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Hohenlinden – Et la colonne Riesch ? – Le Consulat et le Premier empire

La colonne Riesch, sur l’aile gauche autrichienne, ne progresse que lentement et n’arrive à Albaching que vers 10 heures. Riesch décide de continuer sur Hohenlinden, avec l’intention de rejeter les Français de Sankt-Christoph. Pour cela, il forme cinq groupes :

  • Le colonel Bojakowsky, avec 4 compagnies Manfredini et un escadron de cuirassiers Archiduc François, marchera sur Hohenlinden par Kalteneck
  • le major Rothkirch, de l’état-major général, doit, avec un bataillon du régiment d’infanterie 60, par la rive droite du Mühlbach, s’avancer sur Sankt-Christoph
  • Gyulai suit l’avant-garde de Stahel avec le reste de l’infanterie Manfredini et deux escadrons de dragons Kinsky. Il a pour tâche, de marcher par le chemin forestier, de rejoindre Hohenlinden, en passant par Schützen. Arrivé au croisement avec la route de Sankt-Christoph à Insen, il oblique vers l’est, en direction de la partie des de la division Richepance, restée ici sous les ordres de Drouet.
  • le colonel Richter, avec le reste de l’infanterie Kaunitz – 2 bataillons et 2 divisions – suit Gyulai, mais, arrivée au croisement, continue sur Hohenlinden. 2 bataillons du régiment d’infanterie n° 3 (Archiduc Charles) auraient du suivre, mais ne peuvent rejoindre.
  • Merveldt prend position, avec la réserve (3 bataillons, 17 escadrons), sur les hauteurs d’Albaching (1 bataillon Archiduc Charles – 2 bataillons IR 60, 6 escadrons dragons Waldeck, 6 escadrons cuirassiers Anspach, 5 escadrons cuirassiers Archiduc Franz). La présence de la cavalerie dans la réserve tient au fait que le terrain boisé, peu propice aux actions de cavalerie.

Riesch est persuadé que les Français sont en nombre supérieur, et réclame, auprès de l’archiduc Jean, un renfort d’infanterie. Deux bataillons de grenadiers de Kolowrat avaient été envoyés, on l’a vu, à Schützen et Sankt-Christoph. Ils surprennent un moment Drouet, mais sont repoussés. Drouet continue sa marche en avant vers Schützen, et tombe sur l’avant-garde de Riesch et les détachements de Gyulai et Bojakowsky. Les Autrichiens le repoussent sur Sankt-Chritoph, faisant de nombreux prisonniers. Mais Drouet se cramponne fermement, jusqu’à l’arrivée de Decaen, qui lui donne de l’air.