Historiques – 4e Dragons

Le 4e régiment, après une charge très brillante, a culbuté l’ennemi qui était du double de sa force

 

Spes altera metis


Vers la fin du XVIe siècle, la cavalerie abandonne la lance pour le pistolet. Par la force des choses, l’homme d’arme se transforme en chevau-léger. Le 20 octobre 1587, lors de la bataille de « Coutras  », Henri de Navarre fait mettre pied à terre à ses arquebusiers à cheval afin de les placer dans les intervalles de ces escadrons. Quand la cavalerie de l’armée royale part à la charge, elle est accueillie par le feu de ces cavaliers à pied et mise dans un grand désordre. Grâce à cette tactique inattendue les escadrons de Navarre, nettement inférieurs en nombre, culbutent la cavalerie royale et déterminent la victoire de l’armée huguenote. Telle est l’origine des « Dragons », cavalerie susceptible de combattre à pied et, en même temps, de porter rapidement ses feux sur n’importe quel point du champ de bataille.

Le premier régiment de Dragons est créé sous Louis XIV et prend la dénomination de « Royal Dragons ».

En 1668, Louvois crée 14 régiments de Dragons auxquels il donne, en plus du sabre, le fusil d’infanterie et la baïonnette, leur permettant ainsi de combattre à pied dans toutes les circonstances de la guerre, tout en restant des cavaliers capables de charger à cheval comme les autres.

 

Le 4e Dragons.

Filiation Conti.

 

Une ordonnance royale du 8 juillet 1667 ordonne la création d’un régiment de cavalerie qui prend, selon l’usage, le nom de son mestre de camp propriétaire : « Conti-Dragons ».

Après s’être illustré sur maints champ de bataille, nous retrouvons ce régiment en 1791, à Vendôme, lors de la réorganisation de l’armée[1].

Une des conséquences de la nouvelle réglementation est la suppression des noms de prince ou de province donnés aux régiments, auxquels on substitue un simple numéro d’ordre fixé dans chaque subdivision d’armes en fonction de la date de la création du régiment.

C’est ainsi que « Conti-Dragons » devient le 4e Régiment de Dragons.

En 1792, il se distingue à Fontenoy et à Valmy[2].

La bataille de Valmy
La bataille de Valmy

Sa belle conduite, et le calme avec lequel il supporte le feu de l’artillerie ennemie dans cette dernière bataille, lui valent de voir le nom de Valmy inscrit sur son étendard.

Le 20 mars 1793, après avoir pris ses quartiers d’hiver à Pont-à-Mousson, le 4e Dragons prend part à une série d’engagements dans le secteur de Wissembourg.

En avril, lors de l’affaire de Martinses, le lieutenant Monneret charge une cinquantaine de cavaliers ennemis à la tête de 20 dragons. Il enlève 18 prisonniers, dont l’officier qui commandait le détachement. Loin de s’arrêter là, il continue son action et fait rendre les armes à 86 fantassins.

Le 29 avril, le 4e Dragons passe à l’armée du Rhin où, le 19 octobre, il est attaché à la division Michaud.

Hoche ayant repris le commandement de l’Armée de la Moselle et Pichegru celui de l’Armée du Rhin, la date de la reprise des opérations est fixée au 18 novembre. Dès le 12, le régiment est engagé à Besteil, près de Strasbourg. Après avoir contraint l’ennemi à passer le Rhin, il établit ses cantonnements à Hasslach.

En 1794, le 4e Dragons fait brigade avec le 8e.

Le général Ferino
Le général Ferino

L’année suivante, après une longue inaction, il passe à la division Ferino et occupe le Haut-Rhin.

Le 21 décembre, un armistice étant conclu, il se retire à Hombourg.

En 1796, le 4e Dragons est attaché au Corps du général Ferino.

Le 23 juin, le régiment franchit le Rhin et entre en Bavière. Lors de ce passage, le lieutenant Charbonnier parvient à repousser l’attaque de 2 escadrons ennemis avec seulement 25 hommes.

La bonne tenue du régiment tout au long de cette campagne lui vaut d’être cité à l’ordre de l’armée par Gouvion Saint-Cyr.

Le général Gouvion Saint-Cyr
Le général Gouvion Saint-Cyr

Le 26 octobre, le 4e Dragons est le dernier à repasser le Rhin et à échanger les derniers coups de sabre de la campagne.

Le 20 avril 1797, le régiment franchit une nouvelle fois le Rhin à l’aile droite de l’armée. Le 21, le dragon Géneveaux, après avoir chargé à deux reprises avec le régiment, se laisse emporter par son ardeur au milieu des rangs ennemis. Bien que blessé, il parvient à se dégager et à libérer un sergent ainsi que deux soldats français qui venaient d’être faits prisonniers par les Autrichiens.

Le 4e Dragons participe encore à la bataille d’Offenbourg ainsi qu’à la prise du fort de Kehl avant que l’armistice de Leoben mette un terme aux hostilités.

En 1798, la paix de Campo-Formio met fin aux luttes sur le continent, laissant toutefois à la France un ennemi puissant à combattre : l’Angleterre.

Le 4e Dragons qui, fin janvier, a quitté Mirecourt pour Strasbourg, reçoit l’ordre de se rendre à Caen[3].

Il est à Nantes lorsqu’il reçoit l’ordre de marcher vers Rouen pour être rattaché à l’Armée de Batavie. Le 29 octobre 1799, il arrive à Rotterdam puis, le lendemain, à La Haye où il reste jusqu’à la fin de l’année sans avoir à combattre.

Le 12 août 1800 le 4e Dragons occupe Francfort-sur-le-Main.

Le 10 décembre il prend part au combat de Nuremberg.

L’armistice du 25 décembre arrêtant le succès de l’armée, le 4e Dragons reste sur le Main jusqu’au milieu de mars 1801, époque à laquelle il est dirigé sur La Haye. Il quitte cette place au commencement de 1802 pour rallier Amiens et Abbeville avant de se rendre à Rouen et à Evreux où il reste jusqu’en août 1803.

Une nouvelle fois envoyé à Amiens, il y séjourne jusqu’au 20 juin 1805.

Tout au long de cette période, ses seuls mouvements consistent à envoyer des détachements aux différentes flottilles dans le but d’habituer les hommes à la manœuvre et à l’embarquement des chevaux.

Effrayée par les préparatifs de Napoléon, l’Angleterre parvient à mettre sur pied une nouvelle coalition contre la France.

 

Le Ier Empire.

 

Joachim Murat
Joachim Murat

Début 1805, le 4e Dragons fait partie de la 2e brigade[4] de la 2e division[5] de la réserve de cavalerie commandée par Murat.

Le 23 septembre, le régiment franchit une nouvelle fois le Rhin, cette fois à Kehl, et s’en va cantonner à Oberviller.

Le 6 octobre il bivouaque à Donauwerth où il a l’honneur d’être passé en revue par l’Empereur.

Pendant que l’on s’occupe à rétablir le pont sur le Danube, 200 dragons du 4e passent le fleuve en bateau et marchent sur la route de Rain où ils trouvent le pont sur la Lech coupé par des uhlans.

Le IIe bulletin de la Grande Armée rend compte de la prise de ce pont :

Le Prince Murat s’est porté sur le Lech et a fait passer le colonel Wathier à la tête de 200 dragons du 4e régiment qui, après une charge très brillante, s’est emparé du pont du Lech et a culbuté l’ennemi qui était du double de sa force.

Le 8, la division Klein, à laquelle est attaché le 4e Dragons, se porte sur le Lech. Le 9, elle combat à Wertingen. Le 13, elle gagne Ulm. Le 19 elle rentre dans Nuremberg.

Le 7 novembre 1805, lorsque la division est envoyée vers la Bohême, le maréchal Mortier garde le 4e Dragons à ses côtés[6]Le 11 novembre, lors du combat de Dirnstein (Dürnstein) le colonel Wathier, blessé, est fait prisonnier.

Apprenant la nouvelle, l’Empereur écrit à Murat :

Vous pouvez demander le colonel Wathier en échange avec un colonel russe que nous avons pris dans la journée.

Le 13 novembre, l’Empereur donne l’ordre au maréchal Berthier de diriger sur Vienne les divisions Gazan et Dupont.

Le 4e Dragons, ayant suivi ce mouvement, est invité, le 18 décembre, à se rendre au quartier général de l’Empereur en récompense de sa belle conduite durant la campagne.

Le 24, le colonel Wathier est nommé général de brigade.

Le 4e quitte Vienne le 9 janvier 1806 pour Ulm qu’il quitte le 20 avril suivant pour Strasbourg où il arrive le 29. Finalement, le régiment prend ses quartiers à Moulins, ville qui lui est assignée comme garnison.

Le 20 septembre, le 4e Dragons quitte Moulins pour Strasbourg avant de marcher vers Mayenne où il entre le 15 octobre suivant, soit le lendemain d’Iéna. Il ne rejoint sa division que le 5 novembre, à Potsdam.

Le 28, la cavalerie de Murat entre dans Varsovie.

Le 26 décembre, le 4e Dragons perd 51 hommes lors de la bataille de Golymin.

Le 5 février 1807, il combat à Deppen et à Hoff.

Tout en poursuivant l’ennemi, la cavalerie française arrive à Eylau.

La bataille commence par une violente canonnade. Les divisions d’Augereau étant en difficulté, Napoléon lance la réserve de cavalerie de Murat. Celle-ci, forte de 80 escadrons, culbute les lignes ennemies. La cavalerie de la Garde, conduite par Bessières, achève l’écrasement de l’infanterie Russe. Au cours de cette action, le 4e Dragons perd 2 officiers et 29 dragons, tués ; 7 officiers et 54 dragons, blessés.

La cavalerie, pour qui la campagne a été particulièrement pénible, est envoyée à l’île de Nogath et aux environs d’Elbing où l’on retrouve le 4e Dragons le 17 avril 1807. Le 7 juin, les cantonnements sont levés.

Le 10, à la bataille d’Heilsberg, le régiment perd à nouveau 18 hommes. Le 14, à Friedland, le 4e Dragons, qui sert à présent à la division de Latour-Maubourg, perd 18 hommes. Le 22, l’armistice est signé à Tilsit.

Le 12 juillet, la division Latour-Maubourg étant passée sous les ordres du Maréchal Mortier, le 4e Dragons occupe Neusals. Fin de 1807, vers le 20 décembre, les cadres du 3e escadron sont dirigés sur Moulins.

Claude Victor Perrin - Gros-1812 - Château de Versailles
Claude Victor Perrin – Gros-1812 – Château de Versailles

Le 5 août de l’année suivante, ordre est donné à la division de rejoindre Mayenne avant d’être dirigée sur Bayonne où elle arrive le 29 octobre. Le 6 novembre, elle est attachée provisoirement au Ier Corps du Maréchal Victor, en Espagne. Le 11, elle contribue à la mise en fuite de l’armée des Asturies.

Une fois la dispersion de l’armée espagnole achevée, la division rejoint Burgos.

Le 2 décembre, Napoléon arrive sous les murs de Madrid. Le 19, Latour-Maubourg franchit le Tage.

Aux environs du 12 mai 1809, le 4e Dragons participe à l’expédition sur Alacantara avec Victor. Le 15 juillet, il réintègre sa division.

 

Le 1er août la division Latour-Maubourg est réunie à Santa Olalla[7].

Le 15 septembre le colonel Farine prend le commandement du régiment en remplacement du colonel de Lamotte nommé général de brigade.

Le 19 novembre, à la bataille d’Ocaña, les dragons interviennent à la fin de la bataille en s’élançant sur les Espagnols. L’impétuosité de leur charge transforme la retraite de l’ennemi en une véritable débâcle. 

La victoire d’Ocaña ouvrant les provinces méridionales aux Français, la division entre à Séville le 1er février 1810 puis marche sur Cadix. L’année 1810 se passe, pour la division Latour-Maubourg, devant Cadix.

 

L’année 1811 sera moins paisible.

Le 5 janvier, après avoir franchi la Guardiana, le 4e Dragons se trouve à Los Santos avec le 27e Chasseurs[8]Les 18 et 19 février, la division Latour-Maubourg, participe à la bataille de Gévora qui décide du sort de Badajoz qui capitule le 11 mars. Le 16 mai, à Albuera, les Anglo-Espagnols perdent 3.000 hommes, les Français 4.000. Le 4e Dragons a 3 officiers et 27 hommes tués, 7 officiers et 47 hommes blessés.

Jean de Dieu Soult
Jean de Dieu Soult

Le 25 mai, le régiment entre avec la 1ère division à Usagre. Assailli par deux régiments de la garde anglaise, le colonel Farine est sur le point d’être pris quand il est dégagé par des dragons qui, mettant pied à terre, arrêtent par leur feu la cavalerie anglaise. Le 4e Dragons perd 35 hommes. Tout le mois de juin, le régiment cantonne à Usagre avant d’établir ses quartiers à Séville le mois suivant.

Viennent ensuite les opérations lancées par le maréchal Soult contre l’armée de Murcie. Envoyé avec la division Latour-Maubourg en expédition contre le comte de Montijo, le 4e Dragons parcourt la côte jusqu’à Malaga avant de rentrer à Séville le 20 août. Il prend alors ses cantonnements dans le comté de Niebla où il peut récupérer de six mois de campagne des plus pénibles.

En février 1812, l’armée du Midi est réorganisée[9].En mai, le 4e Dragons fournit des détachements à plusieurs colonnes mobiles pour assurer la rentrée des contributions, rétablir les communications et disperser les bandes de brigands.

Le 24 août, le siège de Cadix est levé. Trois jours plus tard, Séville est évacuée. A la mi-novembre, le roi Joseph rentre à Madrid. L’armée ayant repris ses cantonnements, le 4e Dragons est envoyé à Naval-Moral qu’il quitte dans les premiers jours d’avril 1813.

Une nouvelle offensive de l’armée anglo-portugaise force Joseph Bonaparte à évacuer Madrid et à marcher vers le nord pour ne pas se trouver coupé de sa ligne de communication avec Bayonne. Toujours en retraite, le 4e se trouve en avant de Burgos le 9 juin.

Le 6 juillet 1813, un décret réunit les armées du Nord, du Portugal, du Centre et du Midi en une seule qui prend le nom d’Armée d’Espagne et qui est placée sous le commandement du Maréchal Soult. 

Le duc de Wellington
Le duc de Wellington

Le 7 octobre, Wellington prend l’offensive et force le passage de la Bidassoa. L’attaque est repoussée le 10 novembre. Wellington ne poursuivant pas son offensive, le 4e Dragons retourne dans le Gers. 

Le 14 janvier 1814, le régiment reçoit l’ordre de partir pour Orléans où les graves événements survenus sur le Rhin forcent l’Empereur à faire appel aux vieux régiments d’Espagne. L’itinéraire de la 1ère brigade du général Ismert[10], à laquelle le 4e Dragons est attaché, passe par Auch, Agen, Limoges et  Orléans.

Lors de leur départ pour l’Espagne, les cavaliers de la division Latour-Maubourg avaient vu la France dans tout l’éclat de la puissance et de la gloire. Après cinq années d’une guerre des plus pénibles, ceux d’entre eux que les balles espagnoles ou la maladie ont épargnés, la retrouvent vaincue et envahie par les mêmes ennemis qu’ils avaient battus à Ulm, Eylau et Friedland.

Mais à côté de l’amertume que cette pensée leur cause, il y a l’espoir de faire payer cher aux envahisseurs leur présence en France et aussi la satisfaction, bien légitime, de retrouver leur patrie après une si longue absence.

Le général Pierre Ismert
Le général Pierre Ismert

Le 15 février, le général Ismert reçoit l’ordre de se diriger vers Corbeil. Le 17, le comte Palhen, chassé de Mornant, bat en retraite dans la plaine de Nangis, couvert à droite par deux régiments de cosaques. La cavalerie française se porte au trot sur la cavalerie des Russes. La brigade Ismert, qui forme l’avant-garde, prend une bonne part dans le succès de la journée[11].

L’Empereur écrit à ce sujet à Augereau :

C’est avec la brigade de dragons arrivés la veille d’Espagne et presque sans avoir débridé que j’ai remporté la victoire de Nangis.

Après avoir franchi l’Aube, le 27 février 1814, la brigade Ismert charge l’artillerie ennemie à deux reprises avant de devoir se retirer avec de lourdes pertes.

Le 3 mai, l’armée française est attaquée. Le 6, elle repasse la Seine pour s’établir entre Montereau et Nogent. Le 21, la division de Dragons reçoit l’ordre de se porter sur Arcis-sur-Aube où elle arrive trop tard pour participer à l’action qui se termine par la victoire de l’ennemi.

Le 26, aux combats de Saint-Dizier, les dragons mettent l’ennemi en déroute et le poursuivent l’épée dans les reins sur plus de 10 km.

La capitulation de Paris, l’abdication de l’Empereur et le retour des Bourbons terminent une période de plus de vingt années de campagnes. En vertu des conventions de Paris, le 4e Dragons prend ses cantonnements à Andelys et à Gisors.

 

Première Restauration.

 

Un des premiers soins du gouvernement de Louis XVIII est de licencier l’armée par une ordonnance royale du 8 mai. Le 4e Dragons, qui a rejoint Moulins, garnison de son dépôt, devient le « 2e régiment de Dragons de la Reine ».

 

Les Cent-Jours.

 

Au retour de l’île d’Elbe, le régiment retrouve[12] son ancien numéro et part alors  pour la frontière belge où il rejoint la 1ère brigade de la 10e division de cavalerie du IIe corps de réserve de cavalerie commandé par le général Exellmans.Le général de Bonnemains commande la brigade formée des 4e et 12e Dragons.

Le 12 juin, toute la cavalerie est dirigée vers Avesnes. Le 15 au soir le 4e Dragons bivouaque à Lambusart. Le 16, lors de la bataille de Ligny, il est engagé dans le secteur de Tongrinnes, sur le flanc droit. Le 18, Grouchy ordonne à Exelmans de rejeter l’arrière-garde prussienne sur Wavre avec ses dragons. Le lendemain, apprenant la défaite de l’Empereur, Grouchy ordonne la retraite.

La brigade Bonnemains passe le 20 à Dinant, le 21 à Givet, le 22 à Rocroy et le 23 à Rumigny. Ayant reçu l’ordre de gagner Paris le plus rapidement possible, Exelmans marche pendant toute la journée du 29 et arrive le soir à Vincennes. A la suite d’un conseil de guerre tenu à La Vilette, la capitulation de Paris est signée le 3 juillet.

Une de ses conditions imposée par l’ennemi, est celle de l’envoi immédiat de l’armée au-delà de la Loire. Le 4e Dragons rentre dans sa garnison de Moulins.

 

Campagnes, batailles principales et actions du 4e Dragons. (de sa création à la fin du Premier Empire)

 

Ancien Régime.

– 1667 :            Campagne de Franche-Comté.

– 1672-1678 :    Guerre de Hollande.

– 1672 :            Prise de Doesbourg, passage du Rhin, siège de Nimègue.

– 1674 :            Sintzheim.

– 1675 :            Tuckheim, Altenheim.

– 1677:              Kochersberg.

– 1690-1696:     Campagne des Pays-Bas.

– 1690 :            Fleurus.

– 1692 :            Steinkerque.

– 1693 :            Nerwinden.

– 1704-1706:     En Italie.

Siège de Verceil.

– 1708-1712 :    En Flandre.

– 1712 :            Denain.

– 1719 :            Armée d’Espagne.

Prises de Fontarabie et de Saint-Sébastien.

– 1733-1735 :    Sur le Rhin.

– 1733 :            Combats d’Ettingen, de Klausen et siège de Pilippsbourg.

– 1741-1743 :    Sur le Rhin.

– 1743 :            Combat de Dettingen.

– 1744-1748 :    En Flandre.

– 1745 :            Fontenoy.

– 1746 :            Raucoux.

– 1747 :            Lawfeld, siège de Maestricht.

– 1757-1762 :    En Allemagne.

– 1757 :            Hastenbeck

– 1758 :            Minden.

– 1760 :            Corbach.

Révolution.

– 1792 :            Armée du Centre. Fontoy, Valmy.

– 1793-1795 :    Armée de la Moselle.

– 1793 :            Wissembourg.

– 1795-1797 :    Armée de Rhin-et-Moselle.

– 1796 :            Memmingen, Friedberg.

– 1798 :            Armée d’Angleterre.

– 1799 :            Armée de Batavie.

Consulat.

– 1800 :            Armée Galo-Batave. Brug-Ebrach, Nuremberg.

1er Empire.

– 1805-1807 :    Grande-Armée (Div. Klein). Passage du Lech, Wertingen.

– 1805 :            Dürnstein.

– 1806 :            Golymin.

– 1807 :            Deppen, Hoff, Eylau, Heilsberg, Friedland.

– 1807-1813:     Armée d’Espagne (Ier Corps).

– 1809:             Talavera-dela-Reina, Ocana.

– 1811 :            La Albuhera.

– 1813 :            Vittoria.

– 1813 :            Grande Armée (4e escadron). Leipzig.

– 1814 :            Campagne de France (Div. Treillard). Bar-sur-Aube, Sézanne, La Fère-Champenoise.

– 1815 :            Ligny.

 


[1] Loi du 1er janvier 1791.

[2] 20 septembre 1792.

[3] L’expédition d’Egypte ajourne pour longtemps tout projet de descente en Angleterre.

[4] Brigade Lasalle.

[5] Division Klein. Cette division comprenait les 1er, 2e, 4e, 14e, 20e et 26 Dragons.

[6] Le régiment restera détaché de sa division jusqu’à la fin de la campagne.

[7] A cette date, l’effectif du 4e Dragons est de 500 hommes et 520 chevaux.

[8] Unité belge (ex-chevau-légers d’Arenberg) com-mandée par le colonel d’Arenberg.

[9] La 2e division de cavaleri,e commandée par le général Latour-Maubourg, comprend les 2e et 4e Dragons (1ère brigade), 14e et 26e (2ème brigade).

[10] 4e, 14e et 26e Dragons.

[11] Cette bataille est inscrite sur l’étendard du 4ème Dragons.

[12] Le 15 avril 1815.

[13] Si les dragons conservent l’habit vert de l’empire, ils prennent le casque à chenille et le pantalon gris porté sur la botte avec liseré.

[14] C’est la première fois, depuis 1815, qu’il reste aussi longtemps dans la même garnison

[15] 2e brigade du général Maubranches. Le 4e fait brigade avec le 2e Dragons.