Correspondance de Napoléon – Septembre 1814
Septembre 1814
La Madone, 1er septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, je suis allé aujourd’hui au cap Saint-André et à la Testa di Noce. J’ai vu là la plus forte rivière qui soit dans l’île.
Il n’y a pas de doute que, si on met trois plates-bandes et même quatre, attachées par une douzaine de clous à chaque poutre, l’endroit où on les mettra ne soit le plus solide : ordonnez qu’on le fasse. Il faut que chaque plate-bande ait douze trous pour placer douze clous. Les clous des extrémités pourraient même traverser la poutre pour réunir deux plates-bandes.
Puisque vous avez un banquier, toutes les lettres de change doivent lui être adressées, à mesure de leur échéance, afin qu’il les perçoive. Donnez l’ordre au sieur Peyrusse d’en garder pour payer les effets d’habillement qu’on doit acheter à Gênes et une partie des effets de casernement. Quoique vous ayez envoyé les lettres de change au cardinal, vous pouvez toujours en prévenir le sieur Senno, pour qu’il les fasse acquitter si le cardinal éprouvait quelques difficultés.
La Madone, 1er septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, je vous envoie une note du sieur Lapi sur les bois à couper dans le domaine de Saint-Martin. Il en résulte que pour une dépense de 952 francs j’aurai une grande quantité de bois transportée dans la plaine de Saint-Martin. Faites-moi connaître la valeur de ce bois, pour combien de temps cela pourrait faire l’approvisionnement de la maison, et combien cela me couterait si j’achetais la même quantité de bois à Porto-Ferrajo, afin que je sache ce que je gagnerai.
Je désire qu’on nomme sur-le-champ un garde pour Saint-Martin, et qu’on fasse dire au vacher qu’il sera responsable des dommages que feront ses vaches. Cela est de rigueur.
Je vous envoie également un rapport du sieur Lapi sur la forêt de Giove. C’est en vain qu’on y mettrait de nouveaux gardes, s’ils n’y demeurent pas. Je crois que le plus important maintenant serait d’y faire bâtir une maison pour le logement du garde.
Vous verrez par un autre rapport du sieur Lapi que, moyennant une dépense de 2,450 francs, j’aurai une certaine quantité de boÎ6 des forêts de Giove et de la Bandita de Volterajo, transportée sur le bord de la mer. Comparez cette quantité de bois avec l’approvisionnement de la garnison de Porto-Ferrajo pendant un an et dites-moi combien elle me coûterait si j’avais à l’acheter à Porto-Ferrajo, afin que je voie ce que me rendront ces deux coupes. Je vois, par exemple, que les échalas pourront être vendus 1,260 francs, et cependant ils m’auront coûté 560 francs pour Giove et 700 francs pour la Bandita, c’est-à-dire 1,260 francs. Si tout le reste est comme cela, il est certain que je ne gagnerai rien. Approfondissez cela. Je pense qu’il ne faut pas couper de gros arbres. Il faut d’abord les faire élaguer par les ouvriers de la mine; vous savez que le sieur Pons a proposé un projet pour cela. Cet élagage aura le double avantage d’être utile à la forêt et de rendre beaucoup de bois.
La Madone, 2 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, écrivez à la princesse Pauline que j’ai reçu toutes les lettres de Naples; dites-lui que je suis blessé qu’on m’ait envoyé par Starhemberg des lettres décachetées, comme si j’étais prisonnier et qu’il fut mon geôlier ; que je trouve cette conduite ridicule et offensante, et qu’en agissant ainsi on m’a manqué et on s’est manqué à soi-même. Il ne manque pas d’occasions par lesquelles on aurait pu m’écrire.
Je pense que vous ne devez pas accuser réception de ces lettres à Starhemberg.
- S. On peut m’écrire par Starhemberg, mais cacheter les lettres; il peut bien penser que, si on se sert de lui, il n’y a rien de caché.
Porto-Longone, 6 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, nous manquons de chaises ordinaires pour toutes nos maisons ; il faut arrêter un modèle de chaises de la valeur de 5 francs l’une, et un modèle de fauteuils et de canapés d’un prix proportionné, et en acheter à Pise pour un millier de francs. Choisir le modèle le plus agréable parmi celles qui se font à Pise.
Porto-Longone, 6 septembre 1814.
Au général comte Drouot, gouverneur de l’île d’Elbe
Monsieur le Comte Drouot, le budget de la guerre pour sept mois se monte à 652,900 francs. Depuis il a été augmenté de 13,620 francs pour la Légion d’honneur, 149 francs pour la route de Porto-Longone, 5,000 francs pour les travaux de la Pianosa, 8,800 francs pour achat d’un bâtiment, 1,000 francs pour supplément de frais de bureau du commissaire des guerres; total, 28,569 francs. Je crois que les effets de casernement monteront à 28,000 francs; ce qui fera une augmentation de 56,000 francs. Je crois qu’il y a d’autres articles oubliés, sur lesquels vous avez demandé une augmentation de crédit. Ne pourrait-on pas trouver à économiser ces 60,000 francs sur le budget actuel ? Par exemple, l’habillement se monte à 158,000 francs : combien pourrait-on économiser là-dessus cette année ? Le bataillon franc doit être aussi un objet d’économie, ainsi que le transport de l’artillerie de Porto-Longone et le chapitre V, Solde de la Garde. Faites-moi connaître l’économie dont ces différents chapitres sont susceptibles.
Porto-Longone, 9 septembre 1814.
Au baron Jermanowski, major de cavalerie, à Porto-Ferrajo.
Monsieur le Baron Jermanowski, faites embarquer sur-le-champ à bord du brick l’Inconstant 1 officier, 2 sergents, 4 caporaux, 1 tambour et 24 soldats du bataillon de chasseurs, en ayant soin de choisir les plus anciens soldats et ceux qui habitaient les côtes ou des ports de mer et qui sont déjà marins. Faites également embarquer sur le même bâtiment 1 sergent, 1 caporal et 10 soldats de la compagnie du bataillon franc qui est à Porto-Longone, en ayant soin de choisir de préférence ceux qui ne sont pas malades à la mer. Veillez vous-même à l’embarquement de ces hommes, qui devra être fait avant midi, le brick devant sortir pour chasser deux corsaires barbaresques.
Porto-Longone, 9 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, je vous remercie des brochures que je viens de recevoir ; faites une collection de celles pour et de celles contre; un jour je les parcourrai toutes.
J’ai reçu du roi de Naples une lettre fort tendre ; il prétend m’avoir écrit plusieurs fois, mais j’en doute; il parait que les affaires de France et d’Italie lui montent la tête et le rendent tendre.
Vous êtes parti sans me parler ; cela est fort mal, et il faudra une autre fois que je vous consigne.
Envoyez-moi l’état des personnes que la princesse Pauline amène avec elle. Faites comprendre à son intendant que, Madame ayant pris la maison qui était destinée à la princesse, elle sera logée dans le premier étage de ma maison, où elle sera très-bien.
Puisque le marchand de Livourne demande de ses meubles plus que vous ne lui ayez proposé, il faut les lui renvoyer.
Je vous renvoie la pétition de l’ébéniste de la grande-duchesse de Toscane. Vous savez que je ne veux pas acheter de meubles de prix. Quant à sa demande d’être employé, il peut sans difficulté monter une boutique à Porto-Ferrajo, et, si le garde-meuble y trouve son compte, on l’emploiera.
Mon intention est d’envoyer mon brick à Civitavecchia. Il serait ridicule que le bâtiment qui amènera la princesse passât à une lieue de l’île d’Elbe sans la débarquer à Porto-Ferrajo.
Faites connaître à la princesse que mon brick sera le 25 septembre à Civitavecchia.
Porto-Longone, 10 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, la famille génoise qui vient d’arriver , ainsi que les deux gardes de Saint-Martin, seront sous les ordres du régisseur, qui sera lui-même sous les ordres du sieur Lapi, dont vous recevrez les rapports sur les affaires importantes et qui exigeront une décision.
Le deuxième garde que je viens de nommer pour Saint-Martin est un homme sûr et que je connais depuis trente ans. On lui donnera les clefs de la maison, et il aura la garde des meubles jusqu’à ce qu’il y ait un concierge. Lui faire fournir un fusil.
Je désire savoir si la presqu’île de l’Infola m’appartient, ainsi que plusieurs personnes le prétendent, et quelle est la largeur de l’isthme; je voudrais la faire fermer, pour pouvoir y mettre des sangliers et des daims.
Porto-Longone, 11 septembre 1814
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand , Madame avait le projet de venir, et je comptais la placer dans la maison du génie, mais il faudrait trop de réparations à cette maison. Prévenez-en Madame pour qu’elle ne vienne pas, ou, si elle vient, faites venir une voiture fermée pour la remmener; elle aura trop froid pour s’en retourner dans une calèche.
On avait annoncé, dans le premier état de meubles, deux albâtres et deux tapis : ni les uns ni les autres ne sont arrivés; envoyez-les, car nous en avons besoin.
Porto-Longone, 11 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, vous trouverez ci-joints les effets qui manquent à mon canot ; je désire les avoir dans la journée de demain. Le commissaire de marine n’a rien fourni depuis quatre mois qu’il en a reçu l’ordre. Vous avez dans les magasins une partie de ces objets : envoyez-les-moi. Faites aussi acheter un bon filet pour la pêche. Les matelots, quand ils n’auront rien à faire, s’exerceront à pêcher, et cela pourrait être utile pour la cuisine, parce qu’on pourrait prendre une partie de la pêche. Dans le port de Porto-Ferrajo, ils auraient le privilège exclusif de la pêche. J’attends tous ces objets pour aller à la Pianosa. Je voudrais partir mardi. Si vous comptez sur le commissaire de marine, vous n’aurez rien ; il parait que c’est un homme insouciant et lent.
Porto-Longone, 13 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, je vous renvoie votre devis sur les dépenses des bâtiments. Je crois l’entrepreneur un homme assez peu habile ; mais il faut tâcher de sortir le plus tôt possible de cette bagarre, et ensuite ne rien faire construire que par adjudication.
Porto-Longone, 13 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, ordonnez à Lombardi de faire sur-le-champ la route de l’Agone. Faites-moi connaître quand elle sera faite jusque sur la hauteur. Ce moment est le plus favorable pour trouver des ouvriers, parce que les habitants de la campagne n’ont pas de travaux. Cette route est importante, parce que j’ai ordonné l’acquisition de l’Agone. Si on ne peut y aller en voiture, je désire au moins qu’on y aille commodément à cheval.
Porto-Longone, 13 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, je vous prie de voir avec le général Drouot comment on pourrait employer le sieur Boinod. C’est un administrateur consommé et probe, et qui m’a toujours suivi.
Porto-Longone, 13 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, je veux faire l’acquisition de Capo di Stella, pour me faire un parc pour la chasse. Je désire fermer le plus tôt possible l’isthme, que je vous prie de faire exactement murer. Au coup d’œil, il m’a paru avoir 300 toises. J’ai fait mettre des tas de pierres dans la direction que je veux donner à la muraille. Elle sera appuyée de droite et de gauche par deux rochers qui s’élèvent perpendiculairement au-dessus de la mer. Envoyez-y un garde du génie avec deux grenadiers et les ustensiles nécessaires, pour tracer cette muraille et planter des jalons. Faites-moi un devis de ce que cela pourra coûter. On trouvera sur les lieux la chaux et le sable. Cette muraille devra avoir 1 pied d’épaisseur sur 5 de haut. On fera devant un bon fossé de 6 pieds de large et 8 pieds de profondeur, avec une banquette de 1 pied ou 18 pouces de largeur pour asseoir les fondements du mur. Tout cela doit être fait le plus économiquement possible. On pourra employer peu de chaux. Lorsque le devis sera fait, on passera un marché avec un maître maçon de Porto-Ferrajo, de Porto-Longone ou de Capoliveri. Il sera nécessaire d’y faire construire aussi une maison carrée de 18 pieds sur 9 de haut, avec un toit en dos d’âne, pour loger un garde. Faites-moi aussi connaître ce que cela coûterait.
Porto-Longone, 15 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, je pars demain pour la Pianosa. Si le général Drouot veut y venir, il faut qu’il soit ici à neuf heures.
Donnez ordre que le cheval corse que je monte, le cheval du pays qu’on vient d’acheter et le cheval du général Dalesme, tous trois sellés et bridés, partent demain matin à cinq heures pour être arrivés ici à sept. Le cheval corse sera sellé pour moi, les deux autres seront pour le général Drouot et pour une des personnes qui m’accompagneront.
Donnez ordre que la Mouche parte demain pour la Pianosa. Elle prendra avec elle le Pisan qui est à la tête de la briqueterie de Saint-Martin, un des deux architectes, le vieux s’il se peut et s’il n’a pas la goutte; je le préférerais au jeune, parce qu’il a plus d’expérience. Vous y ferez embarquer aussi mon jardinier et quelque minéralogiste, s’il y en a à Porto-Ferrajo. Vous ferez embarquer également trois tentes et les provisions de cuisine nécessaires pour trois jours.
Renvoyez-nous la Caroline, et faites-la partir avant le jour. Elle passera à Porto-Longone, et, si nous sommes partis, elle nous rejoindra à la Pianosa.
Porto-Longone, 17 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand , le brick qui est sorti hier n’est pas encore de retour; je ne compte pas alors aller demain à la Pianosa; venez ici passer la journée. J’ai entretenu fort longuement le colonel Campbell; il m’a paru disposé à s’en retourner à Gênes.
Qu’est-ce que c’est qu’un chef d’escadron polonais qui est arrivé ici ?
Porto-Longone, 19 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, faites meubler dans la journée de jeudi ma chambre à coucher ; vous mettrez le lit vis-à-vis la cheminée. Faites également remeubler ma bibliothèque comme elle était. Vous y ferez mettre une table simple, de 5 pieds de long sur 3 pieds de large, recouverte d’un tapis qui tombe jusqu’à terre ; ce sera mon bureau. Faites mettre les trois portes-fenêtres. Faites arranger la galerie et remeubler le cabinet de mon secrétaire comme il était, afin que je puisse aller coucher à Porto-Ferrajo vendredi prochain ou samedi. On a laissé une porte entre la salle à manger et le cabinet de mon secrétaire ; je désire qu’on y mette une double porte matelassée, de la couleur de l’appartement, afin qu’elle ne paraisse pas. On y mettra aussi la plus belle cheminée qu’on aura, parce que je travaillerai là pendant l’hiver, ma bibliothèque n’ayant pas de cheminée.
Porto-Longone, 19 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand , il serait nécessaire que vous vissiez l’intendant pour établir à Porto-Ferrajo une bonne auberge, où il y aurait une vingtaine de lits de maître, afin que les voyageurs, quels qu’ils soient, puissent y loger. Comme il y a déjà des traiteurs dans la ville, il ne s’agirait que d’organiser un hôtel garni.
Porto-Longone, 19 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, la commune de Poggio et la Marine de Marciana demandent à être séparées de Marciana et à faire des communes à part. Rio et la Marine demandent également à faire des communes séparées. Ces demandes me paraissent justes. Puisque ces communes ont des intérêts à part, il me semble qu’elles doivent avoir leurs municipalités séparées. Cependant il est convenable que vous preniez l’opinion des principaux habitants de ces pays. Vous me présenterez ensuite un rapport général.
Porto-Ferrajo, 26 septembre 1814.
Au général comte Bertrand, grand-maréchal du palais.
Monsieur le Comte Bertrand, je vois, par l’état de l’intendant, qu’on peut faire sur le budget des dépenses de cette année une économie de 27,000 francs, ce qui les réduira à 83,000 francs. Il résulte également de votre rapport que les recettes seront diminuées de 6,000 francs, ce qui les portera à 114.000 francs. La différence sera donc de 31,000 francs, qui pourront être versés à la fin de l’année dans la caisse, pour subvenir aux dépenses.
Faites-moi connaître où en est la dépense des routes et ce qu’il faudrait ajouter pour cet objet. Je désire savoir si l’intendant a fait payer ce que j’avais promis pour la route de Poggio à Marciana, ainsi que pour la route de Porto-Longone.
Porto-Ferrajo, 26 septembre 1814.
Au général comte Drouot, gouverneur de l’île d’Elbe
Donnez ordre à tous les officiers d’ordonnance de venir ici pendant tout le temps que dureront les manœuvres d’infanterie et le polygone, et qu’ils y assistent» Faites-leur faite l’exercice, je voudrais dans quinze jours les voir commander et faire le service des pièces à boulets.
Porto-Ferrajo, 29 septembre 1814.
DÉCISION.
Sire, j’ai l’honneur de proposer à Votre Majesté de faire pour ses bâtiments la répartition d’une somme de 123.000 francs de la manière suivante : Palais de Porto Ferrajo : 78.000 francs Le grand maréchal, Bertrand | Comme Saint-Martin ne coûtera que 20.000 francs, il y aura donc 10.000 francs de disponibles. Faire rembourser les 6.000 francs qui auront été avancés pour le palais de la princesse Pauline, et affecter ces deux sommes au palais de Porto-Ferrajo, ainsi que les économies qu’on pourra faire sur la Madone. Il n’y aura donc pas besoin d’un supplément de crédit. |