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Hohenlinden – Le terrain – Le Consulat et le Premier empire

Le pays entre l’Inn et Münich est marqué par de vastes forêts de conifères et d’élévations de terrains entre 500 et 600 m.  C’est un paysage haché et sans visibilité. Le réseau de routes et de chemins est mauvais, en ce début du XIXe siècle; il n’y a en fait que seulement deux routes  construites allant de Münich à l’Inn  : celle qui par Ebersberg rejoint Wasserburg, l’autre allant, par Hohenlinden, Haag et Ampfing, vers Mühldorf. Elles assurent une communication sûre, même par mauvais temps. La route de Haag va jouer, pendant la bataille, un rôle prépondérant

Le champ de bataille est dominé par deux vastes forêts, celle de Haag à l’est, celle de Anzing à l’ouest (de nos jours les bois de Großhaag et de Ebersberg). Entre les deux se trouvent des étendues ouvertes, ayant, au sud, à Hohenlinden,  une largeur d’environ deux kilomètres et s’élargit, vers le nord, comme un entonnoir, pour finalement, à Buch et Schwaben, atteindre une largeur d’environ 10 km.

A Hohenlinden, la route prend la direction de Erding, court ensuite, à l’est, parallèlement à une hauteur, le Buchrain.

On peut caractériser la partie nord du champ de bataille comme une grande étendue boisée, qui s’étend vers le nord-ouest, à partie d’Hohenlinden, sur une étendue de 7 km.

Les conditions climatiques vont jouer un grand rôle pendant la bataille. Les jours précédents il a plu abondamment. Les routes et les chemins sont donc devenus presque impraticables. L’artillerie et les bagages ne pourront se déplacer que sur les grandes routes. Et le jour de la bataille, il commencera à neiger. La visibilité sera alors fortement diminuée et ne s’étendra pas à plus de 100 pas, par fois même à dix pas.

La pluie et la neige avaient rendu les routes et les chemins presque impraticables. L’artillerie s’enfonçait, les hommes et les soldats ne pouvaient avancer qu’à pas lents et mal assurés et, bien que ce jour là, comme les deux jours précédents, on nous avait distribué de la boisson (NDLR- eau de vie), l’état physique et mental des soldats était proche de l’épuisement (Major Ditfurt . aide de camp du prince héritier de Bavière et chef d’état-major général de la division bavaroise) (1)

NOTES

(1) Picard, Hohenlinden, page 194.