Antoine-François Morandini Chevalier d’Eccataye (1766 – 1831)

Chasseur du 4° Bataillon de chasseurs CorsesChasseur du 4° Bataillon de chasseurs Corses

Je dédie cette biographie d’Antoine-François à mes proches et à ma parentèle Morandini.

 

Ce 6 décembre 1766, c’est non sans fierté, que Carlu Pietru Morandini  et son épouse Dorotéa, née ANDREI portent sur les fonds baptismaux leur fils Antoine François, dans le petit village de Moïta, dans l’Isle de Corse. Ses parrain et marraine se nomment Domenico Francesco Fraticelli et Maria Maddalena Casanova.

A cette époque, les Corses sont en guerre depuis 1729 pour conquérir leur liberté aux Gênois. Si l’influence de ces derniers est visible sur le littoral, la rébellion est maîtresse dans les montagnes, et les Gênois ne s’y risquent guère.

Pasquale Paoli (Alchetron)
Pasquale Paoli (Alchetron)

Pascal Paoli, est depuis le 14 juillet 1755, le Général de la Nation Corse, c’est à dire le chef d’état d’un royaume, sans monarque. Il est appelé le « Père de la Patrie », U Babbu, cumu si dice.

Carlu Pietru Morandini a le grade de capitaine dans l’armée de Pascal Paoli. Mais la Corse disposant de peu de moyens, et dispose de peu de  « truppa pagata », c’est à dire de troupes payées, d’une armée permanente. Le reste de l’armée est basée sur le principe d’une milice, dont le recrutement ne se fait que pour un temps et un lieu donné. Carlo Pietro doit appartenir à cette milice, car il ne figure pas sur les états des troupes permanentes de Paoli.

Paoli, a fait de Corte la capitale de son état, d’abord parce que sa situation dans le centre de l’île lui garantit son indépendance, et surtout que les villes de Bastia et d’Ajaccio sont contrôlées par les Génois et les Français. Les Génois ont sollicité de sa Majesté Très Chrétienne des troupes pour garantir les droits de Gênes sur l’Isle de Corse. Ces Troupes font office de « casque bleu » avant l’heure,  entretiennent des relations courtoises avec les Corses.

Le traité de Versailles qui ne sera signé qu’en 1768, n’a pas encore opposé les « soldats vomis sur nos côtes »  comme l’écrira plus tard un jeune officier Corse au nom de Napoléone di Buonaparte, et la jeune nation Corse. Laquelle perdra tous ses espoirs de liberté dans les remous du Golo, à la bataille de Ponte Novo, le 9 mai 1769. Nous n’en sommes pas encore là…..

Sur la jeunesse d’Antoine François, je ne dispose malheureusement d’aucun renseignement. Pour cela il me faudrait connaître le niveau social de sa famille. Mais elle doit avoir une certaine influence, car un frère de sa mère sera envoyé à la convention. Car en Corse, comme un peu partout, seules les familles aisées peuvent se permettre d’inculquer des rudiments d’éducation à leurs enfants. De plus la vie en Corse, est rude, la mortalité infantile, y est très forte, et seuls les plus résistants survivent.

Du fait de la position de Carlu-Pietru, Antoine François a du bénéficier toutefois d’une certaine instruction, comme le prouvera son cursus militaire. Il a du apprendre à lire et à écrire le français, car le roi a décidé de la création de 4  collèges en 1772 ( Bastia, Ajaccio, Cervione, Calvi ), pour former l’élite insulaire, pour les personnes moins aisées, le roi laisse toute latitude aux évêques de dispenser des rudiments d’instruction.

Le 16 mars 1786, dans sa vingtième année,  Antoine François s’engage au Régiment Royal Corse. Ce Régiment porte le n° 100 dans les rangs de l’infanterie française. C’est un régiment à recrutement étranger « catalogué » d’Italien.

Il porte un tricorne noir à cocarde blanche, son uniforme est de drap bleu céleste, distingué de jaune citron aux parements et au revers, d’un gilet et d’une culotte de tricot blanc. Les boutons de l’habit sont blancs, et les poches sont taillées en long. Il est armé d’un fusil et de sa baïonnette. Il totalise 5 ans, 6 mois, 15 jours.

 Fusilier du Régiment Royal-Corse par M. Pétard

Fusilier du Régiment Royal-Corse par M. Pétard

Le 17 mars 1788, le Régiment Royal Corse est dissous, et ses deux bataillons servent à former le Bataillon des Chasseurs Royaux  Corses n° 3,  et le Bataillon des Chasseurs Corses n° 4.

Le 1er octobre 1791, Antoine François est nommé Fourrier au 4ème Bataillon d’Infanterie Légère. Son uniforme comprend un habit veste, un gilet et une culotte de drap vert. L’habit veste est distingué de drap jonquille au collet, et aux retroussis, un passepoil jonquille orne les épaulettes, les revers et les parements et les pattes de parement. Les boutons sont blancs.

En 1793, l’infanterie légère adopte un uniforme à fond bleu passepoilé de blanc.

Le 6 Pluviôse An 2, Antoine-François est nommé Sergent major, Adjudant sous-Officier le 16 Floréal an 2, Adjudant sous-Lieutenant,  le 16 Prairial An 2. Son unité est à l’Armée des Alpes.

1er Ventôse An 3, Antoine François est nommé Lieutenant à la 4e demi-brigade légère. Il est à l’Armée du Rhin.

Le 16 Brumaire An 4, il est nommé Aide de Camp du général de Division Gentili.

Le 6 Floreal An 5, il est nommé Capitaine, et il est toujours Aide de Camp du Général Gentili. Il passe l’An 5, 6, 7, 8 & 9 en Italie et en Corse. Il cessera ses fonctions d’Aide de Camp le 30 frimaire An 9.

Est-ce à cette époque qu’il fait la connaissance de Maria-Angela Savignoni, originaire elle aussi de Moïta ? Il l’épousera et lui donnera trois fils.

–    Antoine André, né le 30 novembre 1801 à Moïta, Baron Morandini.

–    Louis Camille Ferdinand né le 24 février 1816

–    Charles Mathieu, né le 02 novembre 1819.

Le 1er Nivôse An 9, il est Capitaine à la 4e demi brigade légère. Il y restera jusqu’au 19 Nivôse An X.

 Chasseur du 4° Bataillon de chasseurs Corses

Chasseur du 4° Bataillon de chasseurs Corses

Le 20 Nivôse An X, il est Capitaine au Bataillon des Chasseurs Corses. Il est formé à Antibes, en juillet 1802 une unité constituée uniquement d’insulaires. Il prend nom de 3e Bataillon de la 3e demi-brigade Légère, puis en mai 1803, devient le 3e Bataillon de la 8e Légère.

C’est  le 1er septembre 1804, qu’il prend le nom de Bataillon de Tirailleurs Corses. Il est composé d’un état major et de 9 compagnies de 100 hommes, dont une de carabiniers. A cette époque le bataillon est au camp de Boulogne, sous les ordres du maréchal Soult.

Pour Antoine François, il est juste spécifié dans ses états de service pour l’an XII, XIII & XIV : à la Grande Armée.

Le bataillon prend diverses appellations dans les correspondances. Car il est organisé sur la base d’une bataillon d’infanterie légère, et il prendra souvent l’appellation de Chasseurs Corses, qui sera la source de confusion avec les Chasseurs Corses, unité sédentaire qui ne quittera pas l’île et qui servira d’unité d’auxiliaire pour la Gendarmerie. Les héritiers de cette troupe seront les fameux Voltigeurs Corses de la Restauration. Cette unité aura la particularité d’être vêtu d’un uniforme de drap marron tissé à partir de poils de chèvres du pays.

Antoine François, porte avec élégance l’uniforme de drap bleu national du modèle de l’infanterie légère, distingué de vert clair aux parements et au collet. Il est très grand et de belle tournure. ( c’est la marque de fabrique des Morandini.  Mon grand-oncle, Pierre-Toussaint, faisait partie de l’aréopage qui accueillit le général de Gaulle à Alger en 1943. Le Chef de la France Libre lui fit la remarque qu’il était le premier officier français qu’il avait eu à saluer en levant la tête).  

Comme il commande la compagnie de Carabiniers, il porte la tenue de sa troupe, un shako de feutre noir, distingué d’argent au sommet et autour du bourdalou, d’une plaque en forme de losange de métal argenté estampé d’un cor de chasse. Il arbore un magnifique plumet rouge fiché au sommet gauche dans une ganse de cuir, derrière la cocarde tricolore. Ses boutons sont d’argent estampé du cor de chasse. Il est armé d’un sabre d’officier d’infanterie.

La troupe se distingue par le port de la giberne sur le ventre «  à la Corse ». Nos Tirailleurs ne sont donc pas ainsi empêtrés par le port de deux banderoles.

1805

En 1805, c’est la campagne d’Allemagne qui se clôturera par la victoire d’Austerlitz le 2 décembre 1805. Antoine François, y reçoit sa première blessure. Il est écrit dans ses états de service, d’une forte contusion et d’un coup de « bayonnette » (sic) au bras droit.

Le bataillon des Tirailleurs Corses, occupe Tellnitz, et subit dès 2 heures du matin l’assaut de 5 bataillons autrichiens. Ils sont accueillis par le feu nourri des Corses qui les chargent à la baïonnette et les repoussent.

Entre 08 et 09 heures, 24 bataillons russes se lancent à l’assaut de Tellnitz, les Corses ne cèdent le terrain que pas à pas, l’arrivée de la Brigade Heudelet, permet aux Tirailleurs de se dégager et dans une contre attaque Tellnitz est repris. Les Tirailleurs prennent deux drapeaux à l’ennemi. C’est la première campagne pour cette unité.

1806

Le 16 Mars 1806, Antoine François est sur la liste des nominations pour la Légion d’Honneur, il y est mentionné sous le n° 10364, en qualité de Capitaine aux Tirailleurs Corses, pour sa brillante conduite à Austerlitz..

Le 14 octobre 1806, quand les Tirailleurs Corses et en général la 3e Division du Général Legrand s’alignent sur le champ de bataille, la défaite des Prussiens et des Saxons est consommée, et de ce fait leur action n’est pas décisive. Par contre avec la division LEGRAND, ils participent à la poursuite de Blücher.

A Creussen, une colonne dans laquelle s’est réfugiée le Roi de Prusse est chargée, les Corses prennent les équipages et font 300 prisonniers.

Le 17 octobre ils attaquent les Prussiens à Nordhausen, ramènent 3 canons et plus de 300 prisonniers.

Le 21, ils s’emparent de Magdebourg.

Le 1er novembre, prise de Lubeck.

Le 23 novembre, Philippe d’Ornano, qui commande le bataillon est nommé colonel au 25ème Dragons, Antoine François est nommé Chef de bataillon surnuméraire et prend le commandement de l’unité.

 

1807

Le 8 février 1807, le bataillon est à Eylau, où, formé en carré, il résiste aux Russes vingt fois plus nombreux. Antoine François reçoit sa seconde blessure. Il est blessé de deux coups de feu à la cuisse droite, dont un grave. Le combat se déroule dans la neige. La bataille d’Eylau est la plus meurtrière  par les pertes dans les rangs français. La vision du champ de bataille le lendemain fera verser des larmes à l’Empereur, dont le cheval ne sait où poser ses sabots.

Le 10 juin, combat d’Heilsberg, toujours dans la division Legrand, aux ordres de Soult, Antoine François, reçoit sa troisième blessure. Un coup de feu en haut de la poitrine du côté droit.

Le 12 juin, prise de Königsberg.

Le 21 juin, Traité de Tilsitt, l’Empereur félicite les Tirailleurs Corses, et Antoine François aurait été nommé Officier de la Légion d’Honneur le 14 juillet, après que l’Empereur eut passé en revue la division LEGRAND.

Le 27 septembre, le bataillon cantonne à Elbing.

Contrairement à ce qui est écrit, les Tirailleurs Corses conservent leur uniforme de drap bleu distingué de vert.

 

1808

En mars 1808, le Bataillon cantonne à Deux Ponts ( Bavière ). Antoine François est bénéficiaire d’une rente en Westphalie le 19 mars 1808

 

1809

Le 1er février 1809, Antoine François est confirmé dans son grade de Chef de Bataillon.

Campagne d’Autriche, le 31 mars, le bataillon est affecté au corps d’Armée d’Oudinot, Brigade Conroux, Division Tharreau. Le bataillon compte 1069 hommes.

Du 19 avril au 6 mai, les Tirailleurs Corses avec la division Claparède attaquent et s’emparent de Landshut, Prise du Pont de l’Inn, attaque de Klein Munchen, ou ils passent le pont à la baïonnette.

Combat d’Ebersberg, [1]Aujiurd’hui Ebelsberg (3 mai ) où Antoine François est gravement blessé, c’est sa quatrième blessure. Un coup de feu à la jambe droite. Il est fait prisonnier de guerre par les Autrichiens.  L’Empereur accordera aux Tirailleurs Corses un instant de répit pour ramasser sur le champ de bataille leurs blessés et leurs morts. Pour commémorer l’exploit des Corses, l’Empereur commandera pour le salon de 1810, à Nicolas-AntoineTaunay, (1755-1830) un tableau de la bataille, pour lequel Antoine François aurait posé. Cette toile se trouvait en 1811 dans le cabinet de l’Empereur au grand Trianon. Il se trouve dans les collections de Versailles.

Ebelsberg - Taunay
Ebelsberg – Taunay

Il ne participera pas à la bataille d’Essling (21-22 mai ). Mais les Tirailleurs Corses participeront avec courage à la sanglante bataille, où périra la malheureux Maréchal Lannes. [2]Note de la Rédaction : la phrase est ambigue !

Prisonnier de guerre, il est libéré le 17 août 1809 , et il reprend ses fonctions. Entre-temps, le commandement du bataillon a été confié au Capitaine Casabianca.

Le 10 juillet, l’armistice est signé. Il est bénéficiaire d’une rente de 4000 F à Bayreuth le 15 août 1809

 

1810

Le 7 février 1810, le bataillon est à l’armée d’Allemagne, 3ème Corps du Maréchal Davout.

Antoine François est anobli, il est fait chevalier d’Empire par lettres patentes du 02 septembre 1810, sous la dénomination d’Eccataye. L’Empereur lui concède les armoiries suivantes :  De sinople au chapé d’argent, chargé d’un lion contourné de gueules, sénestré d’un dextrochère au naturel mouvant du flanc de l’écu et tenant une épée haute de gueules, au tiers en pal de gueules chargé du signé des Chevaliers Légionnaires.

Le 18 septembre le bataillon est en France, où il stationne au camp de Boulogne. Il est réduit à 6 compagnies, 4 de Chasseurs, 1 de Voltigeurs et 1 de Carabiniers.

Le dossier d’Antoine-François au  S.H.A.T contient une bien curieuse correspondance. En effet, il écrit le 18 octobre,  au Général Clarke, Duc de Feltre et Ministre de la Guerre, pour dénoncer les agissements de l’Adjudant-Commandant Borghese, commandant supérieur des Bataillons des Tirailleurs Corses et du Pô. Ce dernier sème la zizanie dans le corps des officiers du Bataillon, en accusant faussement Antoine-François.  Il s’adressera de la même manière le 17 novembre au général Vandamme, qui commande le Camp de Boulogne, en lui demandant de le traduire devant un Conseil de Guerre pour se laver des accusations fallacieuses faites contre lui. Le général  Vandamme écrira au Ministre, et l’affaire en restera là.

 

1811

En septembre 1811, le bataillon est à Wesel, et compte 679 hommes  et sous officiers et 18 officiers, est dissous suite au décret impérial du 11 août 1811.

Le 8 septembre 1811, le bataillon est dissous. Les Corses sont versés au 1er bataillon du 11ème Léger, qui est recréé avec les Tirailleurs du Pô, et le Bataillon Valaisan. Le régiment est commandé par le Colonel Casabianca. Est-ce en raison de ses blessures que le commandement n’a pas été confié à Antoine François ?

Le 1er novembre 1811,  il est nommé Commandant d’Armes de 4e Classe. Il est placé en non activité le 30 décembre 1811.

Il est placé à la suite de la Grande Armée le 24 juin 1812, où il est nommé Commandant d’Armes de la ville de Mersebourg. Tandis que le 11ème Léger se distingue en  Russie, à Sivotschina, Soolna, Polotsk, et à la Bérézina, où il recueille les survivants de Moscou.

1813

En 1813, malgré les combats glorieux devant Dresde, et de Leipzig, la trop fameuse bataille des Nations, où les alliés d’hier, retournent les armes en plein combat contre leurs frères d’armes, malgré le soubresaut d’Hanau, les Français doivent quitter l’Allemagne et retraiter sur le Rhin. Antoine François commande provisoirement le dépôt des conscrits réfractaires de Maëstricht, le 22 novembre 1813.

De là, il reçoit l’ordre de se rendre sur le champ au Fort Duquesne, dans la 17° Division Militaire, où il vient d’être nommé Commandant d’Armes de 4° Classe.

Rentré en France à la fin de décembre 1813, il est mis en non activité 28 juin 1814 et en position de retraite pour blessures le 4 janvier 1815.

En 1815, il se trouve en Corse, où en qualité de Chef de Bataillon, il commande les Compagnies Franches levées par le général Bruslart, ancien chef chouan nommé par Louis XVIII comme gouverneur militaire de la Corse.

Le 1er janvier 1816, Antoine François est nommé à la 17ème Légion de Gendarmerie Royale. Il est capitaine commandant de la 2ème Compagnie. Il est rétabli dans sa position de retraite le 19 octobre 1816, totalisant 30 ans, 10 mois, 9 jours de service dont 17 ans de campagne..

La gendarmerie Royale de Corse, porte un uniforme identique à celui de la Gendarmerie Royale des Départements. Il s’agit de l’habit veste de drap bleu foncé, coupé au règlement de 1812. Revers  et retroussis écarlates. Passepoil écarlate au collet, parement et pattes de parement. Culottes chamois, enserrées dans des guêtres noires pour les gendarmes à pied, dans des bottes fortes pour les gendarmes à cheval. Pour la coiffure, les gendarmes de Corse ont adopté le shako, orné de la plaque de métal blanc aux armes de France. Cet état de fait ne sera entériné que dans le Règlement sur l’uniforme du 5 février 1819.

Il est fait Chevalier de Saint Louis le 9 avril 1817.

Le 20 avril 1817, il  demande sa réintégration au sein de l’Ordre Royal de la Légion d’Honneur, prête serment à Bastia. Il est désigné Morandini « simplement », il n’est pas fait état de sa promotion en qualité d’officier de la légion d’honneur ni de ses titres.

Il est confirmé Chevalier de l’Ordre Royal de la Légion d’Honneur le 30 avril 1818.

Antoine-François s’éteint le 30 avril 1831 à Moïta dans son village natal. Ses deux autres fils Ferdinand et Charles Mathieu, tous deux mineurs sont placés sous la tutelle de leur frère aîné Antoine-André.  Son épouse lui survivra encore quelques années au moins jusqu’en 1835, car elle est mentionnée pour des versements d’arrérages.

Lieux de mémoire

Une statue est érigée à sa mémoire dans sa ville natale. Durant la seconde guerre, les allemands s’en emparent et la font fondre. Le 18 septembre 2004, une nouvelle statue sera inaugurée.

Jean-Noël Poiron [3]Jean-Noël Poiron est né en 1960. Il est d’ascendance corse par sa mère, originaire de Bustanico, pieve di Bozio. Descendant par sa grand-mère maternelle Matéa Morandini, … Continue reading

Sources : https://sites.google.com/site/tirailleurscorses/home

 

References

References
1Aujiurd’hui Ebelsberg
2Note de la Rédaction : la phrase est ambigue !
3Jean-Noël Poiron est né en 1960. Il est d’ascendance corse par sa mère, originaire de Bustanico, pieve di Bozio. Descendant par sa grand-mère maternelle Matéa Morandini, d’Antoine-François.