25 décembre 1800 – Bataille de Pozzolo

Au moment de la reprise des hostilités, suspendues pendant l’été et l’automne de l’année 1800, l’armée française d’Italie, forte de 55,000 hommes, était commandée par Brune.[1]L’armée d’Italie était divisée en cinq corps ou lieutenances : Avant-garde. — Général DELMAS (brigades Cassagne, Lapisse, Bisson, Beaumont, Mermet) Aile droite. — Général … Continue reading
Cette armée, réunie sur la rive gauche du Pô, le long de la Chiese, avait pour mission de se porter sur l’Adige, en enlevant Peschiera et Legnago, et en masquant Mantoue. Les opérations de Brune devaient être coordonnées avec celles de Macdonald, commandant de l’armée des Grisons (18,000 hommes),

A ces forces, les Autrichiens opposaient leur armée d’Italie, forte de 64,000 hommes et commandée par le comte de Bellegarde .[2]L’armée autrichienne était divisée en cinq corps (Situation au 45 décembre 1800) [K. K. A. Italien 4800, Feldacten, fasc. XII, n0 289]. Avant-garde. — F. M. L. HOHENZOLLERN : brigades … Continue reading
Cette armée, établie l’Est du Mincio, s’appuyait sur les places de Mantoue et Peschiera ainsi que sur la tête de pont de Borghetto et, en seconde ligne, sur les places de Vérone et Legnago. Son avant-garde, sous les ordres du F. M. L. Hohenzollern, était établie en avant du Mincio, entre cette rivière et la Chiese, au contact des avant-postes français. Son aile droite, sous Vukassovich (14,000 hommes), était opposée dans le Tyrol méridional l’armée des Grisons.

Bien que les hostilités se fussent rouvertes le 23 novembre, Brune ne prit l’offensive que le 18 décembre, au lendemain d’une reconnaissance exécutée par les Autrichiens sur Looato. Les différents corps de l’armée française se portèrent alors en colonnes parallèles sur le Mincio et refoulèrent l’avant-garde autrichienne au-delà de cette rivière après une journée de vifs engagements sur tout le front, le 21 décembre.
References[+]
↑1 | L’armée d’Italie était divisée en cinq corps ou lieutenances : Avant-garde. — Général DELMAS (brigades Cassagne, Lapisse, Bisson, Beaumont, Mermet) Aile droite. — Général DUPONT : division Monnier (brigades Calvin et Carra Saint-Cyr), division Watrin (brigade Mugnier), brigade de cavalerie Jablonowski. Centre. — Général SUCHET : division Loison (brigades Compans et Colli), division Gazan (brigades Clausel et Lesuire), brigade de cavalerie Quesnel. Aile gauche. — Général MONCEY : division Rochambeau (brigades qui, partant des sources du Rhin, se dirigerait sur Trente travers les Alpes.Schilt et Digonnet), division Boudet (brigades Seriziat et Merle), brigade de cavalerie Henry Wolodkovicz. Réserve. — Générat MICHAUD : division Gardanne (brigades Fressinet, Gency et Salignac), légion polonaise Dabrowski. Brigade du quartier général. — Général SERRAS. Réserve de cavalerie. — Général DAVOUT division Kellermann (brigades Millet et Milhaud), division Rivaud (brigades N. et Poinsot). |
---|---|
↑2 | L’armée autrichienne était divisée en cinq corps (Situation au 45 décembre 1800) [K. K. A. Italien 4800, Feldacten, fasc. XII, n0 289]. Avant-garde. — F. M. L. HOHENZOLLERN : brigades Bussy et Lezzeni, brigade de cavalerie Knesevich. Ier corps. — F. M. L. KEIM : brigades Rohan, Sticker et Brixen, brigades de cavalerie Frimont et Nimptsch. Ile corps. — F. M. L. O’REILLY : brigades Soudain, Szenassy et Weissenwolf. Division détachée. — F. M. L. SAINT-JULIEN : brigades d’Aspre et Rousseau. Corps de réserve. — F. M. L. marquis DB BELLEGARDE : brigades Lamarselle et Weidenfeld, brigade de cavalerie Egermann. Corps détaché. — F. M. L. VOGELSANG : brigades Weber et Auersperg, brigade de cavalerie Schauroth. Les noms propres autrichiens sont orthographiés d’après le Militär Almanach de 1800. |