichiens sur lui, il décide d’attaquer leur avant-garde, le jour même, à Feldkirchen. A 4 heures de l’après-midi, il se met en route et s’avance, avec ses huit bataillons, ses 12 pièces et sa cavalerie, en direction de Graz. Les partis de hussards autrichiens, qui patrouillent jusqu’à Eggenberg et aux faubourgs de la Mur, reculent devant les Français, et se rassemblent à Feldkirchen.
Arrivé à portée de canon de la citadelle, Broussier est pris pour cible, sans dommages toutefois. Il pense avoir toutes les troupes de Gyulai devant lui, qu’il évalue à 25.000 fantassins et 2.000 cavaliers. Il passe Feldkirchen, puis oblique à gauche, pour couper la cavalerie de la brigade Splényi du reste de l’armée autrichienne et la rejeter dans la Mur. Ceux-ci s’échappent à temps vers Kalsdorf, où elle rejoint sa brigade.
La tête des colonnes françaises (un bataillon du 9e de ligne) est prise à partie, à 9 heures du soir, par les hussards Frimont et rejetée. Après s’être reformé, ce régiment reçoit l’ordre, appuyé par le 84e de ligne, d’attaquer Kalsdorf, le 92e de ligne restant en réserve. Sans tirer une cartouche, le 9e de ligne s’avance, rejette à la baïonnette le cordon de tirailleurs autrichiens et s’empare du village (« Le 9e régiment souleva, par son calme, son sang-froid et son impassibilité, les grands éloges » Journal historique de Broussier). Pris de panique, l’infanterie de Splényi (le 4e bataillon Massal) se retire sur Wildon. Leur poursuite est empêchée par une attaque de hussards autrichiens. Gyulai va ramener l’ordre, par une attaque avec quelques bataillons de Grenzer et un bataillon d’infanterie Franz-Carl. L’incident, qui n’a pas duré plus d’une heure et demie, l’a conforté dans son sentiment qu’il ne peut guère compter sur les troupes de l’Insurrection.
De son côté, Broussier est satisfait, car il suppose qu’il a repoussé, avec ses faibles forces, tout le corps autrichien. Gyulai, de son côté, ne se montre pas intéressé à suivre son adversaire : le gros de ses troupes se trouve alors encore au sud de Wildon.
Broussier bivouaque à Feldkirchen. Le 25 juin, à 3 heures du matin, il revient de nouveau vers Gösting, où il arrive vers 7 heure et y prend position. Mais sa cavalerie sécurise toujours le terrain à Feldkirchen et Eggenberg; les ponts de Weinzödl sont protégés par de redoutes. Ici, Broussier peut attendre en toute sécurité les ordres de Marmont, couvrir la route de Bruck et, si cela est nécessaire, s’avancer sur Graz. A 15 heures arrive de Lieboch l’ordre de Marmont d’avancer le gros de ses troupes « à la même hauteur » – c’est-à-dire jusqu’à Kalsdorf. Il doit également attaquer Graz et reprendre possession de la ville. [2]
Broussier quitte donc Gösting à huit heures du soir, avec six bataillons, dix canons et toute sa cavalerie. Il a reçu de Marmont l’information selon laquelle Gyulai se trouve au sud de Wildon, à Lering, où Marmont pense l’attaquer le jour suivant. Seulement, comme après l’affaire de Kalsdorf, Gyulai a, la nuit même, passé la Mur à Wildon, il ne reste plus sur la rive droite de la rivière, que la brigade Splényi – au nord de Wildon. Broussier s’imagine qu’il n’y a autour et dans Graz « seulement 150 hussards et autant de de Croates », c’est à dire ces postes qui, avec la garnison, surveillent les portes de la ville. Il pense donc que deux bataillons – tirés du 84e de ligne – et deux pièces légères de campagne – seront suffisants pour reprendre possession de la ville, et les met sous les ordres du colonel Gambin. (Ce sont donc environ 1100 hommes que commande Gambin)
En fin d’après-midi du 25 juin, Gyulai, avec Knezevich, est arrivé à Graz, à la tête de quelques escadrons de 5e régiment de dragons. Il effectue une reconnaissance sur le Rosenberg, dont il reconnaît l’intérêt stratégique et fait occuper – de même que le faubourg de Graben – par de forts partis de hussards de Frimont et de l’Insurrection. En même temps, quelques compagnie d’infanterie de l’Insurrection prennent également positon sur le Rosenberg, à Hilmteich et Sankt-Leonhard.
Le quartier général autrichien se trouve au Hallerschlössl, au sud du Ruckerlberges [3]. Le gros des troupes est à Harmsdorf et Sankt-Peter, la réserve à Fernitz. Entre 20 et 21 heures, arrive également à Graz la division Munkácsy (deux bataillons d’infanterie Grenzer Banal et de l’Insurrection croate), elle prend ses quartiers sur le glacis. Une heure plus tard, arrive enfin un bataillon du 52e régiment d’infanterie.
Gamblin quitte Gösting en même temps que Broussier (vers 20 heures) et s’avance par le Weinzierlbrücke et le faubourg de Graben. Entre 22 et 23 heures, il repousse les piquets de hussards qui patrouillent entre Sankt-Gotthard, le Graben et le Rosenberg, escalade le Rosenberg et repousse de leurs positions les sentinelles qui s’y trouvent. Le bruit alarme le camp sur le glacis. En toute hâte, la brigade Munkácsy se met en marche pour aller au renfort des troupes qui se trouvent sur le Rosenberg. Lorsque Gambin continue en direction de Sankt-Leonhard, il est attaqué de plusieurs côtés [4] et ne peut plus retraiter par le Graben.
Mais les soldats de l’Insurrection (Banal et Banderial) sont loin de valoir les fantassins français. Au lever du jour, le 26 juin, la brigade Munkácsy se voit encerclée par les français dans les rues des faubourgs de Sankt-Leonhard; 300 à 400 sont faits prisonniers et mis sous bonne garde dans l’église. Leur général est blessé (son cheval est tué sous lui) et doit être remplacé par le général comte Gavassini (lui aussi sera légèrement blessé).
Dans l’action, Gambin s’est également emparé des hauteurs du Ruckelberg. De là, il repousse les autrichiens vers le glacis.
Gyulai, pensant qu’il a à faire avec toute la division Broussier, renforce la brigade Munkácsy par trois bataillons : deux bataillons de l’Insurrection croate (majors Gvosdanovich et Erdödy), qui doivent, par un mouvement tournant, s’emparer du Rosenberg, tandis que, dans le même temps, un bataillon d’infanterie Archiduc Franz-Carl effectuera une attaque frontale de cette hauteur.
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L’action commence à 9 heures. Les croates parviennent bien jusqu’au Rosenberg, mais se débandent à la première salve des Français, abandonnant leur drapeau. [5] A part quelques-uns d’entre eux, il ne reste au combat que le bataillon d’infanterie autrichienne.
Les Français se sont retranchés dans les maisons et tirent par les fenêtres et les toits. Leurs canons ont trouvé une position avantageuse près de la tuilerie [6]. Mais les munitions peu à peu se font plus rares; qu’à cela ne tienne : des Croates s’étant aventurés trop en avant, ils sont attaqués à la baïonnette, abattus et leurs munitions saisies.
Broussier s’est, peu après minuit, avancé, par la rive droite de la rivière, vers le sud. De là il peut apercevoir les feux de bivouac de la réserve autrichienne, à Fernitz. Mettant ses 10 pièces en batterie, il la fait bombarder, par-dessus la Mur, ce qui entraîne le désordre parmi les troupes de Banal. A 1 h 30 du matin, il avance sur Kalsdorf, attendant là, jusqu’à 5 heures, des nouvelles de Marmont. En vain. Continuant alors sa marche, il arrive à 8 heures à Lieboch, où Marmont attend toujours l’arrivée de la division Montrichard. Au moins, la jonction avec la division Clausel est faite.
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Dans sa marche, Broussier a entendu d’intenses bruits de combats venant de Graz. Il suppose donc que Gyulai, que l’on suppose à Wildon, y est arrivé et que Gambin doit faire face à un ennemi en nombre supérieur, et que la route de Bruck est peut-être occupée. Marmont, toujours en position d’attente à Lieboch, donne donc l’ordre à Broussier de retourner, au pas accéléré, au Weinzielbrücke.
De fait, en fin de matinée, les autrichiens essaye de s’emparer du pont, mais se heurtent à trois compagnies du 9e de ligne de l’avant-garde de Broussier. Ce dernier arrive au pont, avec le gros de ses forces, à 1 heure de l’après-midi. Il les partage en deux : l’artillerie et un bataillon du 9e de ligne à Weinzödl, pour couvrir le pont, les dragons prenant position entre le pont et Gösting, sur la rive droite. Le colonel Nagle avec trois bataillons (deux du 92e et un du 84e) doit dégager les troupes de Gambin. Broussier le suit avec deux bataillons du 9e de ligne, afin de protéger la ligne de retraite de Gambin. [7]
Les deux colonnes se mettent en marche vers 3 heures de l’après-midi. Il faut au colonel Nagle, après sa longue marche de la nuit, une heure pour arriver jusqu’à Gambin, et apporter des cartouches au 84e.
Marmont, enfin, suit, avec la division Clausel, les unités de Broussier, afin de le soutenir éventuellement.[8]
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Pendant ce temps, sur le Schlossberg, divers évènements se sont passés. Vers midi, alors que Gyulai et Cerrini étaient en train de déjeuner, on leur a annoncé l’approche de cavalerie français, que Cerrini a fait aussitôt prendre sous le feu des pièces de 12 de la forteresse. Presque en même temps, on a aperçu, en direction de Gösting, trois carrés de troupes en marche (c’est la division Broussier, mais on les pend pour l’avant-garde de Marmont). Un nommé Mathias Anzel propose à l’état-major (à Knezevich) d’envoyer une colonne derrière le batteries françaises du Schanzelgrund.
Une colonne est donc formée, à partir des brigades Kálnasy et Gavassini, et composée d’un bataillon et demi (9 compagnies) d’infanterie Simbschen, deux compagnies d’infanterie Saint-Julien et une bataillon, respectivement, de frontaliers Otocan et Szluin. La situation est sérieuse : on n’envoie que des troupes de ligne et d’infanterie légère. Elles ont pour mission de s’emparer du Ruckelberg et de menacer le Weinzielbrücke, en passant par le Rosenberg.

L’attaque, dont il est difficile de préciser l’heure de début – 3h, 4h heures de l’après-midi, de toute façon avant l’arrivée des français sur le Rosenberg – est menée par deux colonnes : l’une, sous les ordres du colonel Bardarini (infanterie Simbsch), constitue la colonne d’attaque; l’autre, sous le commandement du capitaine Lakos (Grenzer) étant une colonne de diversion.
Ces troupes ont d’abord pris position sur les hauteurs de Sankt-Peter. Puis, passant devant Hallerschlössl, se sont avancé vers le Ruckelberg. Des 9 compagnies d’infanterie Simbsch – en tout 700 hommes, 4 (400 hommes) sont détachés à l’avant pour pendre d’assaut le Ruckelberg, et un est chargé de faire la liaison avec le bataillon du major Gvosdanovich, qui se trouve isolé. Le reste de la colonne suit sur deux lignes.
Les autrichiens reprennent bientôt le Ruckerlberg, en repoussant les Français, qui se voient également contraints d’abandonner leurs positions de Sankt-Leonhard, poursuivis jusqu’à Lechwald. [9]
Lentement, les combats vont perdre en intensité. Les Français se marchent en direction de l’est, en contournant le Rosenberg, qu’ils évacuent définitivement vers 21 heures, et se regroupent dans le Andritztal. Les derniers coups de feu surviennent vers 22 heures. Broussier se rend aux positions de Sankt-Gotthard et de Weinzelbrücke. Marmont, qui a commencé de remonter la Mur sans attendre Montrichard, est à Gösting à 20 heures.
Finalement, Gyulai n’a, du point de vue des opérations, rien obtenu, n’ayant pas pu s’avancer sur Weinzielbrücke. Même si le feld maréchal, selon ses propres mots, considérait que la menace sur le pont ne constituait qu’une « démonstration », il n’empêche que la prise de ce passage sur la Mur aurait pu avoir pour Marmont et Broussier des suites particulièrement défavorables. La route de Vienne restait donc ouverte.
La population de Graz va se comporter de façon exemplaire vis à vis des blessés et des morts dont elle s’occupera sans distinction de leur nationalité. Un hôpital de campagne fut installé à Sankt-Leonhard [10]. Les dépouilles furent ensevelies dans le cimetière avoisinant. [11]
Les Autrichiens rapportent 1080 tués, blessés et prisonniers. 1200 croit savoir Broussier, qui chiffre ses pertes à seulement 263 tués, blessés et prisonniers, ce qui, compte tenu des évènements, semble largement sous-estimé. [12]
Marmont avait l’intention d’attaquer Gyulai, dès le 27 mai, à Graz. Pourtant, celui-ci, malgré l’avantage que représente pour lui la possession de la ville, se retire dans la nuit, à la grande surprise des Français, mais aussi des habitants de la ville, dans la nuit, en direction de Gnas [13]. Pour lui, il est vrai, la citadelle a été remise en état, et ses instructions sont donc remplies. A ceci s’ajoute que la confiance qu’il a en une partie de ses troupes n’est pas illimitée….. Mais il ne pourra échapper aux critiques que formulera à son égard l’archiduc Jean.
« Ces combats, et avant tout la manière dont ils furent menés, méritent l’attention. On voit d’un côté Broussier, avec 5.000 hommes, qui se jette contre 30.000 hommes – les dires de l’administration parlent de 38.000 – presque persuadé d’être perdu – pour seulement gagner pour Marmont la route de Bruck; d’un autre côté, le Banus (Gyulai – ndlr) avec 15.000 – 20.000 hommes, parmi lesquels au moins 10.000 de troupes de ligne, se déplaçant lentement et sans détermination, perdant du monde, sans s’opposer aux buts de l’ennemi. » (in « Das Heer von Innerösterreich unter den Befehlen des Erzherzogs Johann »
NOTES
[1] Parfaitement informé, depuis le 23, des mouvements de son adversaire, Gyulai aurait pu profiter du temps perdu par Marmont, et attaquer, dès le 25, Broussier, et même, le lendemain, la division Clausel, avant l’arrivée de celle de Montrichard.
[2] « A 3 heures de l’après-midi, je reçu du général Marmont, qui se trouvait à Lieboch, l’ordre de me porter, avec toutes les forces dont je disposais, à la hauteur de ce village, d’attaquer Graz et de la reprendre, mais de n’y laisser que le moins possible de troupes. » (Journal historique de Broussier)
[3] Hallerschloßstrasse 30.
[4] D’après Broussier, vers minuit.
[5] « Une partie s’enfuit jusqu’à Radkersburg, l’autre jusqu’en Croatie » rapporte le journal d’opérations
[6] Près de l’actuel hôpital régional – Landeskrankenhaus.
[7] Broussier, dans son Journal d’opérations, ne fait pas mention d’une éventuelle intervention du 6e de hussards
[8] Son rapport à Napoléon confirme les données de Broussier : « Trois bataillons, que Broussier avait envoyés, jetèrent sur l’ennemi tout ce qu’ils trouvèrent, et le brave 84e, qui pendant 14 heures, avait résisté contre presque toute l’armée ennemie….. fut libéré ».
[9] Ils perdent deux canons – et les 400 prisonniers du matin sont libérés.
[10] Leonhardplatz 14. Notons ici qu’il n’y eut que deux « civils » de tués durant les combats, bien qu’une partie ait participé aux combats, apportant de la nourriture, aidant les infirmiers, transportant les blessés, ramassant les armes des tués pour les donner aux combattants.
[11] « Partout gisaient plus de Français que d’Autrichiens »
[12] Pour le 84e : 31 tués, 192 blessés, 40 prisonniers – Pour le 92e : 1 tué, 18 blessés
[13] Bien qu’il suppose que la division Montrichard n’arrivera à Eggenberg-Gösting que le 27 au plus tôt.