[ed-logo id=’7324′]

Latest Posts

Anatomie d’une « petite guerre », la campagne de Calabre de 1806-1807

Bataille de Maida - William Heath

Épisode parmi les plus étudiés de l’histoire contemporaine en raison de la fascination qu’il exerce, le premier Empire se caractérise par un curieux paradoxe. Les aspects militaires de l’épopée impériale ont fait l’objet de très nombreuses publications. Cependant, la majeure partie des travaux qui traitent des guerres napoléoniennes s’intéresse avant tout aux opérations menées par l’Empereur en personne.

À côté de ces conflits de grande envergure mettant aux prises les armées professionnelles des principaux États européens, les nombreuses « petites guerres » qui jalonnent la période consulaire et impériale souffrent encore d’un évident manque d’intérêt de la part des chercheurs et du grand public.

La locution « petite guerre » est née au XVIe siècle et désignait alors une forme larvée de combat ponctuée d’engagements limités menés par de petits groupes qui cherchaient à harceler l’ennemi. Le mot « guérilla », emprunté à l’espagnol guerrilla n’apparaît dans la langue française que vers 1812, lors des campagnes d’Espagne [1]Odile ROYNETTE, Les mots des soldats, Paris, Éditions Belin, 2004, pp. 136-137. .

Ce terme évoque un affrontement opposant des troupes régulières à une population civile en armes, éventuellement soutenue par une puissance étrangère alliée, la Grande-Bretagne dans le cas de la période napoléonienne. Le recours au peuple pour s’opposer à un envahisseur est souvent l’ultime moyen de résistance offert au gouvernement d’un État soumis à une agression extérieure après la défaite ou la dissolution de son outil militaire.

La guérilla se caractérise par le volontariat des combattants, le soutien que leur apporte la majeure partie de leurs concitoyens, et un fort arrière-plan idéologique. Dans la plupart des cas, en effet, paysans et citadins prennent les armes au nom de la défense de la patrie et/ou de la religion menacée par l’envahisseur.

Sur le plan militaire, ce type de conflit incarne la complète transgression des lois de la guerre tacitement admises par les combattants professionnels et les appareils de gouvernement de l’époque : les insurgés ne sont pas organisés en unités structurées et hiérarchisées, mais en bandes aux effectifs fluctuants attirés par le charisme d’un chef. Ils pratiquent une tactique très fluide qui privilégie l’usure et l’épuisement de l’adversaire par un constant harcèlement, et non sa destruction rapide et définitive, but que cherche à atteindre Napoléon dans toutes ses campagnes.

De fait, les guerres insurrectionnelles ne comportent pratiquement pas de batailles rangées, mais se diluent en une multitude d’engagements ne mettant aux prises que des effectifs réduits. Cependant, les spécificités de ce conflit sont le plus souvent laissées dans l’ombre. Cette amnésie s’explique par de nombreuses raisons : à l’exception de la péninsule ibérique, qui mobilise une fraction considérable de la Grande Armée, les autres théâtres de la petite guerre (Italie du sud, Dalmatie, Tyrol) sont considérés comme des fronts périphériques et secondaires, parce que l’Empereur ne s’y trouve pas en personne.

Les effectifs engagés demeurent le plus souvent relativement modestes, et les opérations qui s’y déroulent n’ont qu’une influence réduite sur l’évolution générale de la situation internationale. Surtout, notre vision de la période impériale demeure largement soumise à la légende napoléonienne forgée au XIXe siècle, et fondée en grande partie sur les mémoires et récits des survivants de l’épopée.

Or, pour ces derniers, la guérilla est la négation même de la guerre honorable et glorieuse, et le partisan qui refuse la bataille, tend des embuscades, et égorge le militaire durant son sommeil incarne l’abjection la plus absolue, comme en témoigne l’emploi systématique du terme « brigand » pour le désigner. Par ailleurs l’aspect avilissant du type d’affrontements pratiqués lors des petites guerres s’ajoute à leur absence de caractère spectaculaire.

Les forces de l’insurrection présentent une organisation hétérogène. Soucieuse de garder le contrôle du soulèvement, la cour de Palerme a généralisé le système des « masses ». La masse est un corps franc placé sous les ordres directs d’un chef, le « capomassa », issu de la population civile, et souvent d’origine modeste : Antonio Guaraglia, l’un des principaux chefs du Cilento est pharmacien ; Santoro, qui agit dans le massif de la Silla est berger ; le fameux Michele Pezza, plus connu sous son surnom de « Fra Diavolo », est un ancien condamné au bagne.

Le chef de masse reçoit un brevet d’officier et un document officiel l’autorise à enrôler un certain nombre d’hommes dans sa troupe. Les principaux « capimasse » ont entre 300 et 500 hommes sous leurs ordres. Ces combattants reçoivent une solde dont le montant est défini lors de la mise sur pied du corps. Les masses se distinguent des unités régulières dans la mesure où leurs effectifs ne sont pas fixes et où elles ne sont pas placées sous le commandement d’officiers de l’armée bourbonienne.

Toutefois, nombre d’entre elles semblent avoir adopté un uniforme, et s’être dotées d’attributs militaires tels que tambours et drapeaux. Largement financés par la cour de Palerme, les « massisti » disposent d’une importante logistique, et notamment d’artillerie : les rapports des généraux français évoquent très souvent la présence de canons aux côtés des insurgés. Organisation intermédiaire entre les unités régulières et la milice populaire, les masses constituent le fer de lance de l’insurrection.

Organisées en Sicile, elles sont débarquées sur les côtes de Calabre par les vaisseaux britanniques ou ceux affrétés par la cour de Palerme, et constituent un noyau autour duquel viennent s’agréger les paysans et les villageois des régions dans lesquelles elles opèrent. Grossis par ces renforts, les rassemblements insurgés atteignent fréquemment plusieurs milliers d’hommes : le nombre de rebelles sous les armes dans le Cilento est estimé à 2 500 en août [2] Idem, Ms 1 124. , tandis que Reynier affirme que la bande de Papasidero présente devant Maida début septembre compte un millier de combattants [3]SHAT (Service historique de l’Armée de terre), C5 31, lettre de Reynier à Masséna, Maida, 7 septembre 1806. . En octobre, près de 1 500 Calabrais se heurtent aux Français lors du combat de Paola [4]SHAT, C5 4. Rapport sur les opérations de l’armée de Naples du 15 au 25 octobre 1806. .

Le général de division baron Julien Auguste Joseph Mermet. Huile sur toile du XIXe siècle.
Le général de division baron Julien Auguste Joseph Mermet. Huile sur toile du XIXe siècle.

En dépit de ces difficultés, les généraux de l’armée d’expédition ne sont pas totalement démunis face à l’insurrection calabraise. Nombre d’entre eux ont l’expérience de ce type de conflit : Verdier, Gardanne et Reynier ont combattu en Égypte, Mermet en Vendée, Duhesme a participé à la campagne de Championnet dans le royaume de Naples en 1799.

Aussi ces officiers sont-ils capables d’élaborer des réponses appropriées aux problèmes qu’ils rencontrent dans cette partie de la péninsule. En ce qui concerne la conduite générale des opérations, les Français ont compris que, en Calabre comme dans toute petite guerre, l’offensive était la seule attitude possible au plan stratégique. De fait, tous les généraux du corps d’expédition partagent cette conviction : « Il ne faut pas adopter le système défensif, il faut au contraire courir sur les brigands » [5]Arch. nat, 566 AP 15, mémoire adressé au roi Joseph par Lamarque, décembre 1806 , écrit ainsi Lamarque. « Il ne convient jamais d’attendre les brigands si on veut les battre » [6]SHAT, C5 31, lettre de Reynier à Joseph, 21 août 1806. , affirme de son côté Reynier. « Si l’on continue d’employer le système de les attaquer aussitôt que l’on sait qu’ils se réunissent, on parviendra bientôt à obtenir la paix dans les Calabres » [7]Arch. nat., 304 MI 45, lettre de Franceschi-Delonne à Masséna, Nicastro, 28 novembre 1806. 7, répond Franceschi-Delonne en écho.

Les vétérans des conflits insurrectionnels savent que le temps et l’espace jouent en faveur de leurs adversaires. Aussi l’unique façon de terrasser l’insurrection consiste-t-elle à traquer sans répit les bandes insurgées et à leur infliger une succession de coups qui les désorientent et les paralysent, sans leur laisser le temps de se ressaisir. Masséna et ses lieutenants n’ignorent pas, en effet, que les armées irrégulières comptent un noyau de combattants déterminés et une forte proportion d’indécis et de tièdes, rassemblés plus ou moins sous la contrainte, qui se contentent souvent de jouer le rôle de spectateurs durant les combats.

De fait, nombre de rapports soulignent que des bandes souvent formidables en apparence se disloquent et prennent la fuite dès les premiers coups de feu. Tout revers subi par les rebelles suffit à faire réintégrer leurs foyers à un grand nombre d’entre eux. À l’inverse, la moindre échec ou mouvement rétrograde des forces régulières a pour effet de ranimer l’insurrection, de grossir à nouveau les rangs des insurgés.

Aussi la correspondance des officiers supérieurs français témoigne-t-elle de leur obsession de ne jamais reculer ni abandonner une position sous peine de relancer la révolte. Le général Mermet refuse de porter secours à son camarade Verdier, en difficulté à Pedace, car cela le contraindrait à évacuer Scigliano. Il se justifie ainsi :

« Dix pas en avant font trembler et fuir les brigands les plus braves, deux pas en arrière donnent du courage aux brigands les plus lâches. […] Je tiens trop à faire de bonnes choses pour quitter Scigliano menacé par les brigands nombreux de Nicastro. Dans le pays cela ressemblerait à une victoire pour eux et cela renforcerait sensiblement leurs bandes » [8]Arch. nat., 304 MI 45, lettre de Mermet à Verdier, Scigliano, s.d .

Les Français sont également conscients de l’effet produit par un coup décisif asséné dès le début de la campagne. Prise d’assaut par les troupes de Masséna le 8 août 1806, la petite ville de Lauria est entièrement pillée et incendiée, plusieurs centaines de ses habitants sont massacrés avec sauvagerie. Cette explosion de violence extrême s’explique par le besoin des soldats d’évacuer la tension accumulée au cours des jours précédents et d’exorciser la peur et le dégoût suscités par la vision des corps atrocement mutilés de leurs camarades exposés le long des chemins.

Jean Masséna.
Jean Masséna.

Le maréchal déplore ces débordements mais estime que la destruction de la cité aura valeur d’exemple propre à dissuader les Calabrais de se joindre aux révoltés. De fait, le sac de Lauria provoque dans les semaines qui suivent un incontestable flottement chez les insurgés, qui abandonnent Cosenza et Nicastro sans combattre.

Tenter de mesurer les effets produits par les méthodes françaises de contre-insurrection en Calabre conduit à dissocier les résultats obtenus sur le plan strictement militaire de ceux qui découlent de la politique de pacification mise en œuvre à partir de l’été 1806.

Dans le premier cas, les choix stratégiques et tactiques adoptés par les Français se sont révélés globalement judicieux. Très compromise à la mi-juillet, la situation se rétablit progressivement. L’emploi des colonnes mobiles, des troupes légères, la recherche constante de l’affrontement aboutissent à d’incontestables résultats. Lorsque les Français parviennent à contraindre les insurgés au combat, ces derniers subissent de graves revers et éprouvent de lourdes pertes.

Il en va de même des points d’appuis fortifiés tenus par les Calabrais : à l’exception de l’Amantea, qui repousse trois attaques françaises à l’automne et ne se rend qu’en février, toutes les forteresses aux mains des révoltés sont réduites les unes après les autres, après quelques jours, voire quelques heures seulement, de résistance. La chute de l’Amantea, symbole de l’insurrection, en février 1807, entraîne la reddition de tous les points d’appuis tenus par les partisans de Ferdinand IV sur la côte tyrrhénienne. Un an après la défaite de Reynier à Maida, seuls Reggio et Scylla échappent encore aux troupes de Joseph.

L’insurrection est encore affaiblie par la mort ou la capture des principaux chefs. Par ailleurs, la politique de pacification appliquée par Masséna se révèle dans l’ensemble efficace. La féroce répression menée par les commissions militaires montre la détermination des occupants à rétablir l’ordre. Toutefois, en accordant généreusement l’amnistie aux insurgés les moins compromis et en acceptant le ralliement de certains chefs, les Français laissent aux révoltés une échappatoire dont nombre d’entre eux profitent.

Ainsi, à partir de l’automne, les ralliements se font de plus en plus nombreux : fin septembre, 121 insurgés de l’arrondissement de Scigliano et 44 de celui de Rogliano ont ainsi déposé les armes [9]Arch. nat., 304 MI 45, lettre de Mermet à Masséna, Scigliano, 30 septembre 1806 . La formation des compagnies franches permet d’autre part aux rebelles repentis de conserver leurs armes, leur statut de combattants, et de bénéficier d’un moyen d’existence. Aussi est-il justifié de considérer que les mois de février et mars 1807 constituent un tournant dans l’insurrection. La chute de l’Amantea et des bastions du littoral provoque le repli des dernières bandes vers Reggio [10]SHAT, C5 31, lettre de Reynier à Joseph, Cosenza, 28 février 1807. , tandis que les « capimassa » réfugiés en Sicile semblent de plus en plus réticents à poursuivre des opérations vouées à l’échec [11]SHAT, C5 5, rapport sur les opérations de l’armée de Naples du 20 au 28 février 1807. .

Au même moment, la majeure partie des troupes britanniques et de l’escadre de Méditerranée stationnées en Sicile quitte les parages de l’Italie du sud pour mettre le cap sur Constantinople, afin de soutenir leurs alliés russes aux prises avec la Porte. Une ultime tentative de la cour de Palerme pour reprendre pied sur le continent et relancer l’insurrection, en mai 1807, se solde par un fiasco total : le 27 mai, l’armée de Ferdinand IV est mise en déroute par Reynier à Mileto, et ses débris sont contraints de rembarquer précipitamment. En janvier 1808, enfin, Reggio et Scylla sont reprises après quelques jours de siège.

Ferdinand IVÀ l’origine du conflit qui se déroule en Calabre en 1806-1807 se trouve la décision de Napoléon d’annexer la partie méridionale de la péninsule. Le 27 décembre 1805, deux jours après la signature du traité de Presbourg qui consacre sa victoire sur l’Autriche, l’Empereur ordonne en effet aux troupes du maréchal Masséna, stationnées en Italie du nord, de marcher sur Naples et proclame : « la dynastie de Naples a cessé de régner » [12]Proclamation à l’armée du 6 Nivôse an XIV (27 décembre 1805) dans Correspondance de Napoléon Ier, Paris, Éditions Plon et Dumaine 1863, tome 13, p. 509. .

Officiellement, cette opération est entreprise pour châtier la « perfidie » du roi Ferdinand IV et de la reine Marie-Caroline qui ont violé leur promesse de demeurer neutres en cas de guerre opposant la France aux autres puissances européennes. De fait, à l’initiative de la reine, le royaume de Naples s’est joint à la troisième coalition et a ouvert ses portes aux troupes russes et anglaises.

En réalité, la volonté affichée de restaurer l’honneur impérial bafoué cache des mobiles politiques, économiques, et stratégiques. En chassant Ferdinand IV du trône de Naples et en le remplaçant par son frère Joseph, Napoléon entend faire de l’Italie du sud le premier maillon du « grand Empire » qu’il rêve de constituer en Europe. Préfigurant la mise en place du système du blocus continental, l’invasion de l’Italie du sud vise à priver la Grande-Bretagne d’un partenaire commercial en fermant les ports du royaume au commerce britannique, et à fournir aux milieux d’affaires français débouchés et matières premières à bas prix. Enfin, la conquête de la partie méridionale de la botte et de la Sicile renforcerait considérablement la position française en Méditerranée, en offrant aux troupes impériales un tremplin pour s’emparer de Malte, principale base de la flotte anglaise avec Gibraltar. La prise de cette île rouvrirait aux Français la route de l’Orient, vieux rêve napoléonien depuis la campagne d’Égypte.

En lançant ses troupes à la conquête du royaume de Naples, Napoléon ne s’attend pas à une sérieuse résistance, tant l’armée napolitaine semble incapable de tenir têtes aux vétérans éprouvés de Masséna. De fait, les régiments de Ferdinand IV se débandent pratiquement sans combattre. Pourtant, dès l’été 1806, à la suite de la défaite du général Reynier face aux Anglais à Maida, en Calabre, le 4 juillet 1806, les Français sont confrontés à une insurrection générale des provinces les plus méridionales du royaume, la Calabre et le Cilento, et contraints d’évacuer celles-ci.

Placées sous les ordres de Masséna, les troupes chargées de réprimer la sédition et de reconquérir les territoires perdus sont confrontées à une guérilla féroce et tenace. Il faut attendre le mois de février 1807 pour que la prise de la forteresse de l’Amantea, principal point d’appui des insurgés, associée au retrait de la majeure partie des forces anglaises stationnées en Sicile, permettent de rétablir un calme relatif dans cette partie de la péninsule. Pour l’armée française, la lutte contre l’insurrection calabraise constitue ainsi un véritable laboratoire des pratiques de la petite guerre.

Les généraux qui combattent en Italie du sud sont confrontés à un épineux problème : comment venir à bout de combattants irréguliers prenant à contre-pied toutes les règles de la guerre avec des moyens militaires limités et des forces inadaptées pour remplir ce genre de mission ? Les réponses apportées lors de cet affrontement dépassent le cadre de la péninsule italienne, car la guerre de Calabre préfigure les campagnes d’Espagne à venir et les innombrables conflits coloniaux que les Européens livreront durant le XIXe siècle.

Pour saisir les particularités de cet épisode et comprendre son déroulement, il est indispensable de déterminer les conditions dans lesquelles se déroule le conflit et de mesurer les difficultés auxquelles se heurtent les occupants. Il convient ensuite de se pencher sur les méthodes adoptées par ces derniers pour surmonter les obstacles, aussi bien sur les plans stratégiques et tactiques que politiques. Enfin, il importe de s’efforcer d’évaluer avec précision les résultats obtenus et de dresser le bilan de plus d’une année d’un conflit meurtrier.

References

References
1 Odile ROYNETTE, Les mots des soldats, Paris, Éditions Belin, 2004, pp. 136-137.
2 Idem, Ms 1 124.
3 SHAT (Service historique de l’Armée de terre), C5 31, lettre de Reynier à Masséna, Maida, 7 septembre 1806.
4 SHAT, C5 4. Rapport sur les opérations de l’armée de Naples du 15 au 25 octobre 1806.
5 Arch. nat, 566 AP 15, mémoire adressé au roi Joseph par Lamarque, décembre 1806
6 SHAT, C5 31, lettre de Reynier à Joseph, 21 août 1806.
7 Arch. nat., 304 MI 45, lettre de Franceschi-Delonne à Masséna, Nicastro, 28 novembre 1806.
8 Arch. nat., 304 MI 45, lettre de Mermet à Verdier, Scigliano, s.d
9 Arch. nat., 304 MI 45, lettre de Mermet à Masséna, Scigliano, 30 septembre 1806
10 SHAT, C5 31, lettre de Reynier à Joseph, Cosenza, 28 février 1807.
11 SHAT, C5 5, rapport sur les opérations de l’armée de Naples du 20 au 28 février 1807.
12 Proclamation à l’armée du 6 Nivôse an XIV (27 décembre 1805) dans Correspondance de Napoléon Ier, Paris, Éditions Plon et Dumaine 1863, tome 13, p. 509.