Franz Zeraph, prince Rosenberg-Orsini (1761-1832) – Le Consulat et le Premier empire

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“Franz Xav), par un professeur français. En 1778, il est camérier de la cour, puis il entre, à sa demande, en 1780, au régiment de carabiniers Toscane, où il est promu, en 1785, capitaine de cavalerie. Lorsque la guerre contre les Turcs commence, Rosenberg entre au régiment de chevaux-légers …”

Franciscus Seraphicus Vincentius Ferrerius Felix Amadeus Judas Thadäus Georgius Honorius Aloysius Orsini (!)

Franz Rosenberg-Orsini naît à Graz, le 18 octobre 1761. Jusqu’à l’âge de 13 ans il est élevé dans la maison familiale par un prêtre piariste, puis, en novembre 1774, il entre au Theresianum de Vienne. Deux années seulement plus tard, il quitte cet établissement, et son éducation sera poursuivie, sous le contrôle d’un parent ((Franz Xav), par un professeur français.

En 1778, il est camérier de la cour, puis il entre, à sa demande, en 1780, au régiment de carabiniers Toscane, où il est promu, en 1785, capitaine de cavalerie. Lorsque la guerre contre les Turcs commence, Rosenberg entre au régiment de chevaux-légers Kinsky. C’est dans ce régiment qu’est formé, à titre expérimental, le premier escadron de uhlans, en octobre 1787, dont Rosenberg prend le commandement. La première épreuve du feu survient le 22 juillet 1788, sur la Save. Rosenberg échappe de peu à la mort, grâce à l’intervention des hussards Wurmser. Sa bravoure est récompensée le 14 décembre 1790 par la Croix de Chevalier de l’Ordre de Marie-Thérèse (son épouse est par ailleurs nommée Dame de la Cour). 

Nommé Major, la même année, il entre, comme Oberslieutenant, dans les hussards Mack (qui deviendront les cuirassiers Wallmoden), avec lequel il est envoyé à l’Armée du Rhin. Il se distingue le 15 octobre 1793 au combat de Bergzabern, où il repousse avec une division de cuirassiers la cavalerie ennemie. Nommé colonel du régiment, il est ensuite à la bataille de Würzburg, le 3 septembre 1796, à l’issue de laquelle il est nommé général..

Il participe aux campagnes de 1797, 1799 et 1800. Il est en particulier à Ostrach, le 21 mars 1799, et à Stockach, le 25 mars. Il y fait preuve d’un courage exemplaire. Lorsque les armées autrichiennes entre en Suisse, Rosenberg est sévèrement blessé à la tête, à Feldkirch, le 25 mai. Il est quand même à Zurich, le 4 juin suivant. L’armée impériale se retrouvant de nouveau sur le Rhin, Rosenberg est alors à la tête de l’avant-garde lors de l’assaut sur Neckaraus, le 18 septembre 1799. Il fait prisonnier plusieurs milliers de Français, puis entre à la suite de l’armée française dans Mannheim, l’en chasse et prend possession de la ville.

En 1800, lorsque l’archiduc abandonne son commandement à l’armée du Rhin, Rosenberg, qui souffre toujours de sa blessure à la tête, donne sa démission et prend sa retraite. Cette retraite ne va pas être de longue durée. Dès 1801, Rosenberg est nommé feldmarschall-lieutenant et rappelé au service actif.. Le 18 août, il est nommé commandeur dans l’Ordre de Marie-THérèse et propriétaire (« Inhaber »)  du 13e régiment de dragons (qui deviendra le 6e chevau-légers).

Lorsque la paix intervient, Rosenberg est nommé divisionnaire  en Autriche de l’Inn (« Innerösterreich »). Durant la campagne de 1805, il combat en Italie, prenant une part active à la victoire autrichienne de Caldiero. Puis il est rappelé à Vienne, et nommé en 1808 Chevalier dans l’Ordre de la Toison d’Or.

A Aspern/Essling, les 21/22 juin 1809, il emmène, avec le FML Dedovich,  la 4e colonne qui attaque sur Essling

A Wagram, les 5/6 juillet 1809, il commande le IVe corps d’armée autrichien, placée à gauche du dispositif, sur le plateau de Wagram, derrière Margrafneusiedl. Malgré une bravoure reconnue par les Français eux-mêmes, il doit, à la mi-journée du 6 juillet, retraiter, laissant échapper la victoire. Après la bataille, Rosenberg reçoit le commandement de la forteresse d’Olmutz, puis appelé au quartier général de la Cour, à Totis, pendant les négociations de paix. Après la signature de celle-ci à Schönbrunn, il est nommé inspecteur de la cavalerie. En 1811, il entre au conseil aulique de la guerre, puis au conseil secret, enfin nommé général de cavalerie (équivalent à un maréchal en France).

Rosenberg reste dans le service actif jusqu’en 1830, date à laquelle il prend définitivement sa retraite, dont il ne va jouir que deux années.

Franz Rosenberg meurt le 4 août 1832, à Vienne, à l’âge de 71 ans. De son mariage avec la comtesse Marie Caroline Khevenhüller, il avait eu six garçons et trois filles.